Le maire de Montréal a encore besoin d’argent !

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Vous le savez tous, quand un élu a besoin d’argent, il le pioche dans la poche des contribuables… mais cette fois c’est assez ! Après avoir augmenté le prix des parcmètres et comme si ce n’était pas assez, la ville de Montréal et l’administration Tremblay en a profité pour élargir aussi les plages d’horaires des horodateurs jusqu’à 21h00 tous les jours de la semaine, ce qui a pour conséquence directe un mécontentement général des Montréalais mais surtout des commercants qui ressentent directement l’effet des hausses des prix de stationnement par une diminution d’achalandage. Et voilà que nos petits hommes verts (les contractuels) travaillent aussi la nuit ! Non content de ne pouvoir compléter leurs quotas sans cesse augmentés, ils excellent dans l’art du zèle ! En effet, l’hiver est un fléau pour les automobilistes, surtout quant il s’agit de trouver une place pour garer la voiture pour la nuit. A moitié prise par les bancs de neige, souvent transformés en glace tassé par les déneigeuses, les voitures qui doivent dormir sur la chaussée se font maintenant taxer même la nuit ! Garé tant bien que mal, un peu trop près du croisement avec le trottoir (ce que j’en ai déduit, tant ma place de parking était pourtant bien justifiée, ne collant pas trop la voiture de devant car la neige l’empêchait), d’avoir la désagréable surprise de trouver à 7 heure du matin, un ticket sur mon par brise. J’ai d’abord cru à une mauvaise blague car ma voiture respectait bien les horaires autorisés, mais en regardant de plus près le désolant rapport d’infraction, de lire qu’à 3h17 du matin, un agent avait cru faire son devoir en me taxant un 52$CAD (tarif aussi augmenté par rapport aux 42$ que je paye aléatoirement, au bon vouloir des contractuels qui passent…). Que dire si ce n’est quelques incompréhensibles jurons, furieux contre moi-même mais aussi contre ce système injuste. Injuste, car pour bénéficier d’un parking privé ou mieux, d’un garage, il faut payer encore plus cher. On en déduit rapidement qu’en payant plus on dépense moins, et que pour compenser cet état de fait, nos petits hommes verts sont là pour rétablir l’équilibre. Que dire de cette autre taxe déguisée, une stratégie qui fait pourtant ses preuves car, contester cette amende, c’est aussi perdre une demi-journée et les 52 dollars ne justifient pas pour moi, cette perte de temps, largement rattrapé par mon travail.

Bref, les élections sont dans quelques jours et je fustige les candidats, surtout ceux qui sont au pouvoir de nous répéter comme des canassons de campagne, que tout va bien et se félicitent même des résultats de leurs calculs de toute façon faussés par des astuces comptables plus que douteuses. Ce que je sais, moi, c’est que mon pouvoir d’achat à diminué, que mon panier d’épicerie coûte plus cher et bien souvent pour une qualité qui n’augmente pas pour autant, que mes impôts et mes taxes directes et indirectes augmentent, que l’énergie me coute plus cher… et qu’en fin de compte, plus je travaille, moins je gagne !

Comme disait un humoriste français bien connu : « … Plus tu peux payer, moins tu payes et moins tu peux payer, plus tu payes ! », est-ce ça l’équilibre économique ?

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