Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 1

Fichier original disponible ici : MMQ0005.pdf

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Volume #1 – Numéro #5
Juin 1993

┌─ Centre d’édition ──────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

TechnoBytes BBS – (514)278-1963 – 14.4k/v.32bis
Ouvert 24h tous les jours de la semaine.

Adresses réseau: 101:190/0 1:167/223

La nouvelle ligne voix du MMQ, (514)495-2610 24h/24h 7jours/sem.
Laissez message sur répondeur si je suis indisponible. Merci!

Pour avoir la plus récente copie du MMQ, faites une requête de MMQ
sur TechnoBytes BBS au travers de votre mailer.

┌─ Édition, rédaction et montage ──────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

L’édition et le montage de cette copie a été effectuée
par Constantin Koutrias.

NOTE: Cette copie a été formatée pour impression.

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 2

┌─ Sommaire ───────────────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Note de l’éditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 1
Formulaire d’application pour le MMQ. . . . . . . . . . . Page 2
Les Ordinateurs et la CSST. . . . . . . . . . . . . . . . Page 4
Le TOP 5 des TAGLINES . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 19
Le principe de lecture hors-ligne . . . . . . . . . . . . Page 19
L’ACCVOL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 24
Les Annonces Classés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 30
Le TurboPascal de Jean Gravel (2e partie) . . . . . . . . Page 31

┌─ Note de l’éditeur ──────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Salut à vous tous!

Désolé du grand retard ce mois-ci pour le MMQ, mais disons que
le manque d’articles et le manque de temps m’ont complétement
mis le MMQ sur le tard. Aucune importance puisque j’ai eu
d’excellents collaborateurs de dernière minutes que j’aimerai
remercier publiquement soit Jean-François Paquin et François
Paquin qui ont bien su m’aider quand j’en avais de besoin.

Parlons maintenant du MMQ. Voici un extrait d’une annonce que
j’ai mis sur mon babillard qui mérite d’être publiée ici-même.

“Je profites de l’occasion qui m’est offerte pour lancer
un appel! Je recherche des écrivains d’articles pour le
MMQ. N’importe quel sujet, bien soutenu par son écrivain
et bon pour le MMQ qui se veut un journal télématique
d’intérêt général. Comment soumettre un article? Simple!
Envoyez-moi le par upload ordinaire ici-même en me
laissant un court message m’annonçant le sujet ainsi que
le nom de la filière uploadé. Si vous n’êtes pas sûr que
le sujet est intéressant pour mes lecteurs, n’hésitez
surtout pas à me laisser un commentaire avant de faire
votre article, de façon à ne pas perdre votre temps.

LE “dead-line” POUR L’ARRIVÉE DES ARTICLES SUR LE SBE

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 3

POUR FAIRE PARTIE DE L’ÉDITION DU MOIS SUIVANT EST LE
30 OU LE 31 VERS 22h.

Assurez-vous que la qualité du Français soit respectable
et qu’il y est le moins de fautes d’orthographes
possibles. (Vive les correcteurs :-))

Je lance aussi un appel! Je recherche quelques personnes
disponibles les fins de mois dans la soirée pouvant
m’aider à la révision du MMQ soit vérification des fautes
de syntaxe , d’orthographes etc… avec l’aide d’un
correcteur si le besoin semble. Cette personne recevra
une prime non-dévoilée à cette heure.

Merci de votre attention!”

Les opérateurs de babillard qui lisent ceci, j’apprécierai
grandement si vous pouvez annoncer cet extrait sur un écran
de votre babillard. Merci encore de votre collaboration.

A la demande générale le format des prochains numéros du
MMQ sera le ZIP de PKZIP 1.1 de PKWARE Inc. Ceci dans un
but d’être compatible avec d’autres ordinateurs tels que
les MACintoshs. Aux opérateurs de babillard je leur prierai
de reconvertir les anciens numéros à ce format. Merci!

Comme vous le voyez ci-haut c’est pas si compliqué d’aider
votre journal télématique même si l’article mesure que
quelques lignes… le MMQ tiens compte de toutes les
candidatures d’articles.

Sur ce, je vais vous laissez passer de bonnes vacances et
faites attentions à vous!!! Bonne lecture!

Constantin Koutrias

┌─ Formulaire d’application du MMQ ────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

J’aimerai recevoir le MicroMensuel du Québec au travers de
mon “mailer” dès sa sortie. Je consens à ce qu’il soit mit
en HOLD sur TechnoBytes BBS si je suis longue distance
de TechnoBytes BBS. Je ferai un poll à tout les 1er du mois.

Nom du babillard: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Nom de l’opérateur: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro du babillard: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro de l’opérateur: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Adresse réseau: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Ville: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 4

A envoyer sous forme NetMail sur TechnoBytes BBS.
Merci de votre attention.
Constantin Koutrias

┌─ Les Ordinateurs et la CSST ─────────────────────────────────┐
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AMÉNAGEMENT DE POSTES DE TRAVAIL A ÉCRAN CATHODIQUE

CSST Commission de la Santé et la Sécurité du Travail

La présente brochure a été conçue et réalisée par
Pierre Robert et Claude St-Pierre

en collaboration avec

Ronald Landry
Mario Masson
Jean-Claude Théroux

Dépôt légal – 2e trimestre 1987
Bibliothèque nationale du Québec
ISBN 2-550-17209-4

─────────────────────────────────────────────────────────────────────
Table des matières
─────────────────────────────────────────────────────────────────────

Introduction……………………………………………… 1

Les facteurs d’aménagement…………………………………. 3

L’éclairage…………………………………………….. 4

Le terminal…………………………………………….. 7

La configuration du poste de travail………………………. 10

Le niveau de travail…………………………………… 12

La hauteur de la surface de travail……………………… 13

Le siège et l’appui-pieds………………………………. 14

La distance et l’angle de visionnement…………………… 15

Conclusion……………………………………………….. 16

Questionnaire d’évaluation de l’aménagement

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 5

d’un poste de travail à écran cathodique……………………. 17

Bibliographie…………………………………………….. 19

Bureaux de la Commission de la santé
et de la sécurité du travail………………………………. 20

─────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 1 –

Introduction
────────────

Les écrans cathodiques sont de plus en plus répandus dans notre so-
ciété, et leur nombre augmente rapidement. C’est au cours des années
70 qu’on a commencé à en voir la généralisation et corollairement, les
problèmes reliés à leur usage. Or, depuis 1975, plusieurs études ont
été menées sur le sujet. Elles concernaient l’analyse des plaintes
des employés travaillant sur écrans cathodiques. Ces plaintes port-
aient sur les principaux facteurs d’aménagement: l’éclairage, le ter-
minal (ensemble écran-clavier) et la configuration même du poste de
travail.

Bien que la présente brochure n’ait pas pour but de faire le point
sur l’ensemble des problèmes et des facteurs reliés au travail sur
écrans cathodiques, elle propose néanmoins un aménagement fonctionnel
des postes de travail qui en comportent. Elle présente une série de
recommandations qui devaient permettre aux comités de santé et de sé-
curité du travail, aux employeurs et aux travailleurs des différentes
unités où se trouvent des écrans cathodiques de planifier et de corri-
ger, s’il y a lieu, les conditions de travail auxquelles sont soumis
les utilisateurs.

La présente brochure ne constitue en rien un règlement et le contenu
n’en est pas obligatoire.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 3 –

Les facteurs d’aménagement
──────────────────────────

La présente brochure expose des notions reliées à l’aménagement de
locaux et de postes de travail avec terminaux à écran cathodique.
Elle vise en outre à favoriser l’acquisition et l’aménagement des ter-
minaux les mieux adaptés aux utilisateurs(1).

Les principaux facteurs d’aménagement dont il faut tenir compte
sont les suivants:

■ l’éclairage

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 6

■ le terminal (ensemble écran-clavier)
■ la configuration du poste de travail (avec écran cathodique).

