Vues : 2 203
Ou j’habite ?
Au Canada
Ville de Montréal
Province de QuébecRechercher
C’est l’effet d’une bombe que le président français de l’époque, le général de Gaulle lança au Canada francophone avec son discours du à l’hotel de ville de Montréal …
C’est littéralement une invention qui retient l’attention. Cet appareil utilise un capteur Lidar et un laser pour se débarrasser des moustiques et autres insectes indésirables dans notre environnement immédiat. On est proche d’une attaque en règle contre ces désagréables suceurs de sang qui pourraient éventuellement transmettre des maladies graves. Fini les produits chimiques, odorants et souvent désagréables à utiliser, le « Moskito Air Defense » est sans danger pour l’environnement. L’appareil détecte un moustique en 1 à 2 millisecondes et est, selon les concepteurs, sans danger pour les êtres humains ou les petits animaux.
Le Lidar qui est installé dans l’appareil est un petit capteur qui est souvent utilisé en cartographie 3D, topographie, agriculture de précision, surveillance de l’environnement, sécurité, robotique, archéologie et ingénierie. Maintenant intégré dans nos voitures intelligentes et autonomes, mais aussi dans nos téléphones, il permet de détecter avec précision les formes et la distance des objets en 3 dimensions (3D), et permet d’identifier via une caméra additionnelle, couplée à l’IA (intelligence artificielle) et avec précision dans un rayon de 3 (pour la version basique) à 6 mètres (version Pro) les petits indésirables pour les rendre inoffensifs à coup de rayon laser !
Le seul hic pour ce merveilleux gadget est son prix. À plus de 600$ canadien pour le modèle de base, tuer les moustiques peut vous coûter cher !
Mise en garde : « Indiegogo » est une entreprise de type « financement participatif » (Crowdfunding) et ne vend rien. Elle propose une participation dans une entreprise qui démarre ou veut simplement promouvoir une idée et vous propose un prix très attractif sur un produit futur, qui n’existe peut-être pas encore. Je vous invite à lire mon article sur ce sujet en cliquant ICI.
Source : https://www.indiegogo.com/projects/worlds-first-portable-mosquito-air-defense#/
Une aubaine !!!
Passionné de couteaux sous toutes leurs formes (et de bien d’autres passions) … la découverte de cet artisan de l’autre côté de la grande marre (comme l’aiment à dire mes amis radioamateurs), attise en moi cette fibre patriotique et mes racines bretonnes. L’artisanat existe encore, et pour preuve cet atelier de couteaux dans la région du Finistère de ma chère Bretagne et de mes souvenirs d’enfance…
Il reste gravé en moi, cette histoire de famille ou mon père, maintenant à la retraite, fermait un des derniers ateliers artisanaux de chaussure de France. Chaussures et couteaux n’ont pas vraiment de lien, si ce n’est l’artisan qui crée et conçoit à la main des œuvres d’art dans notre société moderne où tout doit être fait rapidement, à coups de de machine-robot et au moindre coût ! Et la qualité ? Et ce plaisir de découvrir un outil unique, préparé avec l’amour de l’art et la manière ? Et ces petits secrets de fabrication dont seul l’artisan a le secret ? Ces atouts sont uniques et donnent à l’objet toute sa valeur et le plaisir qui durera une vie, et probablement, on l’espère, pourra être transmise de génération en génération …
Cet atelier, « Les Couteaux Saint-Léger » démarre son histoire avec des souvenirs d’enfance. L’entreprise est fondé en 2016 à l’Hôpital-Camfrout, petite commune littorale à la pointe du Finistère entre terre et mer, non loin de Brest. Spécialisé dans la création de couteaux uniques, qui allie le bois, le métal et d’autres matériaux nobles pour concevoir des pièces d’exception. Chaque couteau est le fruit d’un travail minutieux, de la conception à la réalisation, reflétant la passion et la créativité de l’artisan.
