France de ma douce jeunesse …

(Réponse partagée dans un Blog amical…)

Fromages_francais  La nostalgie de nos origines sont ancrées en nous à tout âge, que l’on soit éloignés depuis longtemps ou depuis quelques mois seulement de notre pays, je ne crois pas que cela change grand chose. Ce qui est différent pour chacun est peut-être l’attachement plus ou moins fort à sa terre natale, ou tout du moins d’adoption (je suis français, mais né à l’étranger… c’est assez drôle dans ma famille car ma fille est née à Monaco, elle vie au Québec et c’est pour elle sa terre d’adoption, étant arrivée là à 2 ans et demie, mais elle est pourtant bien française avant tout, sa mère est algérienne mais d’attachement française, et ma femme chinoise et qui ne connait pas encore la France !). Nos caractères forgent avec le temps et les habitudes, mais nos liens avec nos racines sont souvent plus forts que tout le reste.

Pour ma part, je ne regarde que peu les nouvelles de France, mais je m’informe bien sûr. Je garde le contact avec mes parents régulièrement, ma famille, mes copains qui vieillissent aussi avec ce temps qui passe trop vite. Voilà bientôt 14 ans que j’ai quitté la France et la France ne me manque pas. Au contraire, je rêve d’aventure, de découvrir ces terres inconnues, ces nouvelles cultures, ces nouvelles habitudes culinaires (je reste un peu français là !), l’histoire et la culture propre à chaque contrée, observer ces mentalités différentes et partager des expériences, apprendre et apprendre encore avec beaucoup de plaisir. J’adore découvrir et partager ces nouveautés. Je n’ai pas de terre d’attachement, mais malgré tout, quand j’ai la chance de retourner en France c’est toujours avec beaucoup de plaisir. Il y a là nos souvenirs et toutes les émotions qui les accompagnent. Rester des heures sur les plages de Bretagne ou j’ai passé toute mon enfance, à écouter le vent et la mer sur ces rochers déchirés par le temps, c’est une sensation extraordinaire, irremplaçable, unique ! On a beau dire, on a beau faire, on s’habitue mais ce n’est pas tout (comme dit presque la chanson), nous avons tous nos racines quelque part, avec plus ou moins d’attachement.

Pour en revenir aux français, ceux qui vivent et qui restent en France, je suis d’accord, ils sont très suffisants et plus le temps passe moins ça semble s’arranger. Je me rends compte que dans cette république, l’écart entre les riches et les pauvres s’agrandit, que la France reste le pays sur la planète ou les gens travaillent le moins, mais surtout que personne ne veux travailler plus que son voisin et que bien entendu, cela crée des déséquilibres sociaux. Personne non plus ne semble vouloir porter la responsabilité de ce lourd fardeau. Alors on remet en cause la société, qui a bon dos. On essaye de plaire avec des mots au lieu de trouver des solutions concrètes et réalistes. La vision de cette France là m’effraie un peu et elle est bien différente de celle que j’ai quittée. Peut être ai-je un oeil trop critique (comme tout bon français qui se respecte), mais à écouter les amis, les patrons d’entreprises et les employés qui se cachent derrière leur RTT, je vois là aussi un écart immense avec l’Europe mais aussi entre l’Amérique ou même l’Asie.

D’un autre côté, il est vrai que la France garde ses charmes, cabotins, mais surtout culinaires. L’Europe a voulu enlever le fromage non pasteurisé. Le pays tout entier c’est mobilisé, c’était la révolution ! Et je les comprends, en France il y a des choses sacrées et le fromage en fait partie… et pour ça, je crois que la France a le mérite d’être sauvée !

Réf.: sanspaysfixe.canalblog.com

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