Mon coeur s’abime avec le temps,
Mes sentiments s’étiolent au vent,
Freinant l’abime d’un moment,
Perdus, flotant, virevoltant…
D’acier croyais-je entretemps,
Nourrir de nos regards amants,
Complice de tous nos instants,
Nos secrets et nos rêves d’enfants…
Sans partages, sans peur, sans moments,
Loin de ma petite maman,
Le temps devient tout grisonnant,
Plus de rose, plus non plus de quand !
Chaque nuit, tous les jours pourtant,
je rêve un peu des rires d’avant,
Faire sourire les mouvements,
Dont nous avions tant d’entretemps…
Deviendrais-je l’ombre du temps,
Oublié sur un port glissant,
Parlant à dieu, dormant au vent,
Pour que s’efface mes maux de sang ?
Mon coeur, ma douce petite maman,
Si tu laissais pour un moment,
Glisser là, tous ces sentiments,
Je serais roi, pour un instant !