(1) Pour de plus amples renseignements, consultez la bibliographie
en fin de brochure.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 4 –

L’éclairage
───────────

La plainte la plus fréquente concernant le travail sur écran catho-
dique touche la fatigue visuelle(1). Les niveaux d’éclairage général
(éclairement), d’éclairage de l’écran (luminance du fond et des carac-
tères) ainsi que les phénomènes de reflet et d’éblouissement sont les
principales causes de la fatigue visuelle. Plusieurs documents en
traitent, et une synthèse de la question a déjà été faite(1). Les
auteurs y font les recommandations suivantes concernant l’aménagement
de l’éclairage.

Disposition du local

Considérant le fait que la vision à l’infini repose les muscles
oculaires, le local où s’exécute le travail sur écran cathodique doit
être aménagé de telle sorte qu’il permette à l’opérateur de regarder
sans se déplacer, à une distance de plus de six mètres.

Un niveau d’éclairement de 100 à 500 lux(2) est généralement cons-
eillé pour l’éclairage du local. Dans le cas où les luminaires ne
sont pas munis de diffuseurs appropriés, il est préférable qu’ils
soient placés perpendiculairement au plan de travail et que l’angle
de défilement soit supérieur à 30°.

(1) Les chiffres renvoient à la bibliographie numérotée en page 19.
(2) Lux: flux lumineux de 1 lumen au mètre carré.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 5 –

L’éclairage général doit être complétée par un éclairage individuel
afin d’assurer un minimum d’éclairement sur les documents consultés.
Cet éclairage individuel doit fournir un niveau d’éclairement variable
de la surface de travail en fonction des besoins de l’utilisateur. Ce
point est particulièrement important, car les besoins en éclairage
augmentent avec l’âge.

D’après A. Laville(1), l’illustration suivante montre l’aménagement

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 7

de l’éclairage général dans le cas où les luminaires ne sont pas munis
de diffuseurs appropriés.

┌───────────────────────────────────────────────────────────────┐
│ __/ │
│ ___/ │
│ ___/ │
│ ___/ │
│ __/ │
│ ___/ 30° Angle de défilement │
│ _ _/ (doit être supérieur à 30°) │
│ (_)────────────────────────────────────────────────┤
│ | ▄████ │
│ ┌┤|—▄▄▄▄▀▀▀▀▀ │
│ │ +—. │
│ └░░░░ \ │
│ _│_ \_ │
│ // \\ │
│ │
└───────────────────────────────────────────────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 6 –

Sources d’éblouissement et de reflets

■ Il ne faut pas placer les opérateurs face à une fenêtre, et il ne
faut pas disposer les sources lumineuses directement dans leur champ
de vision quand ils travaillent ou qu’ils lèvent simplement le
regard du plan de travail.

■ Des rideaux semi-opaques doivent voiler les fenêtres afin de ré-
duire l’éblouissement indirect provenant de la réflexion de la lumi-
ère extérieure sur les murs et l’ameublement.

■ Les surfaces de travail ne doivent pas comporter de vitres, de
micas ou de vernis, tous fortement réfléchissants. Il est au con-
traire préférable qu’elles présentent un fini mat.

■ Les documents de travail doivent être antireflets (ex. papier mat).

■ Les sources d’éclairage individuel et les luminaires ne doivent
pas se réfléchir sur la surface de l’écran ou du plan de travail.

■ L’écran cathodique ne doit pas être placé à contre-jour d’une fenê-
tre ou d’un mur réfléchissant.

■ S’il existe trop de reflets à un poste de travail, le terminal
peut être muni d’un protège-écran (au-dessus) ou d’un filtre qu’on
doit nettoyer régulièrement. Il peut être avantageux de simplement
réaménager le poste.

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 8

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 7 –

Le terminal
───────────

Une des composantes majeures d’un poste de travail à écran catho-
dique est le terminal lui-même. Il est donc important que celui-ci
soit construit de façon telle qu’il puisse annuler ou à tout le moins
atténuer les quatre éléments suivants:

■ rayonnement ionisant
■ fatigue musculaire
■ fatigue auditive
■ fatigue visuelle.

Le rayonnement ionisant est principalement causé par une trop
grande émission de rayon X. Afin de prémunir l’utilisateur contre ces
rayonnements, l’employeur doit s’assurer auprès du fournisseur que le
terminal réponde aux normes suivantes:

a) la limite maximale d’émission de rayons X doit être de 0,5 milli-
roëntgen à l’heure, à une distance de 5 centimètres de l’enveloppe ex-
térieur de l’écran;

b) le terminal doit être muni d’un dispositif de sécurité permettant
l’interruption automatique de toute augmentation subite de la tension
à l’intérieur de la lampe-écran.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 8 –

La fatigue musculaire est principalement causée par la posture à
l’écran. Pour la combattre, il est conseillé d’apporter une attention
particulière à la configuration du poste de travail. Un terminal doté
d’un clavier mobile permet plus de souplesse dans l’ajustement du
poste, d’où une fatigue posturale réduite.

La fatigue auditive, quoique causée principalement par un environn-
ement bruyant, peut être accentuée par le terminal lui-même. D’autre
part, une fatigue d’origine auditive peut provenir du bruit d’un ven-
tilateur de refroidissement ou du bourdonnement émis par un transfor-
mateur. Bien qu’atténués, ces bruits peuvent à la longue gêner l’uti-
lisateur, en particulier si son travail exige une grande concentra-
tion.

La fatigue visuelle est le principal symptôme observé chez les uti-
lisateurs d’écrans cathodiques.

Le tableau synthèse qui suit donne les principales causes de la

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 9

fatigue visuelle et suggère les correctifs pour les neutraliser.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 9 –

CAUSES CORRECTIFS
────────────────────────────────────────────────────────────────────

a) Contraste insuffisant – Contrôle de contraste;
Contraste: différence de – Ajustement de la mise au
luminance entre les point.
caractères et le fond de
l’écran.

b) Luminance exagérée – Contrôle de brillance;
Luminance: quantité de – Phosphore du type P39
lumière émise par la préférablement.
surface de l’écran.

c) Présence de réflexion – Écran antireflets;
Réflexion: changement – Clavier antireflets;
de direction des ondes – Boîtier d’écran antireflets.
sur une surface réfléchis-
sante.

d) Caractères difficiles à – Espacement des caractères
lire (8 caractères au pouce ou
25 mm);
– Matrice ayant un minimum
de 63 points (hauteur: 9 pts,
largeur: 7 pts);
– Caractères stables (sans papil-
lotements), taux de régéné-
ration des caractères = 50
fois/seconde au minimum;
– Hauteur des caractères, envi-
ron 0,16 pouce ou 4 mm;
– Largeur des caractères; envi-
ron 0,12 pouce ou 3 mm;
– Épaisseur du trait et hauteur:
rapport entre 1:8 et 1:10;
– Diagonale de l’écran de
visualisation: 15 pouces ou
38 cm au minimum;
– Capacité d’affichage de 1920
caractères (24 lignes, 80 ca-
ractères par ligne);
– Éviter d’utiliser des terminaux
dont les caractères sont faci-
lement confondants
(ex: S et 5).

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 10

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 10 –

La configuration du poste de travail
────────────────────────────────────

Pour déterminer la configuration d’un poste de travail à écran
cathodique on doit tenir compte de plusieurs éléments: la charge de
travail, les mouvements, les outils disponibles, etc. Ces éléments
sont liés et leur connaissance ne peut que faciliter la planification
lors de l’aménagement.

La morphologie des opérateurs est très diverse. Tout comme dans la
population générale, en effet, des variations importante de taille et
de portée de bras font que des appareils et des postes de travail peu
ajustables imposent à certaines personnes des contraintes de posture
qui, selon leur ampleur et leur durée, peuvent causer des fatigues
excessives, des douleurs.

“La fatigue ou la tension ressenties par l’utilisateur d’une con-
sole de visualisation peuvent être dues en grande partie à sa tenue
corporelle en position assise de travail. La conception des postes
doit tenir compte d’une part de la position et de la liberté de mou-
vement requises par les mains, les bras, les jambes, la tête; d’autre
part, des distances de vision appropriées pour utiliser l’écran, le
clavier et divers accessoires (porte-copie, téléphone, etc.). Cela
entraîne des exigences spécifiques en ce qui concerne le niveau du
plan de travail, la hauteur du bureau et du siège, la position des
bras, le repose-pieds, les supports de documents, etc. Ces éléments
sont essentiels pour le bon agencement d’un poste de travail.”(1)

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 11 –

On voudra bien noter que les valeurs présentées dans le présent
document n’indiquent qu’un ordre de grandeur. Ce qu’il faut en re-
tenir ce sont les principes en cause, dont le principal demeure la
souplesse du système, de façon à pouvoir l’ajuster à chaque
utilisateur.

