INTERNET en 1995 … un rapide tour d’horizon
Internet est certainement un des plus gros réseau au monde (actuellement plus de 60 millions d’abonnés, soit actuellement plus de 1 million d’abonnées chaque mois dans le monde !). Pour accéder à Internet, il suffit simplement de trouver un point d’accès Internet, soit dans une université (qui y sont toutes pratiquement reliées), chez un fournisseur d’INTERNET ou encore via un BBS. Voici ci-dessous, ce que donne la définition de l’encyclopédie Bordas (éditions Bordas, France – 94/95) :
« Internet, groupement de réseaux informatiques utilisant les protocoles de communication TCP/IP, reliés entre eux par des passerelles et partageant un même espace de noms et d’adresses. Le noyau en a été ARPANET, nommé d’après l’ancien nom de la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency), et il regroupe aujourd’hui, entre autres, NSFNET (National Science Foundation), CSNET (Computer Science Network) et des réseaux nationaux européens (FNET pour la France) regroupés dans EUNET. »
Historique
En 1957, l’ancienne Union soviétique lançait le premier satellite artificiel « Sputnik » depuis la Terre. Immédiatement après ce succès russe, les États-Unis d’Amérique créèrent l’ ARPA (Advanced Research Projects Agency ou DARPA pour Defence Advanced Research Projects Agency) avec le département de Défense américain afin que le domaine militaire puisse accéder aux technologies récentes et à la science moderne.
Le DARPA est à l’origine de la création du réseau Internet, il est aussi à l’origine du premier réseau ARPANET créé par ce même organisme et encore actif dans les newsgroups aujourd’hui. C’est lui qui a financé les recherches et la mise en place des premières fondations d’ARPANET. C’est ainsi qu’en 1969, le premier réseau de quatre nœuds permit à des chercheurs, en relation avec l’industrie et le ministère de la Défense, de travailler ensemble avec cet outil formidable (trois en Californie et un à Salt Lake City). Peu à peu, ARPANET céda la place à Internet et il mit à peu près 25 ans avant de connaître la fulgurante ascension qui fait sa popularité actuelle, mais cela valait sûrement la peine qu’on s’y attarde !
Internet, fut réellement opérationnel en 1977. Ce réseau est né à la demande du gouvernement et de l’armée américaine en prévision d’un futur conflit nucléaire. L’objectif était de pouvoir réunir un ensemble d’ordinateurs reliés entre eux, et que chaque machine soit indépendante, n’ayant aucun lien avec la machine précédente, sans adopter de structure bien définit. Ceci permet, en cas de défaillance de l’une d’entre elles, de pouvoir se relier sur n’importe quel autre ordinateur, en empruntant le chemin le plus court ou le moins encombré. On concentre ainsi des informations au travers d’un réseau, sans qu’il y ait de point névralgique sur le réseau, à moins, bien entendu, de déconnecter TOUTES les machines…
Très rapidement, les scientifiques ont trouvé un très grand intérêt à Internet. Ils permettaient aux chercheurs de tout le pays, et très rapidement du monde entier, de pouvoir partager leurs connaissances, leurs découvertes, leurs bases de données, utiliser la capacité de gros ordinateurs reliés à distance, très vite et sans être obligé de se déplacer. L’information circulait tellement bien que des liens d’amitié se sont créés au travers de conférences, afin de dialoguer de différents sujets avec leurs collègues inconnus, l’aspect humain était certes un peu réconfortant pour ces travailleurs en blouse blanche dont les loisirs étaient sûrement peu nombreux. Les universités du monde se sont aussi presque toutes reliées sur Internet. Leurs buts étaient les mêmes que les chercheurs. Les étudiants y trouvèrent aussi leurs comptes. Que ce soit pour rendre un devoir depuis leur domicile, étudier les langues étrangères avec un correspondant à l’autre bout du globe, se renseigner sur les actualités, transmettre des fichiers, utiliser les capacités d’un gros ordinateur pour faire des calculs scientifiques, bref les possibilités sont immenses et très vite Internet est devenu indispensable.
