Vacances en Chine

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 Trajet : Shanghai – Hangzhou – Hefei – Xi’an – Beijing

(Toutes les photos sont disponibles dans l’album privé.)

Ils construisent des villes !

Avertissement : Décrire notre expérience de ce merveilleux périple en Chine aurait certainement nécessité la rédaction d’un livre tout entier tellement nous avons apprécié notre voyage. Je ne vous livre ici que l’essentiel. Si vous avez des questions, n’hésitez surtout pas à me contacter !

Un vieux proverbe chinois raconte à peu près que lorsqu’un étranger visitait le pays du milieu d’une journée, il connaissait tout de la Chine, s’il y restait un mois, il connaissait beaucoup de choses et qu’après toute une vie, il y avait encore beaucoup à y apprendre ! La Chine a une histoire de plus de 5000 ans, racontée sur des os, du bronze, de la soie ou des tablettes en bambous, et plus de 1000 ans en avance sur l’occident, sur du papyrus (en 105 apr. J.-C.). Ils comptaient en base dix et avant même les règles à calcul, ils avaient déjà apprivoisé le boulier (utilisé en Chine depuis plus de 8 siècles), calculatrice moderne de l’époque ! D’ailleurs, les chinois parlent eux-mêmes de la Chine comme étant une culture vaste et profonde.

Une remarque de Sophie, notre professeur d’histoire ancienne de la Chine à l’Université du Québec à Montréal, m’était toujours restée sur ma faim. Les Chinois, disait-elle, sont très individualistes. C’est une remarque qui peut sembler paradoxale, dans un pays dont les philosophies ancestrales partagées entre la Taoïsme et le Confucianisme, privilégient entre autres choses, la famille et la société au détriment de l’individu. Et même si ces philosophies sont un peu dépassées de nos jours avec une Chine plutôt moderne et ouverte, on regarde ce pays en pourcentages, plutôt qu’avec des noms ou des marques très connues mondialement, et là encore, très peu d’individualité ne semble s’y refléter. Alors, pourquoi dire que les Chinois sont individuels ? Je crois qu’il faut au moins y aller une fois pour mieux comprendre ce qu’elle voulait dire, et en fait différencier l’individualisme de 2 façons. Pour un Occidental ou un nord américain, l’individualisme est souvent associé à l’égoïsme, une sorte de périmètre de protection personnelle ou notre propriété ne peut en aucun cas être violée, oubliant l’humilité et même parfois le respect. On réagit gratuitement et instinctivement, parfois violemment, dès que ce périmètre est franchi par un intrus. L’individualisme chinois est sans doute plus calme et pragmatique et ce périmètre de protection, cette zone individuelle n’existe pratiquement pas. C’est une différence importante, car cela permet aux foules de ne pas paniquer même si elles ne sont pas très disciplinées, si on vous double en voiture, et c’est dire que la conduite en Chine est une véritable insoumission au Code de la route, mais nulle part les conducteurs ne s’enflamment, même si vous les dépassez sans prévenir… Mais les Chinois restent individualistes. Ils parlent fort sans se soucier de vous déranger ou non, travaillent fort, mais ne sont pas jaloux de leurs voisins … et à ce titre, on peut sans doute dire qu’ils sont individualistes. C’est un trait de caractère particulier qui semble convenir à tout le monde, et tous s’accommodent de cette entente humble et respectueuse, dans une parfaite indiscipline !

Bref, ce vaste territoire à bien des histoires à raconter et ce voyage au bout du monde fut merveilleux en tous points. Le temps fut plus que clément, alors qu’à Montréal les pelouses étaient encore blanches, ici nous étions en t-shirt ! Une seule journée de pluie fut au calendrier des 17 jours passés en Chine, et même ce jour-là, nous étions dehors, autour des sentiers du Grand lac de Hangzhou.

Durant notre périple en Chine, nous avons brièvement visité Shanghai, Hangzhou, Hefei, Xi’an et Beijing (Pékin) (voir la photo plus haut).

Notre avion atterrit à Shanghai, accélérant notre journée de 12 heures à cause du décalage horaire, en plus des 14 heures de vol… Capteurs de température à l’arrivée (pour détecter les malades à l’aéroport et prévenir les pandémies) et détecteurs traversés, la douane passée et nos valises récupérées, il nous fallut environ une heure en bus pour arriver au centre-ville de Shanghai.