Un document(1) paru en 1980 énonce les principaux paramètres qu’il
faut retenir, les discute et propose des valeurs guides qui devraient
permettre d’obtenir un poste de travail ajustable à la grande majori-
té des utilisateurs. Les paramètres suggérés dans l’illustration
suivante sont tirés de ce document.

┌────────────────────────────────────────────┬───────────────────────┐
│ │ ░░░▒▓ Légende ▓▒░░░ │
│ Angle de visionnement │ │
│ ___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ │(A) Niveau de travail │

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 11

│ │ │ _ .──────┐ │ (22-25 cm) │
│ │___│ │ – _ 20° / │ │ │
│ │ │- _ / Ecran │ │(B) Hauteur de l’espace│
│ ├─┐ (C) – _└────────┘ │ de l’assise │
│— ╔═)│ │ │ │ (65-69 cm) │
│ ╠═)│ └───────┐…… _ _ _ _ _ _ _ _ │ │
│(A) ║ │ ═════════════ │(C) 45-50 cm │
│ ║ └─────────. _ _ _ __ _ _ _ _ │ │ │
│— ╚═░░░░░░░░░░ \ │ (E) │(D) Hauteur de l’assise│
│ ║ \ (B) (D) │ (45-52 cm) │
│ __║__ \__ │ │ │ │
│ / /|\ \ ═══ __ _ _ _ _ │(E) Hauteur de la │
│ │ surface de travail │
│ │ (72-75 cm) │
│ │ │
└────────────────────────────────────────────┴───────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 12 –

Le niveau de travail
────────────────────

Le niveau de travail est défini comme étant la distance entre le
dessous des cuisses (surface de l’assise) et la paume de la main. Ce
niveau détermine la liberté des cuisses et des genoux, tout en permet-
tant un angle de travail convenable pour les bras, angle égal ou
légèrement supérieur à 90°. Le niveau de travail devrait se situer
entre 22 et 25 cm de hauteur. Pour augmenter la latitude d’ajustement
, il faut chercher à minimiser l’épaisseur de la table de travail et
du clavier.

Il y a lieu d’insister sur l’importance de disposer d’un clavier
mince:

“Une table réglable en hauteur ne peut pas compenser les inconvé-
nient d’un clavier trop épais. Pour obtenir une hauteur de travail
correcte, rien ne remplace les avantages d’un clavier mince.”(1)

┌───────────────────────────────────────────┬────────────────────────┐
│ │ ░░░▒▓ Légende ▓▒░░░ │
│ │ │
│ ___ │ (A) Niveau de travail │
│ │ │ .──────┐ │ (22-25 cm) │
│ │___│ / │ │ │
│ │ / Ecran │ │ (B) Angle de travail │
│ ├─┐─┐ (B) └────────┘ │ pour les bras │
│ ╔═)│ └──¬─────┐ ┐-_-_-_-_-_-_-_- – – │ │
│ ╠═)│ ______│_ _ _ _ _ __ _ _(C) │ (C) Hauteur du clavier │
│ ║ │ ═════════════ (A) ├────────────────────────┘
│ ║ └─────────. _ _ _ _ _ _ _ _ _ │

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 12

│ ╚═░░░░░░░░░░ \ │
│ ║ \ │
│ __║__ \__ │
│ / /|\ \ ═══ │
│ │
│ │
│ │
└───────────────────────────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 13 –

La hauteur de la surface de travail
───────────────────────────────────

Bien qu’une surface de travail ajustable soit plus souple, il existe
dans la majorité des cas des bureaux fixes. Ces surfaces fixes peuvent
toutefois permettre un aménagement conforme si leur hauteur est correc-
tement fixée et si les autres éléments d’appui du système (siège-sol)
peuvent s’ajuster. La hauteur de la surface de travail est importante
pour permettre la liberté de mouvements des jambes et l’ajustement du
niveau de travail du clavier. La surface de travail devrait être
ajustable en hauteur au moins entre 72 et 75 cm du sol, avec un espace
libre réservé aux jambes entre 65 et 69 cm.

┌───────────────────────────────────────────┬─────────────────────────┐
│ │ ░░░▒▓ Légende ▓▒░░░ │
│ │ │
│ ___ │ (A) Hauteur de │
│ │ │ .──────┐ │ l’espace libre │
│ │___│ / │ │ (65-69 cm) │
│ │ / Ecran │ │ │
│ ├─┐ └────────┘ │ (B) Hauteur de la │
│ ╔═)│ └────────┐ ┐ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ │ surface de travail │
│ ╠═)│ ______│ │ (72-76 cm) │
│ ║ │ ═════════════ │ ├─────────────────────────┘
│ ║ └─────────. │ │ │
│ ╚═░░░░░░░░░░ \ │ (B) │
│ ║ \ (A) │ │
│ __║__ \__ │ │ │
│ / /|\ \ ═══ __ _ _ _ _ _ _ _ │
│ │
│ │
│ │
└───────────────────────────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 14 –

Le siège et l’appui-pieds
─────────────────────────

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 13

La hauteur du siège doit être réglée de façon à ce que les avant-
bras puissent se trouver à l’horizontale lors du travail sur le cla-
vier. L’assise doit être ajustable en hauteur au moins entre 45 et 52
cm du sol. Les pieds doivent reposer, sans effort, à plat sur le sol
ou sur un appui-pieds, de façon à minimiser les efforts exigés pour
garder une position stable et qui deviennent rapidement contraignants.

Pour de plus amples renseignements sur ce sujet, veuillez consulter
le guide ‘Sièges de bureau(1)’, publication de la Commission de la
Santé et de la Sécurité du Travail.

Les appui-pieds doivent être ajustable en hauteur entre 0 et 5 cm
et en inclinaison entre 10° et 15°. Ils doivent être assez larges
pour permettre le mouvement des jambes, ce qui réduit la fatigue dans
les cuisses. En effet, cette fatigue origine généralement d’une pres-
sion exercée sur les cuisses par le rebord de l’assise qui remonte
trop ou d’un mauvais ajustement de la hauteur du siège qui coupe la
circulation sanguine dans les jambes.

┌───────────────────────────────────────────┬────────────────────────┐
│ │ ░░░▒▓ Légende ▓▒░░░ │
│ │ │
│ ___ │ (A) Hauteur de │
│ │ │ .──────┐ │ l’assise │
│ │___│ / │ │ (45-52 cm) │
│ │ / Ecran │ ├────────────────────────┘
│ ├─┐ └────────┘ │
│ ╔═)│ └────────┐ ┐ │
│ ╠═)│ ______│ │
│ ║ │ ═════════════ │
│ ║ └─────────. _ _ _ _ _ _ _ _ _ │
│ ╚═░░░░░░░░░░ \ │ │
│ ║ \ (A) │
│ __║__ \__ │ │
│ / /|\ \ ═══ _ _ _ _ │
└───────────────────────────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 15 –

La distance et l’angle de visonnement
─────────────────────────────────────

Les changements dans la distance de visionnement, (c’est-à-dire
distance oeil-écran et distance oeil-document), nécessitent une adapt-
ation de la mise au point visuelle. Répétés régulièrement et rapide-
ment, ces changements peuvent causer une fatigue oculaire et obliger
une lecture dans des conditions non optimales. Les changements dans
l’angle de visionnement impliquent des inclinaisons et des redresse-
ments de la tête qui peuvent être source de fatigue. Il y a donc lieu

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 14

d’éliminer le plus possible les variations dans la distance et l’angle
de visionnement.

A cette fin, l’usage d’un support à copie flexible et ajustable,
pouvant présenter les documents à la même distance et dans le même
angle que celui de la lecture de l’écran, peut s’avérer une mesure
très pratique.