Évolution des connexions d’Internet depuis ses origines
Source: Hobbes’ Internet Timeline Copyright © 1995 Robert H Zakon
On remarque le Boom démographique à partir de 1988, l’évolution des ordinateurs « hôtes » ou « Hosts » augmentent chaque année à un rythme exponentiel ! Encore maintenant, en 1995, il semble que cette progression ne donne pas de signe de ralentissement. Les gouvernements ne peuvent plus financer Internet, et depuis le 30 avril 1995, la Fondation Nationale de la Science (NSF) à autoriser les entreprises privées à gérer les finances d’Internet. On voit maintenant des outils comme « NETSCAPE » coté en bourse. Le premier jour, l’émission de son action fut proposée à 28$US, au plus fort de la tourmente, certains ont déboursé 75 $US pour enfin finir la séance à 58.25 $US le même jour ! Aujourd’hui (janvier 1996), les actions de « NETSCAPE » sont cotées à plus de $100 chacune. Ceci donne sûrement un avant-goût de ce que sera Internet demain.
(chiffres source: Journal Les Affaires, samedi 19 août 1995 – cahier spécial)
Détail de l’évolution du réseau Internet depuis ses origines
Date | Hosts | Networks | Domains |
1969 | 4 | ||
04/71 | 23 | ||
06/74 | 62 | ||
03/77 | 111 | ||
08/81 | 213 | ||
05/82 | 235 | ||
08/83 | 562 | ||
10/84 | 1 024 | ||
10/85 | 1 961 | ||
02/86 | 2 308 | ||
11/86 | 5 089 | ||
12/87 | 28 174 | ||
07/88 | 33 000 | ||
10/88 | 56 000 | ||
01/89 | 80 000 | ||
07/89 | 130 000 | 650 | 3 900 |
10/89 | 159 000 | 837 | |
10/90 | 313 000 | 2 063 | 9 300 |
01/91 | 376 000 | 2 338 | |
07/91 | 535 000 | 3 086 | 16 000 |
10/91 | 617 000 | 3 556 | 18 000 |
01/92 | 727 000 | 4 526 | |
04/92 | 890 000 | 5 291 | 20 000 |
07/92 | 992 000 | 6 569 | 16 300 |
10/92 | 1 136 000 | 7 505 | 18 100 |
01/93 | 1 313 000 | 8 258 | 21 000 |
04/93 | 1 486 000 | 9 722 | 22 000 |
07/93 | 1 776 000 | 13 767 | 26 000 |
10/93 | 2 056 000 | 16 533 | 28 000 |
01/94 | 2 217 000 | 20 539 | 30 000 |
07/94 | 3 212 000 | 25 210 | 46 000 |
10/94 | 3 864 000 | 37 022 | 56 000 |
01/95 | 4 852 000 | 39 410 | 71 000 |
07/95 | 6 642 000 | 61 538 | 120 000 |
Dans ses débuts et jusque dans les années 90’, Internet ne bénéficiait pas des interfaces graphiques actuelles comme « Mosaic » ou « Netscape ». Le système qui exploite ce réseau appelé « UNIX », remplacé par une version accessible à tous « LINUX », est une interface comparable au DOS, donc très basique et peu conviviale, ou l’on doit entrer les commandes au format texte, et/ou l’apprentissage de ce langage était indispensable pour « naviguer » dans Internet. Depuis la grande médiatisation d’Internet en 1994, l’explosion de ce média fut spectaculaire. En même temps qu’apparaissaient des outils faciles à utiliser, des sites et des services proliférèrent à une vitesse effroyable. En l’espace de 6 mois, un programme nommé « autoroute de l’information » était mis sur pied au Québec par le gouvernement en place. La carte « Internet » était jouée… cette stimulation et cet engouement vers des informations, de plus en plus nombreuses chaque jour, attirèrent et attirent encore des milliers d’utilisateurs sur Internet, que ce soit des particuliers ou des professionnels, l’aspect « informatif » d’Internet plaît à tous. Des informations, si difficiles à trouver, sont maintenant accessibles facilement, à partir de son bureau ou son domicile…
Depuis moins de deux ans, les entreprises ont commencé à s’intéresser de très près à Internet, et ont rapidement compris l’intérêt d’un réseau aussi bien implanté et connu. Il leur permet maintenant de transmettre les informations des agences de presse entre les différents points du globe facilement et rapidement, relier les succursales des entreprises entre elles n’importe où dans le monde, mettre à jour les listes des manufacturiers, faire de la promotion, envoyer des fax (…) et récemment il est possible de transmettre de la voix ou/et des images, en temps réel ou en différé, à l’aide de cartes spécialisées branchées dans votre ordinateur ! En plus d’être efficace, Internet est très économique, ce qui explique aussi le choix des entreprises.
