Un autre matin sans toi,
Un train qui part sans moi,
Une journée d’espoir pourquoi,
Je n’entendrai peut être que ta voix.
Fille des sables, déesse de mes jours,
Si ce n’est qu’une fable, faites le détour,
Pour voir cet affable marin lourd,
Qui ne cherche qu’une larme d’amour…
Tes sensations font le tour de terre,
Avant d’arriver à moi par mer,
Par air ou par les terres,
Sont-ce des noces de verre ?
Tel un océan de joie et de tendresse,
Que le temps nous offre et nous presse,
Se retrouver, un moment de délicatesse,
Complicité, joie étranglée comme une messe.
Jamais à jamais de peur ou de pleurs,
Si tu venais à souffrir, c’est mon coeur,
Que ton corps prendrait pour combler ces malheurs,
Et pénétrer tous tes sens quand c’est l’heure !
Si la joie est mon maître et mon professeur,
Il m’a donné le plaisir d’avoir un coeur,
Rien que pour toi, je te l’offre sans peur,
Comme une preuve de toutes ces sueurs.