L’angle de visionnement recommandé pour le travail avec écran
cathodique est de l’ordre de 20° sous l’horizon; ceci peut être obtenu
en faisant varier la hauteur de l’écran.

┌─────────────────────────────────────────────┬──────────────────────┐
│ │ ░░░▒▓ Légende ▓▒░░░ │
│ Angle de visionnement │ │
│ ___ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ │ (A) Distance de │
│ │ │ _ .──────┐ │ visionnement │
│ │___│ │ – _ 20° / │ │ (40-50 cm) │
│ │ │- _ / Ecran │ ├──────────────────────┘
│ ├─┐ (A) – _└────────┘ │
│ ╔═)│ └───────┐ │ │
│ ╠═)│ ________│ │
│ ║ │ ═════════════ │
│ ║ └─────────. │
│ ╚═░░░░░░░░░░ \ │
│ ║ \ │
│ __║__ \__ │
│ / /|\ \ ═══ │
└─────────────────────────────────────────────┘

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 16 –

Conclusion
──────────

Les propositions contenues au présent document ne représentent
qu’un modèle parmi d’autres. Aussi ne faudra-t-il pas hésiter à vous
en éloigner si l’aménagement d’un poste de travail l’exige. Le seul
but de l’exercice est d’assurer protection et confort aux utilisateurs
des terminaux à écran.

Afin de faciliter l’analyse de postes de travail existants, un
questionnaire suit en annexe.

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 17 –

Questionnaire d’évaluation de l’aménagement d’un poste de travail
à écran cathodique(1)
─────────────────────────────────────────────────────────────────

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 15

Bureau, appui-pieds │ oui│ non│
│ │ │
1 Y a-t-il suffisamment de surfaces de travail? │ │ │
│ │ │
2 Est-ce que ces surfaces de travail sont d’une aire │ │ │
suffisante? │ │ │
│ │ │
3 Est-ce que tous les objets à manipuler sont à portée │ │ │
de bras? │ │ │
│ │ │
4 Est-ce que la hauteur de la surface de travail se │ │ │
situe entre 72 et 75 cm du sol? │ │ │
│ │ │
5 Cette surface a-t-elle un fini mat? │ │ │
│ │ │
6 La hauteur de l’espace réservé aux jambes est-elle │ │ │
d’au moins 65 cm? │ │ │
│ │ │
7 Est-ce que le revers de la surface de travail est │ │ │
libre de toute obstruction? │ │ │
│ │ │
8 Est-ce que l’espace réservé aux jambes a une largeur │ │ │
d’au moins 80 cm? │ │ │
│ │ │
9 Est-ce que cet espace a une profondeur d’au moins │ │ │
70 cm? │ │ │
│ │ │
10 Est-ce qu’il y a un espace suffisant réservé au │ │ │
rangement des documents, livres et effets personnels? │ │ │
│ │ │
11 Est-il possible pour l’opérateur de réorganiser son │ │ │
espace de travail? │ │ │
│ │ │
12 Serait-il nécessaire de fournir un appui-pieds? │ │ │
│ │ │
13 S’il y en a, est-il ajustable │ │ │
– en hauteur? │ │ │
– en inclinaison? │ │ │
│ │ │
14 Est-ce que l’appui-pieds peut être facilement et │ │ │
rapidement ajusté? │ │ │
│ │ │
15 L’appui-pieds a-t-il une surface suffisante pour │ │ │
permettre la liberté des mouvements? │ │ │
│ │ │
16 La surface de l’appui-pieds est-elle recouverte │ │ │
d’un matériau antidérapant? │ │ │

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 18 –

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 16

Sièges │ oui│ non│
│ │ │
17 La hauteur de l’assise est-elle ajustable facilement │ │ │
et sans effort? │ │ │
│ │ │
18 L’angle de l’assise est-il ajustable facilement? │ │ │
│ │ │
19 Le devant de l’assise remonte-t-il trop de façon │ │ │
qu’une partie du poids du corps repose sur les │ │ │
cuisses? │ │ │
│ │ │
20 La surface de l’assise est-elle bien rembourrée? │ │ │
│ │ │
21 La hauteur du dossier est-elle ajustable? │ │ │
│ │ │
22 Le dossier peut-il facilement être ajusté vers │ │ │
l’avant ou vers l’arrière. │ │ │
│ │ │
23 Les ajustements peuvent-ils être faits facilement │ │ │
en position assise? │ │ │
│ │ │
24 Est-ce que le siège est stable (lors de mouvements │ │ │
en extension, le corps a-t-il tendance à se │ │ │
renverser)? │ │ │

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 19 –

Bibliographie
─────────────

1 Rosenbaum, L;
Health Effects of Video Display Terminals:
The Non Radiation Problems
Dept. of Public Health, City of Toronto, 1981, 30 pp.
(MO-21146)*

2 Ghys, C; Lefebvre – Primeau, L.;
Étude ergonomique d’un poste à écran cathodique
École polytechnique de Montréal
Génie industriel, 1979, 209 pp.
(MO-001705)

3 Laville, A;
Étude ergonomique du travail
Conservatoire national des arts et métiers
Laboratoire de physiologie du travail
(MO-003480)

4 Cakir, A; Hart, D.J.; Stewart, T.F.M.;

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 17

Les terminaux à l’écran: agencement, ergonomie,
organisation
Les éditions d’organisation, 1980, 292 pp.
(MO-008962)

5 Landry, R.;
Sièges de bureau (guide série 4)
Commission de la Santé et de la Sécurité du Travail

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 20 –

Bureaux régionaux de la Commission de la Santé et de la Sécurité
du Travail
────────────────────────────────────────────────────────────────

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE ESTRIE

33, rue Gamble Ouest 1335, rue King Ouest
ROUYN (Québec) SHERBROOKE (Québec)
J9X 2R3 J1J 2B8
(819) 797-6191 (819) 821-5000
Télex 057-46549 Télex 058-36158

1355, chemin Sullivan GASPÉSIE-
VAL-D’OR (Québec) ILES-DE-LA-MADELEINE
J9P 1M2
(819) 824-2724 144, boulevard Gaspé
C.P. 5000
BAS-SAINT-LAURENT GASPÉ (Québec)
G0C 1R0
180, rue des Gouverneurs (418) 368-5510
RIMOUSKI (Québec)
G5L 8G1 200, boulevard Perron Ouest
(418) 722-3717 NEW-RICHMOND (Québec)
G0C 3B0
COTE-NORD (418) 392-5091

Au Grand Passage ILE-DE-MONTRÉAL
690, boulevard Laure
Bureau 20 2, complexe Desjardins
SEPT-ILES (Québec) Tour de l’Est, 27e étage
G4R 4N8 C.P. 3, succursale Desjardins
(418) 962-7031 MONTRÉAL (Québec)
H5B 1H1
595, boulevard Laflèche (514) 873-3990
Secteur Mingan Télex 052-5342
BAIE-COMEAU (Québec)
G5C 1C4 LANAUDIERE
(418) 589-6921
432, rue de Lanaudière

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 18

JOLIETTE (Québec)
J6E 7X1
(514) 759-8080
Télex 052-68658

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
– Page 21 –

LAURENTIDES NOUVEAU-QUÉBEC

1000, rue Labelle Case postale 690
SAINT-JÉROME (Québec) RADISSON (Québec)
J7Z 5N6 J0Y 2X0
(514) 431-4000 (0) 638-8978

LAVAL OUTAOUAIS

1700, boulevard Laval 15, rue Gamelin
LAVAL (Québec) HULL (Québec)
H7S 2G6 J8Y 6N5
(514) 668-7400 (819) 778-8600
Télex 052-4554 Télex 053-3518