Il faut considérer et même accepter qu’Internet n’est ni plus ni moins qu’un réseau local câblé et organisé au travers de tout ce qu’on peut imaginer en télécommunication à l’échelle de la planète. C’est un nombre infini de petits réseaux connectés entre eux, ayant adopté une structure que l’on nomme Internet. On se branche sur Internet grâce à un modem ou avec un câble et une carte de réseau, mais aussi via une liaison satellite (pour les radioamateurs), dans une université, sur un BBS (souvent pour le courrier), dans les entreprises, avec des liaisons téléphoniques numériques, avec son cellulaire, etc. Bref, tout est mis en œuvre pour communiquer dans un gigantesque réseau mondial.
Comme la télécommunication en général, Internet a ses propres protocoles, un langage qui lui est dédié, des logiciels qui se sont adaptés et développés autour d’Internet, et avant de s’embarquer dans cette aventure, il est certainement très avantageux de connaître un peu à quoi ressemble Internet. Bien entendu, on trouvera dans ce dictionnaire la plupart du vocabulaire, détaillé de façon simple et facile à comprendre, mais ce n’est pas toujours évident. La meilleure solution serait de se connecter sur un Site Internet, peut être d’abord sur Usenet (la partie messagerie d’Internet) qui est accessible très facilement à partir d’un BBS et pas seulement d’un vrai site Internet (relié en temps réel sur le réseau Internet) et ensuite, par le biais des conférences et découvrir les nombreuses possibilités d’Internet, les services qu’il offre, etc.
Internet est un nouveau monde. Bien qu’implanté depuis plus de 25 ans, l’explosion de ce média est totalement fou !… Tout le monde y trouve son compte, les étudiants et les chercheurs utilisent ce média depuis longtemps, et maintenant tout le monde y consacrera au moins une fois dans sa vie, quelques minutes, quelques heures ou bien plus… mais attention à la piqûre, Internet est un monde extraordinaire. Les frontières n’existent plus. Aller chercher des informations à Tokyo, en France ou en Australie, est une opération aussi simple que d’appeler le site Internet le plus proche de chez vous !… Et comble de notre bonheur, ça n’est pas plus coûteux !… Les tarifs variant de 0,50$ (canadiens) à 4$ de l’heure, quel que soit l’endroit où vous désirez vous connecter… le téléphone outre-mer est à la portée de tout le monde. Hé oui, je parle de téléphone, car encore une fois, c’est notre ligne téléphonique qui fera le lien avec Internet et notre ordinateur, ce simple morceau de cuivre ou de fibre optique devient un outil de travail ou de loisirs très précieux. On prévoit même qu’à plus ou moins long terme, tout le monde aura un jour sa propre adresse Internet !
Comme tous les nouveaux médias, il utilise des outils qui lui sont particuliers, un vocabulaire en pleine évolution et des mots nouveaux qui aideront rapidement à comprendre ce qu’est Internet si on en connaît leur signification. On parlera rapidement de « Site », « page Web », « site ftp », « e-mail », etc., des mots simples à comprendre, mais qui nous narguent quand l’ignorance nous submerge.