Au complet ici : https://www.youtube.com/watch?v=pxbX5Wzp3Ys
Plus le temps passe, et moins la perspective de vieillir en santé au Québec me réjouit. Notre médecin de famille nous a quittés il y a plus d’un an maintenant pour rejoindre le privé. La proportion de Québécois ayant un médecin de famille est passée de 82 % en 2019 à 73,3 % en 2023, selon l’Institut de la statistique du Québec. Nous faisons maintenant partie de cette portion, du plus du quart des Québécois sans médecin de famille ! Quant à ma fille Marine, elle attend qu’on lui attribue un médecin de famille depuis plus de 7 ans … Le Québec est la province canadienne où le nombre de médecins ayant quitté le système de santé public pour aller au privé est aussi le plus important.
Depuis, nous attendons d’avoir un médecin de famille. Et nous ne sommes certainement pas les plus à plaindre. Nous sommes (encore) en santé, mais comme le temps passe et que ce temps ne peut s’hypothéquer, la prévention devient une priorité à ne pas négliger.
Le Québec est la province au Canada ou nous payons le plus d’impôts et de taxes à la consommation. Choix de société de type social-démocratique, on est en droit de s’attendre à bénéficier de services publiques décents, mais c’est loin d’être une réalité …
Pour simplifier et essayer de trouver des solutions à la pénurie de médecins et de personnel médical dans les services publics, le gouvernement du Québec n’a pas trouvé mieux que de l’alourdir un peu plus en ajoutant une couche d’administrateurs avec un nouveau guichet, le GAMF (Guichet d’Accès à un Médecin de Famille). C’est le principe d’essayer de faire plus avec moins, et pas question ici de s’attaquer au problème de fond, on ajoute des fonctionnaires pour contourner un problème (et ça n’a rien de rassurant !).
Pour prendre un rendez-vous sans avoir de médecin de famille, nous devons nous enregistrer via ce guichet, le GAMF, organisation qui filtre les appels et les urgences pour vous attribuer un rendez-vous situé en général dans les 10 km autour de chez vous. Encore là, ce système est à bout de souffle et mal géré. Quand un appel est fait, il faut souvent en faire un deuxième, voir un troisième pour pouvoir, éventuellement, obtenir un rendez-vous, histoire d’insister un peu pour confirmer l’urgence de l’appel. Si le lieu ne vous satisfait pas parce que le rendez-vous est trop loin, alors vous en prenez un autre et rien dans ce système ne va vérifier le précédent rendez-vous qui aura été pris. Ça se traduit par une lourdeur administrative sans nom ou même ce nouveau système peine à répondre à la demande. L’autre alternative, ce sont les urgences dans les hôpitaux avec un temps moyen de 24 à 36 heures d’attente. Alors bien entendu c’est exclus sauf si c’est vraiment urgent. Et encore là, même aux urgences, des patients meurent faute de pouvoir voir un médecin …
Alors que faire si la prévention n’est plus une priorité pour nos élus, ces gestionnaires souvent déconnectée de la réalité ? Sans prévention, il faut alors guérir le mal quand il arrive, et c’est souvent trop tard, dans un système misérable et inadéquat aux soins de santé pour une démographie actuelle qui grandit et vieillit plus vite que prévu.
Ce système de santé « tue » littéralement nos chances de mieux vieillir plus longtemps au Québec.
Quelles en sont les raisons ? Les infrastructures vieillissantes et qui tombent en ruine, en plus de coûter des millions en rénovation d’urgence chaque année ? Le travail des infirmières mal payées, qui ne peuvent avoir de vie de famille à cause des horaires surchargés ? Une structure de l’état ressemblant à un éléphant, ou ça prend 10 fonctionnaires pour pousser un stylo ? Le manque de communication entre les établissements de santé ou chaque hôpital vous oblige à avoir une carte d’identité personnalisé ? La corruption banalisée par les médias ? Des coupes budgétaires qui sont déplacées pour des buts électoraux ? Ou bien est-ce le salaire des médecins souvent millionnaires qui n’est pas encore assez important ?