MAURICIE- QUÉBEC
BOIS-FRANCS
1, parc Samuel-Holland
1055, boulevard des Forges QUÉBEC (Québec)
2e étage, bureau 200 G1S 4R7
TROIS-RIVIERES (Québec) (418) 643-6319
G8Z 4J9 Télex 051-2332
(819) 372-3400
122, rue Notre-Dame Nord
MONTÉRÉGIE THETFORD-MINES (Québec)
G6G 2J8
25, boulevard Lafayette (418) 338-0181
LONGUEUIL (Québec)
J4K 5B7 SAGUENAY-
(514) 679-8390 LAC-SAINT-JEAN
Télex 052-4507
Place du Fjord
78, rue Court 901, boulevard Talbot
GRANBY (Québec) CHICOUTIMI (Québec)
J2G 4Y5 G7H 6P8
(514) 378-7971 (418) 696-5200

26, place de l’Entraide 913, boulevard Sacré-Coeur
SOREL (Québec) C.P. 1016
J3P 7E3 SAINT-FÉLICIEN (Québec)
(514) 743-2727 G8K 1S1
(418) 679-5463
7, rue Baie

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 19

VALLEYFIELD (Québec)
J6S 1X3
(514) 371-8911

──────────────────────────────────────────────────────────────────────
Textes transcrit par Jean-Francois Paquin – La Vallée des Rois BBS
──────────────────────────────────────────────────────────────────────

┌─ Le TOP 5 des taglines ──────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

1. Attention! Pour gagner immédiatement 1,000,000$ composez le 1-800-365
2. ebius. Voici une réplique de Mobius. Voici une réplique de M …
3. Le but de la nature humaine, c’est l’humanité.
4. Mary had a little RAM — only about a MEG or so.
5. Les amis sont des voleurs de temps!

Avis à tous ceux qui se reconnaissent. 🙂

┌─ Le principe de la lecture hors-ligne ───────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Les lecteurs Hors-lignes un outil indispensable pour tous ceux
qui s’intéresse à la messagerie. Ce texte s’adresse à tous ceux qui
n’ont jamais expérimenté les portes de courrier.

Il est fort probable que vous ayez un jour ou l’autre, pendant
une communication avec un babillard, visionner quelque messages
soit dans une base local du babillard ou encore dans une base
réseau. Et peut-être aussi avez-vous répondue à quelques messages.

Comme votre temps est limité vous n’avez pu répondre ou lire
tous les messages qui vous intéressaient. Une alternative
intéressante existe pour vous faciliter la chose. Dans le menu du
babillard que vous fréquenter il y a une section “message” et une
porte appeler “QWK” (il y a aussi d’autre comme BlueWave, XRS, OPX
(Silver Xpress) mais nous nous en tiendrons ici qu’à la porte QWK.
Les autres fonctionnant sensiblement de la même façon.

Lorsque vous allez dans la porte de messagerie, vous devez
d’abord faire les configurations nécessaires pour la préparation de
des “paquets” que vous pourrez ensuite recevoir sous la forme d’un
fichier.

Voici un exemple de menu que vous retrouverez sur votre babillard
pour faire la configuration de vos paquets.

╔════════════█ CONFIGURATION DE LA PORTE MKQWK █════════════════╗

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 20

║ ║
║ (N) ouveaux fichiers ON/OFF ║
║ (S) creens ON/OFF ║
║ (B) ulletins ON/OFF ║
║ (L) imite du nombre de messages ║
║ (C) onférence (nombre de messages par…) ║
║ (D) Voir la configuration ║
║ (T) ype de paquet ║
║ (V) érifier si l’on désire le paquet ON/OFF ║
║ (P) rotocole de transfert à utiliser ║
║ (A) rchiveur à utiliser ║
║ (F) lag sur les messages lus ON/OFF ║
║ (O) Recevoir vos messages ║
║ (Y) Votre courrier partout ║
║ (Z) éro messages dans le paquet ON/OFF ║
║ (Q) uitter (retour au menu MKQWK) ║
╚═══════════════════════════════════════════════════════════════╝

(N) ouveaux fichiers ON/OFF
Dans votre paquet vous recevez la liste des nouveaux fichiers
disponible sur le babillard

(B) ulletins ON/OFF
possibilité de recevoir un bulletin des activités du babillard
(changements, message de l’opérateur etc.)

(L) imite du nombre de messages
Vous choisissez ici le nombre de messages au total que vous
recevrez dans votre paquet.

(C) onférence (nombre de messages par…)
Ici vous noter le nombre de message par conférences. Ne peut
excéder nombre de messages total. Si vous avez choisi quatre
conférences et que vous demandez pour chacune d’elle 50
messages; le total des messages devrait être égal ou supérieur
à 200.

(D) Voir la configuration
Ré-affiche vos choix de configuration. Vous pouvez aussi y
apporter les corrections nécessaires.

(V) érifier si l’on désire le paquet ON/OFF
Lorsque le babillard à préparer votre paquet et qu’il est
près à vous l’envoyer , il vous demande si vous le désirer.
Si vous avez répondue OUI, le transfert débute. Si par contre
vos répondez NON , il déplace vos pointeurs à la fin de celui
ci (voir plus bas pour les pointeurs)

(P) rotocole de transfert à utiliser
Ici vous choisissez le mode de transfert pour recevoir votre
fichier (paquet de message) ex.: ZModem, XModem,Kermit

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 21

(A) rchiveur à utiliser
Pour gagner du temps, le paquet que vous recevrez sous forme
de fichier seras archivez. C’est à dire que les espaces sont
supprimer et remplacer par des codes. Ils seront restaurés
lorsque le paquet sera dé-archiver. (Voir plus bas pour les
archives) Vous devez sélectionner le mode d’archivage parmi
ARJ,ZIP,LHZ,ARC,ZOO, etc.

(F) lag sur les messages lus ON/OFF
Vous indique si les messages on déjà été lu.

(O) Recevoir vos messages
Les messages que vous aurez écris, sur le babillard ou en
hors-ligne vous serons retourné.

(Y) Votre courrier partout
le babillard recherchera tous les messages qui vous ont été
adressés sur tous les conférences et les réseaux disponibles
sur le babillard.

(Z) éro messages dans le paquet ON/OFF
Vous indique si le paquet ne contient aucun message sur les
conférence choisie ou ceux qui vous auront été adressé.
Vous pouvez alors choisir de recevoir le paquet (voir plus
haut) ou non. Même si aucun message n’est présent, vous
recevrez les Bulletins, et la liste des nouveaux fichiers
disponible(en autant que vous les aurez demandez et que cette
option est disponible sur le babillard).

(Q) uitter (retour au menu MKQWK)
Vous quittez le menu de configuration et retourner au menu de
la porte MKQWK

╔════════════█ PORTE MKQWK █════════════════╗
║ ║
║ (C) Configuration des options ║
║ (D) ownload un paquet ║
║ (U) pload un paquet ║
║ (R) éajuster les pointeurs ║
║ (S) électionner les conférences ║
║ (I) nclure de l’aide dans le paquet ║
║ (G) oodBye & LogOff ║
║ (Q) uitter (retour au babillard) ║
║ ║
╚════════════════════════════════════════════╝

(C) Configuration des options
Menu précédent (configuration de la porte MKQwk

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 22

(D) ownload un paquet
Recevoir un paquet de message chez vous (sous forme de fichier
compressé).

(U) pload un paquet
Retourner un paquet de message sur le babillard (sous forme de
fichier compresse( vos réponses aux messages))

(R) éajuster les pointeurs
Avance ou recule les pointeurs de messages. Si par exemple dans
la conférence Générale vous avez lu le message portant le
numéros “2308” ; quand le babillard préparera un paquet pour
vous, il commencera à chercher les messages supérieurs à “2308”
et les inséreras dans votre paquet, il avancera le pointeur
jusqu’au dernier message qu’il vous aura envoyé. Lors de votre
appel suivant il ne prendras que les messages numérotés
plus haut que ceux que vous aurez déjà reçu. Ceci ce fera
automatiquement. Donc vous ne recevrez toujours que les messages
que vous n’aurez jamais lue. Si par-contre pour une raison ou
une autre vous voulez revoir des messages que vous avez déjà
lue; il vous est possible de reculer ces mêmes pointeurs. Le
babillard ne tiendras compte que de cet nouvel emplacement. Si
vous avez été plusieurs jours sans prendre de messages et que
vous ne voulez recevoir que les plus récents messages, il vous
suffit alors d’avancer vos pointeurs.