Le plus étonnant durant le trajet fut de remarquer que les constructions de grandes infrastructures allaient bon train, et cette constatation fut générale dans pratiquement toutes les villes que nous allions traverser. Plus tard, nous allions voir que non seulement les villes se bâtissent, mais que aussi dans les villages ou des tas de briques rouges sont entassés un peu partout le long des routes, les ouvriers s’affairent à construire des maisons et des bâtiments. Nouveaux métros (Xi’an, Hangzhou, Hefei…), autoroutes, ponts, immeubles, etc. Ils construisent simplement des villes ! Et cela ne prend pas 10 ans comme ici pour simplement prolonger le métro d’une station ou deux, l’année prochaine tout sera presque achevé à cause de l’Exposition universelle de Shanghai 2010. Jour et nuit, les travailleurs transpirent pour faire comme à Beijing, et transformer ce méli-mélo de poussière et de gravats en agréables jardins et infrastructures prêtes à accueillir le reste du monde !

Shanghai est une grande ville de près de 19 millions d’habitants ! (source : http://www.chinadaily.com.cn/china/2009-03/14/content_7579501.htm). En comparaison, Montréal n’a que 1.6 million pour l’île de Montréal seulement et 3.6 millions d’habitants (en comptant la proche banlieue) ! Il est donc très facile de s’y perdre, d’autant que sans maitriser ni la langue ni l’écriture, on se sent un peu démuni face à ce nouveau monde qui bouge très vite. Ici, peu de vieilles personnes, tous sont jeunes et menus. Pas de personne en surpoids (même en cherchant !), pas de graffitis non plus… même dans les coins moins reluisants de la métropole. L’ouverture de la Chine permet à tout le monde de travailler. Et ne cherchez pas de service ou de produit en particulier, en général tout est fait pour que dans cette nouvelle économie, les produits viennent à vous ! Dans le métro par exemple, vous cherchez une carte de la ville… patientez un peu, une personne vendra sûrement des cartes de la ville pour 1RMB (Monnaie chinoise, le Yuan ou le Renminbi, équivalent du dollar chinois, 1RMB= 0.55$CAD environ)… Les armées de vendeurs sont jeunes et ne vous lâchent pas quand vous entrez dans un magasin (surtout si vous n’êtes pas chinois), ce qui parfois, me fait fuir les commerces ! Il y a à Shanghai tout ce que les Occidentaux peuvent trouver. Les grandes marques telles Channel, Gucci, Yves St-Laurent, Rolex, etc., mais aussi Mac Donald, Carrefour, Auchan, Ikea, Wal-Mart… Bref, ne serait-ce que la nourriture et les habitudes qui sont différentes, Shanghai est une grande ville du monde.

Nous sommes arrivés à Hangzhou en train rapide, l’équivalent du TGV en France. Cette ville est construite près du « Grand Lac ». Le climat y est humide et agréable, les jardins et les places publiques sont des endroits de rêve pour se reposer. Il y a près de Hangzhou, un temple bouddhiste impressionnant, emprunt de légendes. Les fidèles y font bruler de l’encens et prient. Mais Hangzhou reste une ville très reposante avec ses grands parcs et ses activités sur le Grand Lac. C’est aussi une ville universitaire, et il n’est pas exceptionnel de rencontrer des Occidentaux enseignants. L’agencement de la nature dans les endroits publique est un enchantement. Pas de formes géométriques, mais plutôt un style en harmonie avec la nature, avec des couleurs douces et vives à la fois. Les agencements sont presque mélodieux et s’y promener vous procure beaucoup d’apaisement. La musique est d’ailleurs mêlée aux arbres, qui cachent des haut-parleurs, camouflés comme à l’armée ! Un métro est en construction et comme Shanghai, la construction est omniprésente. Nous avons partagé avec les amis de Yin, une expérience inédite. Il est de coutume de socialiser entre amis, dans un salon de massage pour les pieds. Selon la médecine chinoise, le pied joue un rôle primordial dans la santé et la longévité. Il est un indicateur concernant l’état des différents organes du corps. Aussi, cette tradition ancestrale de se faire masser les pieds afin de déceler des anomalies ou simplement pour faire du bien, est très à la mode, c’est un rendez-vous entre amis ou l’on peu aussi y boire du thé, discuter, ou simplement passer du bon temps. J’avoue être un peu sensible des pieds, et l’agréable s’est parfois mêlée de chatouillements, mais l’expérience était originale et somme toute, très appréciée.

Cette fois, nous avons pris le train-couchette, et près de 12 heures plus tard, nous arrivions dans la ville natale de Yin. Hefei est une petite ville qui s’est rapidement développée (comme beaucoup de villes en Chine). De quelques milliers d’habitants, il y a plus de 20 ans, époque ou Yin y vivait encore, c’est aujourd’hui 5 millions de personnes qui peuplent cette mégapole ! Se promener dans les rues vous fait découvrir à chaque carrefour des projets immobiliers, les immeubles y poussent par dizaines, comme des champignons. Les contrastes sont parfois frappants, mais le plus désolant est vraiment cette pollution, mêlée de poussière et de nuages qui semblent jaunâtres au travers des fenêtres de notre hôtel, le matin …