Le tableau ci-dessous montre le salaire moyen des médecins au Canada …
Notre système de santé et ses dirigeants sont décourageants, pour un pays qui se veut moderne et qui ne se donne pas les moyens de garder ses citoyens en santé. Une société évoluée devrait encourager l’éducation (aussi en très mauvais état) pour promouvoir les métiers de demain et trouver les vocations de chacun pour un monde meilleur, et surtout de s’en donner les moyens. Nous manquons de médecins, alors investissons pour demain et non pour hier. Une société qui délaisse la santé et l’éducation s’appauvrit. La réalité c’est que nos impôts augmentent et nos services publics diminuent. Est-ce le Québec de demain que nous souhaitons avoir ?
Malheureusement, ceci n’est pas nouveau :
Quelques références :
Tesla est incontestablement un leader dans la conduite autonome, mais les choix de son dirigeant, Elon Musk, sont cependant discutables et ne fonctionnent tout simplement pas. Pour des raisons purement économiques, afin de couper les coûts de production, la plupart des capteurs spécialisés de la voiture ont été ramenés vers une simple caméra. Le détecteur de pluie, par exemple, a été supprimé pour n’utiliser que la caméra embarquée. La pluie est détectée par analyse de l’image, et ne fonctionne qu’une fois sur 2 ! En effet, le but d’un capteur est de se spécialiser pour le travail pour lequel il a été conçu. Pour un capteur d’humidité, c’est l’eau qu’il va détecter avec une grande précision. Il n’a pas besoin d’une grande puissance de calcul à analyser des images pour « reconnaître » la pluie, mais simplement la « détecter ». Même chose avec le radar de la voiture qui détecte les objets environnants, qu’il y ait du brouillard, de la neige ou de la pluie, son travail est bien fait. Mais sous l’impulsion de Mr Musk, les radars ont été déconnectés sur les modèles plus anciens et redirigés vers une simple caméra. Sur les modèles plus récents i n’y a plus de radar ! Autre capteur que les véhicules utilisent abondamment pour la conduite autonome, c’est le « Lidar ». Le lidar fonctionne un peu comme un radar, mais en plus sophistiqué. Il évalue avec précision la distance et les formes en général. Encore là, il n’est nul besoin d’un ordinateur puissant pour l’utiliser, car son unique tâche est de reconnaître les formes et les distances, et il est très efficace, quel que soit son environnement. Mais pour des raisons obscures, Tesla a toujours refusé d’en équiper ses véhicules, préférant sa caméra aux capteurs spécialisés.
Tout le monde est d’accord sur le principe des coûts et des actionnaires qui ne voient que le rendement dans une entreprise commerciale. Ce qui est paradoxal chez Tesla, c’est de devoir changer l’ordinateur de la voiture pour avoir plus de puissance, pour ces capteurs qui utilisent finalement la puissance des images et non pas des capteurs traditionnels. Ceci doit aussi avoir un coût qu’on ne détaille pas. Nous avons une Tesla modèle 3 (M3) 2018, un des premiers modèles et la carte de l’ordinateur de la voiture a déjà subie 3 mises à jour de versions majeures depuis, principalement pour en augmenter les performances de calcul … et notre M3 n’est plus compatible pour ces modifications matérielles. Les coûts sont peut-être « noyés » dans le développement de la conduite autonome, mais au final, la conduite autonome ne pourra jamais vraiment voir le jour avec cette technologie simpliste. Une caméra ne peut pas “interpréter” ce que l’œil humain perçoit sans quelques années de développement ! Et ce coût n’est pas calculé.
Combien de fois j’ai pesté avec mon essuie-glace qui démarre sans raison ou qui essuie à grande vitesse alors qu’il ne pleut presque pas ! Il est à 99% du temps en mode manuel et c’est bibi qui le gère, pas la caméra …
La vidéo qui suit démontre que le Lidar versus la caméra embarquée est vraiment un plus, surtout pour la sécurité, Tesla ayant échoué à 3 tests sur 7 !