(S) électionner les conférences
Ici vous choisirez les conférences dans lesquels vous voulez
recevoir les messages. Différentes conférences sont
disponibles sur le babillard (général, local, humour etc) De
plus, vous pouvez aussi choisir des conférences réseau (elles
sont précédées des initiales du réseau comme FM-Général, IM-
Général, SN-Général)

(G) oodBye & LogOff
Vous quittez le babillard et vous êtes déconnecter.

(Q) uitter (retour au babillard)
Vous quittez la porte MKQWK et retourner au menu du babillard.

Quand vous aurez reçu votre paquet de courrier chez vous, vous
aurez tous le temps nécessaire pour lire les messages et y
répondre. Sans limite de temps…

Cependant avant de pouvoir le faire il vous faudra posséder un
dé-archiveur et un lecteur de messagerie hors ligne.

Un lecteur hors ligne (après configuration) ouvrira lui-même les
paquets (dé-Compression) et afficheras un à un les messages compris
dans le fichier. Lorsque vous recevez un paquet il porte le nom du

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 23

babillard et l’extension QWK (pour la porte QWK) ex. Tecnbyte. QWK
De cette façon si vous visiter plusieurs babillard et que vous y
prenez des paquets vous saurez ou retourner vos paquets de réponse.
Quand le lecteur hors ligne referme vos paquets. Il compresse le
fichier pour le retourner au babillard. Votre paquet de message
porteras le nom du babillard avec cette fois l’extension .REP
ex.: TecnByte.REP. C’est ce fichier que vous retournez, jamais
celui qui porte l’extension .QWK . Vous détruirez ce dernier ( QWK)
Lorsque vous aurez lu tous les messages et que vous y aurez
répondu.

Votre paquet (une fois décompresser) contiendra
plusieurs fichiers, inutiles pour vous, mais utile pour le lecteur
et la porte MkQWK. Ces fichiers contiennent les renseignements
utiles à la porte pour pouvoir replacer vos messages dans le bonnes
conférences (en autre). Cependant avec votre lecteur, vous n’avez
pas à vous occuper de ces fichiers (vous ne les verrais pas non
plus). Votre lecteur affichera seulement les messages. Quand vous
terminer une session, il place tous les indications nécessaires à
la porte dans les différents fichiers. Vous n’avez qu’as répondre
aux messages et à retourner (UPLOAD) votre fichier .REP à votre
babillard.

Voici quelque lecteur hors-ligne disponible :
OLX-TD ,
SLMR,
Blue-Wave,
LHL ( ce lecteur est fait à Rimouski et est en français)*

╔═══════█ NOTE █═════════════════════════════╗
║ Sur le réseau FM (FrancoMédia) dans la ║
║ conférence FM-LHL, il vous sera possible ║
║ de rejoindre l’auteur de ce logiciel ║
║ (Jean Gravel) si vous éprouver des ║
║ difficultés configurer le lecteur LHL. ║
╚════════════════════════════════════════════╝

Vous devriez pouvoir vous procurer facilement un lecteur hors ligne
sur le babillard que vous fréquenter. Certaines configurations sont
nécessaire avant de pouvoir se servir du lecteur. Pour cela vous
lirez le fichier habituellement nommer “LISEZMOI.DOC” , ou encore
“README.DOC”. Pour démarrer le lecteur chercher le fichier avec
l’extension .EXE (si il y a plus d’un fichier .EXE, choisir celui
qui porte le nom du lecteur) Sur la ligne de commande du DOS tapez
le nom du fichier sans l’extension.

Pour ce qui est de l’archiveur, si vous n’en possédez pas, il vous
seras possible de vous le procurer sur votre babillard.
Un archiveur est nécessaire pour pourvoir ouvrir les paquets (et les
refermer). Il est important d’utiliser le même archiveur que vous

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 24

aurez sélectionné dans la configuration de la porte MkQWk et celui
que vous utiliserez avec votre lecteur Hors-ligne. Vous devez aussi
utiliser le même archiveur pour compresser vos paquets de réponse
que vous retournerez au babillard. Un archiveur, compresse un
fichier, de cette façon vous gagner du temps pendant les
transferts. C’est la raison pour laquelle tous les paquets de
messages sont compressés.

Il y a plusieurs avantages à se servir d’un lecteur hors ligne.
Une fois que vous avez votre paquet chez vous, vous pouvez lire et
relire les messages autant de fois qu’il vous plait. Vous pouvez
prendre tous le temps nécessaire pour lire et/ou répondre à vos
messages. Vous n’avez plus à vous inquiéter d’utiliser tous le
temps qui vous est alloués sur le babillard sans avoir pu répondre
à tous les messages qui vous ont été adressés. De plus vous pouvez
lire quelque message, quitter le lecteur hors ligne, et y revenir
plus tard ou un autre jour. Vous pouvez conserver les paquets (et
les messages) tous le temps qu’il vous sera utile.

N’hésiter pas a demandé de l’aide à l’opérateur du babillard au
sujet de la messagerie hors ligne. Le temps que vous serez en ligne
seras diminué de beaucoup (vous n’aurez besoin que du temps
nécessaire pour prendre ou envoyer un paquet). De cette façon, la
(ou les) lignes sont libérées plus rapidement et un autre usager
peut contacter le babillard sans devoir attendre que vous ayez tous
lus (et dépenser votre temps). De cette façon le babillard devient
accessible à plusieurs usagers. Surtout en début de soirée ou
plusieurs usagers souhaitent obtenir la ligne téléphonique. Donc
tout le monde y gagne. En faisant de la messagerie de cette façon,
le babillard ( et par extension les réseaux) demeure actif. Et
personne ne se plaint de ne pouvoir obtenir la ligne pour un
babillard populaire.

A tous ceux qui n’ont jamais expérimenté la lecture de message
hors ligne, tentez l’expérience. Très rares sont ceux qui l’on
expérimenter et qui l’on regretter. Même si ça semble compliquer au
début, on s’habitue très vite à cette façon de faire. De plus il
est toujours possible d’obtenir des renseignements. L’opérateur le
premier, apprécieras que sa ligne de babillard soit plus facilement
accessible.

ƒrancois Paquin

┌─ L’ACCVOL ───────────────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

IL EST TEMPS D’ARRETER LE PIRATAGE DE LOGICIEL

Le piratage de logiciels: ça ne vaut pas la peine!

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 25

L’Alliance Canadienne Contre le Vol de Logiciels représentant les
sociétés de logiciels au Canada.

COPIES NON AUTORISEES DE LOGICIELS – C’EST DU VOL!

La gendarmerie Royale du Canada désire vous informer que des agents
visiteront votre entreprise au sujet de prétendues infractions sur
les logiciels. Pouvez-vous répondre à ces questions:

– Êtes-vous incapable de fournir une licence pour le logiciel ou
une preuve d’achat pour chaque copie de logiciel qui est utilisée
sur les ordinateurs personnels de votre compagnie?

– Si votre compagnie a connu un certain essor, avez-vous négligé
l’achat de nouvelles licences pour les stations de travail
additionnelles ou pour les terminaux?

– Est-ce que vos employés effectuent des copies de logiciels pour
leur utilisation à l’extérieur de votre compagnie ou à la maison?

– Avez-vous fait l’acquisition d’un ordinateur contenant des
programmes préenregistrés sur le disque dur et pour lesquels
aucune documentation, disquettes originales ou licence ne vous
ont été fournies?

– Avez-vous effectué des copies de disquettes louées ou de logi-
ciels préenregistrés sur un ordinateur loué?

– Avez-vous effectué des copies de logiciels commerciaux transmis à
partir d’un réseau de communication par modem?

Si vous avez répondu “oui” à une ou plusieurs de ces questions, vous
enfreignez des lois fédérales.

LE VOL DE LOGICIEL EST CRIMINEL

Réfléchissez bien: est-ce qu’un de vos employés pourrait voler une
chemise dans un magasin? Ou une peinture dans une galerie d’art?
Bien sûr que non. Mais il y a de fortes chances que quelques uns
d’entre eux utilisent des logiciels qui n’ont pas été payés. En
fait, il n’y a aucune différence entre voler une chemise, une oeuvre
d’art ou un logiciel. De toute façon c’est un vol, purement et
simplement… et les risques encourus par votre compagnie sont
sérieux.