Même type de transport que la dernière fois, dans un décor très accidenté de montagnes percées de tunnels. Le train nous amène de nuit dans la la célèbre ville qui dessine l’histoire de la Chine. Xi’an (prononcer « Chïane »), est sans nul doute le centre historique de la chine. On y retrouve une vieille ville fortifiée, formée d’un rectangle d’environ 13 km de périmètre que nous avons parcouru en vélo (tandem), et dont la chaine du pédalier nous a lâchement quittés dans les derniers kilomètres ! Le soir, nous avons parcouru le quartier musulman et on y trouve plein de petits commerces de toutes sortes, colorés et odorants. Nous y avons mangé des plats épicés… Le lendemain, nous avions réservé deux places avec un voyage organisé afin d’y découvrir les fabuleux soldats d’argiles qui accompagnaient le tombeau du premier empereur, celui-là même qui unifia pour la première fois la Chine, en y apportant des changements majeurs, unifiant la langue et les mesures, créant des écoles et de nouvelles lois équitables pour tous, il inventa la poste, la monnaie papier, etc., et fit de la Chine un véritable empire du Milieu. Les soldats d’argile de Xi’an sont sans doute les plus connus dans le monde, et les rencontrer est encore plus impressionnant. Il faut préciser qu’aucun de ces soldats ne se ressemble, ils ont tous des visages différents… et faits très étranges, personne ne sait, même encore aujourd’hui, où sont passées les armes qui accompagnaient les soldats qui protégeaient la tombe funéraire. Pour la petite histoire, seuls, les grands dirigeants de pays sont autorisés à regarder dans les yeux les soldats d’argiles. Très prisé, notre guide nous compta qu’une seule des briques utilisées pour construire cette tombe funéraire vaudrait pour un collectionneur 3 fois son poids en or ! Mais les soldats que nous voyons ont aussi subi les ravages du temps, et se sont rapidement décolorés dès qu’ils furent exposés à l’air libre. C’est pour cette raison que les autres sites qui ont aussi été découverts, on a laissé les soldats dormir encore sous terre afin de les préserver, car la technologie actuelle ne permet pas de les restaurer efficacement afin qu’ils conservent leurs couleurs d’origine. Nous avons aussi visité l’ancien quartier général du dernier parti démocratique. Son histoire et les locaux sont préservés pour les touristes, ainsi que les trous de balle de revolver conservés sur les portes, les murs et les fenêtres avant que son dirigeant ne prenne la fuite pour se réfugier dans la montagne. Mais nous n’avons vu là qu’une partie de l’histoire contenue à Xi’an, et plusieurs jours de plus auraient certainement été nécessaires pour compléter nos connaissances… malheureusement, notre planification fut assez serrée 😉

À moins de 2 heures d’avion, nous arrivâmes à Beijing (Pékin). Étrangement, le climat fut particulièrement clément et la pollution bien moins présente que dans les villes précédemment visitées. Il y avait aussi peu de construction en comparaison de nos expériences précédentes. En fait, Beijing a été modelée et transformée pour les Jeux olympiques de 2008. C’est une belle grande ville propre, agréable, emprunte aussi d’histoire et de places merveilleuses à visiter. Une particularité des villes plus au nord de la Chine comme Beijing, c’est le changement brutal et radical de la météo. Sous un soleil de plomb, nous avons visité les lieux sacrés ou les anciennes dynasties d’empereurs qui priaient. Sans crier gare, et en moins de 5 minutes, le ciel s’est brusquement empli de nuages presque noirs et la température chuta tout aussi brutalement. Pas d’orage ni de pluie, mais le soleil fut définitivement remplacé par de lourds cumulus chargés d’humidité…

Bien entendu, nous avons visité la place « Tien An Men », la cité interdite (rien que pour traverser cette cité, véritable ville dans une ville, il nous a fallu plus de 2 heures !). Un peu comme le Louvre à Paris, prévoyez au moins une journée pour visiter cette magnifique place. Et de tous les monuments historiques que la Chine offre, la grande muraille de Chine est, sans aucun doute, la plus impressionnante. En chinois : 长城 (Chángchéng) signifie littéralement la « longue muraille ». Avec un ami d’une amie à Yin, qui est photographe, nous avons découvert 3 sites de la grande muraille. Le premier très touristique, avec tous ces petits magasins qui vous vendent des t-shirts au logo de « Oui, j’ai gravi la grande muraille » (en anglais) … pour 1$, et les quelque 500 mètres de dénivellation à gravir sur des marches usées par le temps pour atteindre les remparts. Mais nous sommes aussi allés dans des endroits un peu plus reculés, là ou il faut traverser un barrage sur des briques qui dépassent de l’eau, prendre des petits chemins cachés et accessibles aux gens du coin, longer les murs et gravir sur une échelle de fer, le dernier rempart avant de nous retrouver enfin sur la grande muraille ! Bien entendu, à l’opposé des sites touristiques ou l’on rencontre des Français, des Allemands, grecs, espagnols, etc., ici seul un photographe au loin avait emmené un jeune coupe pour y prendre des photos de mariage, avec des remparts ancestraux en arrière-plan. Notre ami photographe, nous expliqua que justement, ces petites places, à l’abri des touristes, sont des endroits parfais pour y prendre des photos, car personne ou presque ne vient vous déranger, et rarement des cars de touristes ! Il faut savoir que les murs de la grande muraille de Chine font par endroit jusqu’à 9 mètres de haut, traversent 6 provinces et feraient entre 6700 et peut-être 8000 km de long ! Ce titanesque ouvrage fut réalisé à bras d’homme ! Ces fortifications militaires chinoises ont été construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et plusieurs endroits entre le Ve siècle av. J.-C. et le XVIe siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. Bien entendu pour les moins courageux et si le cœur vous en dit, il y a aussi des téléphériques qui vous emmènent sur les remparts du mur directement.