Avant tout, Internet sert à quoi ? Qu’y trouve-t-on ? Pourquoi l’utiliser ? Prenons, comme exemple, une personne à la recherche de tous les regroupements des joueurs d’échecs dans le nord de l’Amérique. Plusieurs choix s’offrent à elle, appeler une compagnie spécialisée qui fera le travail à sa place (coûteux!), consulter les pages jaunes (un peu limité!), consulter les bibliothèques, les journaux, les télévisions, les universités, les services municipaux, services culturels, etc. (bonne initiative, mais un peu longue!)… ou bien allumer son ordinateur et lancer une séquence de recherche, aller voir les pages jaunes à une grande échelle géographique via Internet, les pages Web (World Wide Web) des associations existantes, envoyer du courrier dans les conférences « newsgroup » sans bouger de chez soi… les réponses sont immédiates, les services de recherches existants très puissants et très divers, bref c’est l’idéal… chercher la dernière recette du clafoutis aux cerises de Bombay, ou encore participer à un jeu intercontinents en direct, recevoir les cours de la bourse, voir la météo en temps réel, consulter des bases de données de services professionnels, publics ou privés, consulter la biographie de Michael Jackon via son « fan club » sur Internet, connaître les meilleurs restaurants de Paris, capitale des délices, allez chercher un document référence pour sa thèse, réunir les journalistes du monde entier au travers de conférences spécialisées, vendre des produits au travers de pages publicitaires et explicatives, aller chercher le dernier logiciel du moment et le télécharger, etc., vous comprendrez vite que les possibilités sont infinies. Chaque jour de nouveaux services apparaissent, certains sont réservés aux professionnels, gratuits ou payants, d’autres sont réservés aux discussions dans des conférences ayant chacune un thème bien particulier, bref les ressources d’Internet sont inépuisables… Seules les limites sont celles de notre imagination.
Les dates importantes:
1957:
l’URSS lance Sputnik, premier satellite artificiel de la Terre. En contrepartie, les ÉTATS UNIS forment l’Agence de Projets pour la Recherche Avancée ARPA (Advanced Research Project Agency) au sein du département de la Défense pour établir la suprématie des États-Unis dans les sciences et les technologies d’application militaire.
1965:
l’ARPA commandite une étude sur un « Réseau coopérant d’ordinateurs en temps partagé ». Un TX‑2 du laboratoire Lincoln du MIT et un Q‑32 du Groupement de Développement des Systèmes (Santa Monica, Californie) sont directement reliés (sans la commutation par paquets).
1967:
Première ébauche d’un papier sur ARPANET publié par Lawrence G. Roberts. Le Laboratoire de Physique National (NPL) du Middlesex en Angleterre développe le Réseau de Données du NPL sous la direction de D. W. Davies.
1968:
Le réseau à Commutation par Paquets est présenté à l’ARPA.
1969:
L’ARPANET est chargé d’une étude sur ce réseau par le Département de Défense. Le premier nœud est créé à l’Université californienne de Los Angeles (UCLA) au Centre de Mesures des Réseaux. Premier Request For Comment (RFC) par Steve Crocker (sur les logiciels Hôtes (Host Software)).
1970
Réseaux « store-and-forward ». Utilisation du courrier électronique et extension à la conférence.
1970:
ALOHAnet est développé par Norman Abrahamson à l’Université d’Hawaii, reliée à l’ARPANET en 1972.
1971:
15 nœuds (23 serveurs): UCLA, SRI, UCSB, Université de l’Utah, BBN, MIT, RAND, SDC, Harvard, Laboratoire Lincoln, Stanford, UIU(C), CWRU, CMU, NASA/Ames.
1972:
Conférence Internationale sur la Communication Informatique avec une démonstration de l’ARPANET entre 40 machines et le « Terminal Interface Processor » organisée par Bob ahn. Tomlinson de chez BBN invente un programme de courrier électronique pour envoyer des messages à travers un réseau distribué. Spécifications de Telnet (RFC 318)
1973:
Première connexion internationale de l’ARPANET entre l’Université du Collège de Londres et l’Établissement Royal du Radar (Norvège).
