Face à l’affrontement entre Blu-Ray et HD-DVD, le EVD (Enhanced Versatile Disc), troisième déclinaison du successeur du DVD (créé par le consortium chinois d’E-World Technology et du constructeur américain On2) s’est fait oublié malgré ses avantages techniques qui sont de produire une qualité d’image cinq fois supérieure à celle d’un DVD classique et de mieux prendre en charge les flux sonores encodés en AC-3. Selon Sina.com, dix-huit compagnies chinoises, membres de l’EVD Industry Alliance, devraient stopper la production de lecteur et de graveur DVD dès 2008. Il ne faut pas oublier que la chine produit aujourd’hui presque 70% de tous les lecteurs DVD vendus dans le monde et que son marché potentiel interne, en pleine croissance, est tout aussi énorme.
Pour ne pas être obligée de payer de couteux frais de licences pour l’utilisation de technologies protégées par brevets internationaux (environ 10 à 15 $CAD de royautés par lecteur, principalement versées aux entreprises japonaises Toshiba et NEC (HD-DVD) et Sony et Matsushita (Blu-Ray).), la Chine mise donc sur son format EVD. On se souvient cependant de la stratégie mise en place il y a plus de 10 ans, avec le « Super Vidéo Compact Disc » Chinois, qui en fin de compte était tombé dans les oubliettes pour faire place à un format commun, le DVD.