Le dernier jour fut passé au complexe du stade olympique de Beijing, avec le stade en nid d’abeilles, dessiné par les Français pour les Jeux olympiques de 2008. La planète a pu admirer ce chef-d’œuvre et nous avons visité les lieux. Pour 50RMB par personne, nous sommes même allés au centre du stade, ou sons, lumières et films rétrospectifs jouaient pour l’occasion. Être présent dans ce stade, vous offre quand même une drôle de sensation, un bien-être, un plaisir de pouvoir partager ce que le monde à fait durant ces moments mémorables… nous y étions !

Et voilà en quelques mots très condensés, notre périple en Chine. Personnellement j’ai beaucoup aimé. J’ai apprécié les habitudes, la culture, les gens, même si la communication passait toujours par mon interprète particulier, Yin, ma femme ;-), mais je retournerai dans ce pays, même les yeux fermés, car il y a à découvrir, plus de 5000 ans d’histoire et certainement le futur pour les nouvelles générations. Définitivement, la Chine va devenir bien plus que ce que les Chinois appellent eux-mêmes, le pays du milieu !

Quelques conseils pratiques si vous visitez la Chine :

  • Pour partir en Chine, vous avez besoin d’un visa et d’un lieu de chute (une adresse où vous allez séjourner). Pensez-y en premier lieu !
  • Réservez si possible à l’avance les hôtels où vous désirez rester. Vous bénéficierez souvent de tarifs très avantageux et éviterez les mauvaises surprises. Un site de référence à visiter pour trouver un hôtel : http://english.ctrip.com/ . Les hôtels sont classés selon les critiques des voyageurs, et nos choix ont toujours été faits sans surprises avec ce site. Beaucoup de Chinois l’utilisent quand ils voyagent !
  • Si vous changez votre argent avant de partir, faites-le idéalement dans un quartier chinois qui propose ce service, ou directement à la banque de Chine en Chine. Vous bénéficierez d’un meilleur taux en général ;
  • Si vous ne parlez pas la langue, n’hésitez pas à utiliser les services d’un guide. Ils sont là pour ça, ce n’est pas très cher et ils vous donneront une foule de détails culturels qui vous aideront à mieux connaitre les habitudes et tous les aspects de la vie de tous les jours ;
  • On vous dit souvent que les achats se négocient dans les magasins, surtout dans les petites boutiques de souvenirs. C’est vrai, mais … la négociation a certaines limites qu’il ne faut pas dépasser et il faut rester raisonnable dans les montants. Cette pratique est d’ailleurs normale dans pratiquement tous les petits magasins, sauf dans les grandes surfaces où, partout comme ailleurs, les prix sont déjà bas et fixés d’avance ;
  • Si vous achetez un billet de train, évitez les petits stands ou agences de voyages qui vendent les billets. Allez directement aux guichets de la station de train. Vous y ferez certainement la queue, mais vous paierez le juste prix ;
  • La circulation en général va vous sembler très anarchique la première fois, surtout dans les villes. Prenez le pas, et faites comme tout le monde ! 😉
  • Les taxis sont très abordables, n’hésitez pas à les utiliser ! Il ne vous en coûtera que l’équivalent de quelques dollars à chaque fois, ce n’est vraiment pas cher ! … mais bien souvent, il faut avoir quelques notions de chinois ou au moins l’adresse écrite en chinois sur un bout de papier … Préparez-vous et emportez un dictionnaire avec vous !

… et de tous les conseils que je pourrais vous offrir, soyez simplement curieux, essayez, testez la nourriture. Elle est bien plus saine que celle que l’on mange en Amérique du Nord, même si parfois elle semble « bizarre » !

 Les photos sont disponibles dans l’album …

Références :

 

 

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