Paradoxe du temps

Lassée, seule au monde,
Épuisée, une feuille tombe,
Légère comme une onde,
Sans bruit elle s’effondre…

Papillon de mes nuits,
Rêve d’une vie,
Tu es là et tu fuis,
Le silence et l’ennuis…

Désert sans fond,
Jusqu’au soleil d’Aton,
Ta magie me répond,
De ta voix sans son !

Ma douce ombrelle,
Ma tendre colombelle,
Je tombe sans mes ailes,
Sans ton regard rebelle…

Sans tes rires d’or,
Je ne peux éclore,
Toucher ton coeur encore,
Créer la vie dehors…

Du temps qui fuit,
De nos rêves enfouis,
Ce premier regard qui fit,
Cet éternel défis…

Faisons sourire le jour !
Comme ce premier détour,
De ce fol amour,
Avec magie toujours !

À propos de ymartin

YMartin.com / ve2ymm.com
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