Amendes et Emprisonnement

Le piratage de logiciels n’est pas seulement contraire à la morale,
mais il s’agit d’un acte criminel selon la Loi des Droits d’Auteurs

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 26

du Canada. Les compagnies et les individus eux-mêmes peuvent faire
l’objet de poursuite judiciaire pour des sommes pouvant atteindre 1
million de dollars ou l’emprisonnement allant jusqu’à cinq ans, ou
les deux. De plus, ce qui est tout aussi dommageable, les organismes
qui utilisent des logiciels piratés risquent d’être exposés sur la
place publique , ils peuvent se retrouver avec des programmes
contenant des virus et n’auront pas la possibilités de mettre à jour
ou de remplacer les logiciels dont ils ont besoin dans l’exercice de
leurs fonctions.

Les membres de L’ACCVOL (L’Alliance Canadienne contre le vol de
logiciels) croient que dans la plupart des cas la contrefaçon de
logiciels n’est pas effectuée intentionnellement. Le fait réside
plutôt dans l’ignorance des lois établies. La plupart des piratages
sont attribuables à la connaissance inadéquate des lois sur les
droits d’auteurs, l’absence de politiques assurant une exploitation
responsable des logiciels, la suffisance au sujet des logiciels
copiés illégalement parce que “tout le monde le fait”, ou tout
simplement ne pas lire ou essayer de comprendre une entente de
licence.

“Je ne fais de mal à personne n’est-ce pas?”

Plusieurs individus ou compagnies qui sont foncièrement honnêtes
font du piratage de logiciels. L’excuse la plus courante est celle-
ci: “Je ne fais de mal à personne en copiant des logiciels.” C’est
faux! La copie illégale fait du tort à quelqu’un.

Les concepteurs de logiciels passent des mois parfois des années à
développer des programmes. Le profit des ventes qu’ils effectuent
est la seule compensation qu’ils reçoivent. Lorsqu’un individu
pirate un logiciel, il vole l’argent directement dans la poche de
son auteur. De plus, il prive les revendeurs des revenus qui leur
sont nécessaires garantissant un support adéquat.

Nous pouvons apporter un certain changement en travaillant ensemble.
Joignez-vous à nous face à la prévention du piratage de logiciels.
L’intérêt de tous les utilisateurs de logiciels canadiens en dépend.

LES QUATRE ETAPES A UN ENVIRONNEMENT ETHIQUE DU LOGICIEL

Première étape:
développer un code d’éthique pour les logiciels.

En développant un code d’éthique pour les logiciels, vous démontrez
que votre compagnie est prête à s’impliquer de façon responsable
face à l’utilisation de logiciels.

Un code d’éthique typique stipule que la compagnie se conformera aux
ententes convenues dans une licence, appliquera une politique

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 27

d’utilisation de logiciels autorisés seulement, supervisera l’utili-
sation de logiciels à l’intérieur de la compagnie afin d’éviter les
abus, et fournira à ses employés des quantités suffisantes de
logiciels.

Afin d’appliquer un code d’éthique, plusieurs compagnies accompli-
ssent régulièrement des vérifications de systèmes et punissent les
membres du personnel qui enfreignent en toute connaissance de cause
les lois sur les licences.

Deuxième étape:
établir des politiques sur les logiciels.

Les politiques sur les logiciels permettent à vos employés de
connaître exactement la façon de gérer et de contrôler leurs
logiciels d’affaire.

Une entente avec l’employé au sujet du logiciel est souvent un
facteur déterminant dans une politique sur les logiciels au sein
d’une compagnie. Une telle entente définit ce qui est permis et ce
qui ne l’est pas dans l’utilisation d’un logiciel, souligne que les
logiciels qui sont en utilisation au bureau ne peuvent être
reproduits ou utilisés à l’extérieur du bureau, et confirme que des
vérifications peuvent être effectuées afin d’en assurer une
utilisation correcte.

Une politique sur les logiciels devrait aussi définir les prévisions
budgétaires adéquates et les procédures d’obtention. En particulier,
elle devrait spécifier que le logiciel approprié soit acheté pour
utilisation sur des nouvelles stations de travail ou de réseaux tels
qu’ils sont acquis.

Une politique sur les logiciels d’une compagnie devrait aussi
mentionner que les bons de commande et les factures doivent être
soigneusement remplis, et que les fournisseurs de logiciels doivent
être en mesure de fournir les ententes de licence adéquates en plus
d’une preuve de propriété au moment de l’installation du logiciel.

Troisième étape:
établir des procédures sur les logiciels.

Les procédures sur la manipulation des logiciels, l’entreposage et
l’enregistrement découragent le piratage de logiciels et il accroît
la sécurité de vos données en facilitant le classement de vos
logiciels.

Enregistrez tous vos logiciels avec les revendeurs dès que l’achat
est effectué, et établissez des procédures d’entreposage pour les
licences et les factures. Il est souvent avantageux de désigner un
employé qui aura la charge d’administrer le logiciel de base de
données qui contient tous les renseignements sur les achats, les

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 28

numéros de série des logiciels et le nom des employés ou de la
station de travail qui utilisent le logiciel. Cet individu devra
aussi établir une librairie composée des disquettes originales et
des copies de secours.

Quatrième étape:
établir des méthodes de révision des logiciels.

Afin d’être toujours à la fine pointe de l’utilisation de vos
logiciels dans votre compagnie, effectuez de fréquentes vérifica-
tions sur les logiciels en consultant votre personnel ou en faisant
appel à un service de vérification indépendant. Les vérificateurs
servent à reviser les ententes de licence et les dossiers d’achats
et contrôlent l’utilisation de logiciels autorisés sur votre
ordinateur.

Afin d’effectuer une vérification adéquate, vous devez connaître les
modalités entourant les licences de logiciels pour l’utilisation en
réseau. Les ententes de licence pour les logiciels utilisés en
réseau peuvent être différentes des ententes pour les logiciels qui
sont utilisés individuellement sur les appareils.

Il est aussi très important de renseigner vos employés sur les poli-
tiques et procédures en vigueur. Quelques compagnies le font grâce
au courrier électronique ou avec des mémos, alors que d’autres pré-
fèrent en parler au cours de réunions du personnel.

COMMENT POUVEZ-NOUS VOUS AIDER?

Nous sommes L’ACCVOL (L’Alliance Canadienne contre le vol de
logiciels). Nous pouvons vous aider à utiliser les logiciels de
façon légale et selon l’éthique. Afin de commander une copie
gratuite de notre publication “Responsible Software Management Kit”,
vous n’avez qu’à nous contacter:

L’ACCVOL
415 Yonge St., 10e étage
Toronto, Ontario M5B 2E7
Téléphone: (416) 598-8988
Télécopieur: (416) 598-3584

Ensemble nous pouvons combattre le piratage de logiciels.

QUELQUES QUESTIONS ET REPONSES AU SUJET DU PIRATAGE DE LOGICIELS
CANADIENS.

Est-ce qu’une compagnie est en danger si ses employés ont des
logiciels illégaux en leur possession?

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 29

R: Absolument. Il existe une très grande responsabilité face à la
loi si les logiciels sont utilisés illégalement. Même si aucune
accusation criminelle n’a été portée, la compagnie peut souffrir
d’une publicité embarrassante compromettant ainsi son image corpora-
tive. De plus, le piratage de programmes favorise davantage la pro-
pagation des virus et autres formes de contamination de données.

Est-ce que le piratage de logiciels nuit à l’industrie canadienne et
aux compagnies publiques?

R: Bien sûr. En ralentissant l’avancement du développement et du
support, le piratage de logiciels réduit le nombre de produits
disponibles tout comme les mises à jour des produits existants. Et,
sans une licence, le support technique n’est pas disponible pour les
utilisateurs qui en font souvent la demande par téléphone afin de
régler un problème rapidement.

La disponibilité d’un produit de qualité est alors réduite pour les
utilisateurs et retarde l’application efficace du logiciel à
l’intérieur de la compagnie.

Quelles sont les causes majeures du piratage de logiciels?

R: La cause première du piratage de logiciels est l’ignorance des
lois sur les droits d’auteurs. Plusieurs gens ne réalisent tout
simplement pas qu’il est illégal et immoral de copier un logiciel.

Est-ce que le piratage de logiciels est très répandu?

R: Il est très répandu. On estime qu’il y a eu une valeur de 200
millions de dollars de logiciels copiés illégalement l’an dernier
au Canada (en comparaison, la vente de logiciels canadiens a
rapporté environ 500 millions de dollars pour la même période).

Pourquoi le piratage de logiciels affecte-t’il les éditeurs de
logiciels?

R: En empêchant une source importante de revenus, le piratage de
logiciel prive les éditeurs de leur retour sur l’investissement.
Ceci détourne les fonds nécessaires des recherches subséquentes,
décourage les nouveaux arrivants dans l’industrie et entrave le
service et le support.

Comment ma compagnie peut-elle prévenir le piratage de logiciels?

R: Communiquez avec nous à L’ACCVOL. Nous vous donnerons
l’information nécessaire pour développer un code d’éthique sur les
logiciels et les politiques et procédures pour votre organisme. Il
n’y a aucun frais et votre demande sera traitée en toute
confidentialité.

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 30

Ensemble nous pouvons combattre le piratage de logiciels.

L’Alliance Canadienne contre le vol de logiciels (L’ACCVOL)
Membres inscrits:
Borland Canada
Lotus Development Canada Limited
Microsoft Canada Inc.
Novell Canada Ltd.
Quaterdeck Office Systems Canada Inc.

********************************************************************
BLOC NOTE

Ligne sans frais anti-piratage de L’ACCVOL

1-800-263-9700 (en anglais, Ontario)
1-800-267-2875 (en français, au Québec)

********************************************************************
Jean-François Paquin

┌─ Annonces classés ───────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Cette nouvelle section est maintenant ouverte.
Les intéressés à y placer une annonce quelconque devront me
contacter sur mon babillard, TechnoBytes BBS – (514)278-1963 ou
en NetMail au 1:167/223 et 101:190/0 pour discuter du tarif et
de l’annonce. Les annonces de babillards sont bienvenues. Tous
les profits tenant de ses annonces servent dans un but non-
lucratif à couvrir les divers dépenses que le MMQ représentent
à son éditeur.

AVIS AUX COMMERCANTS – ANNONCEZ, AUX TRAVERS LE QUÉBEC A PEU DE
FRAIS.

TARIFS EN COURS POUR L’ÉTÉ 1993:

Annonce particulière (usagé) …………………….. 2$/mois
Annonce de babillard (non-lucratif) ………………. 4$/mois
Annonce de babillard (lucratif) ………………….. 8$/mois
Annonce commerciale (non-lucratif) ……………….. 5$/mois
Annonce commerciale (lucratif) …………………… 10$/mois
Autre type d’annonce ……………………………. APPELEZ

La ligne voix du MMQ, disponible 24h/24h tous les jours semaine.
Constantin au (514)495-2610 voix (répondeur si indisponible)

La ligne data du MMQ, disponible 24h/24h tous les jours semaine.
TechnoBytes BBS (514)278-1963 data (Babillard électronique)

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 31

La ligne FAX du MMQ bientôt.

── Info Services S.C. ──────────────────────────────────────────

Vente et réparations d’ordinateurs IBM et Compatibles
Service de consultation et autres

Appelez-nous, nous offrons un vaste choix de produits
adaptés à vos besoins. Consultez nos experts conseils

Constantin au (514)495-2610 ou Simon au (514)259-9353 voix

Laissez un message si nous sommes indisponibles
nous vous rappellerons GARANTI.

────────────────────────────────────────────────────────────────

Constantin Koutrias – MMQPub

┌─ Le TurboPascal de Jean Gravel ──────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

INTRODUCTION AU PASCAL: Les boucles en Pascal
=============================================

Dans le dernier numéro, on s’est laissé avec la prétention de
prévenir la “programmation spaghetti” voire l’abolir à tout
jamais. Les habitués du légendaire langage de programmation Basic
seront heureux de découvrir les avantages des langages de
programmation structurés que l’on connaît aujourd’hui.

Le Turbo-Pascal est une perle dans ce domaine. Bien que
l’instruction “GOTO” existe en Pascal, le programmeur se fait une
fierté de ne jamais l’utiliser.

Pour bien montrer comment on peut toujours éviter une instruction
“GOTO”, on va reprendre l’exemple 1 (dernier numéro de MMQ) et
utiliser une boucle “repeat … until …” comme solution
alternative.

Program Exemple_2;
var A,B,I : longint;

begin
I:=1;
readln(A);
B:=1;
repeat
B:=B*A;
writeln(B);

MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 32

I:=I + 1;
until I = 16;
end.

La boucle “repeat … until …” répète les instructions
comprises entre les mots “repeat” et “until” tant que la
condition qui suit le mot “until” est fausse. Lorsque la
condition est vraie, c’est-à-dire lorsque “I = 16”, le programme
sort de la boucle. La nouvelle version aura demandé l’ajout
d’une nouvelle variable qui sert de compteur.

En Pascal, il existe deux autres types de boucles: la boucle
“while … do …” et la boucle “for … to … do …”. Cela
fait donc trois types de boucles, chacune nécessitant un compteur
pour savoir où commencer et quand terminer. L’exemple 2 est
repris ici en deux nouvelles versions:

Program Exemple_3;Program Exemple_4;
var A,B,I : longint; var A,B,I : longint;

begin
begin
I:=1; readln(A);
readln(A);
B:=1;
B:=1;
for I:=1 to 16 do
while I <= 16 do begin begin B:=B*A; writeln(B); writeln(B); end; I:=I + 1; end. end; end. Les boucles “repeat … until …” et “while … do …” se ressemblent beaucoup. La première évalue la condition de sortie après avoir exécuté la série d’instructions alors que la seconde évalue la condition de sortie avant de procéder la série d’instructions. L’exemple 4 montre que la boucle “for … to … do …” est légèrement différente des deux autres. D’abord il n’est pas nécessaire d’initialiser la variable qui sert de compteur, ensuite la variable compteur est augmentée automatiquement de 1 après chaque exécution de la série d’instruction.  MMQ0005.DOC Le MicroMensuel du Québec – Juin 1993 Page 33 Il ne faut pas croire cependant qu’un type de boucle est préférable à un autre par ces seules constatations. Chacun a son utilité et sa force dans le langage Pascal. Pour terminer, je vous laisse avec un exemple de boucles imbriquées: Program Exemple_5; var I,J : longint; begin J:=1; repeat for I:=1 to 10 do write(I * J : 4); writeln; J:=J + 1; until J > 10;
end.

L’exemple 5 affiche à l’écran une table de multiplication. On a
un cas de boucles imbriquées. La boucle “repeat … until”
contient une boucle “for … to … do”. La structure du langage
Pascal permet d’imbriquer jusqu’à 16 types de boucles les unes
dans les autres.

Dans le prochain numéro, on précisera quelques bonnes habitudes à
acquérir si on désire aller plus loin dans notre apprentissage du
Pascal et on en profitera pour présenter l’instruction “CASE”.

Jean Gravel

┌─ Le mois prochain dans le MMQ… ────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

UN SPÉCIAL OS/2 – Le système d’exploitation de l’avenir d’IBM

– Un article sur le DOS-Box setting pour un babillard DOS sous
OS/2.
– Du nouveau en vue, OS/2 2.1 d’IBM Corp.
– Quels sont les avantages de OS/2 comparativement à DOS ou
Windows.
– Les questions les plus fréquentes à propos d’OS/2.
– Les commentaires d’un utilisateur d’OS/2.
– Les babillards ayant un support ou un intérêt quelconque
pour OS/2.
– FrancoMédia, la plus importante réunion de serveurs en ce
qui concerne de messagerie francophone.
– La suite des articles de TurboPascal de Jean Gravel.
– Et plus…

À propos de ymartin

YMartin.com / ve2ymm.com
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