Bob Kahn pose le problème de l’Internet et commence un programme de recherche sur l’interconnexion de réseaux à l’ARPA. Vinton Cerf dresse une ébauche de l’architecture « gateway » en mars
Spécifications pour le Transfert de Fichiers (RFC 454).
1974:
Vint Cerf et Bob Kahn publient « Un Protocole pour l’Interconnexion par Paquets des Réseaux» qui spécifie en détail le modèle du Protocole de Contrôle de Transmission (TCP).
BBN ouvre Telenet, le premier service de données par paquets (version commerciale d’ARPANET).
1975:
l’administration opérationnelle de l’Internet est confiée à la DCA (aujourd’hui DISA).
1976:
La Reine Elizabeth d’Angleterre envoie un courriel ! (e-mail)
l’UUCP (Unix-to-Unix CoPy) est développé par l’AT&T dans les laboratoires Bell, puis distribué avec les versions d’Unix un an plus tard.
1977:
THEORYNET est créé à l’Université du Wisconsin, fournissant le courrier électronique aux 100 chercheurs du département de sciences informatiques (utilise l’UUCP).
Spécifications pour le Mail (RFC 733) Tymshare lance Tymnet Première démonstration d’ARPANET/Packet Radio Net/SATNET.
1979:
Rencontre entre l’Université du Wisconsin, DARPA, NSF et les chercheurs en informatique de plusieurs universités pour établir un Département de Sciences Informatiques pour la recherche sur les réseaux informatiques. USENET est lancé, utilisant UUCP entre Duke et UNC (avec Tom Truscott et Steve Bellovin). Les groupes originaux de la hiérarchie net. sont créés. Premier MUD, MUD1 par Richard Bartle et Roy Trubshaw à l’Université d’Essex. L’ARPA établit le Conseil pour le Contrôle de la Configuration de l’Internet (Internet Configuration Control Board – ICCB). L’expérience du Réseau Radio Paquet (Packet Radio Network – PRNET) commence, financée par la DARPA.
1981:
BITNET (« Because It’s Time NETwork ») naît en tant que réseau coopérant à la Cité universitaire de New-York, avec la première connexion à Yale. L’acronyme original signifiait « There » à la place de « Time » en référence au protocole gratuit NJE fourni avec les systèmes IBM. Ce réseau offre le courrier électronique ainsi que des serveurs d’information et des transferts de fichiers.
CSNET (Computer Science NETwork) fondé par UCAR et BBN et les fonds accordés par la NSF pour fournir des services réseau (en particulier le courrier électronique) aux chercheurs des universités qui n’ont pas accès à ARPANET. CSNET sera plus tard connu sous le nom de « Computer and Science Network ».
Le Minitel est déployé en France par France Télécom.
1982:
La DCA et l’ARPA établissent le Protocole de Contrôle de Transmission et le Protocole Internet (Transfert Control Protocol / Internet Protocol – TCP/IP) comme le couple de protocoles plus communément appelé TCP/IP pour ARPANET. Cela conduit à la première définition d’un « Internet » en tant qu’un ensemble de réseaux connectés, particulièrement ceux utilisant TCP/IP, et l’« Internet » comme des réseaux interconnectés avec TCP/IP. Le DoD déclare le protocole TCP/IP comme un standard pour lui. L’EUnet (European Unix Network) est créé par l’EUUG pour fournir les services de courrier électronique et d’USENET. Connexions entre les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et l’Angleterre.
Spécifications pour l’External Gateway Protocol (EGP).
1983:
Le Serveur de Nom (Name Server) est développé à l’Université du Wisconsin, évitant ainsi à l’utilisateur de connaître le chemin exact pour joindre un autre système. Passage de NCP à TCP/IP (le 1er janvier) Passerelle CSNET / ARPANET mise en place. ARPANET se scinde en ARPANET et MILNET (MilitaryNet). Ce dernier est intégré au Réseau de Données de la Défense (Defense Data Network) créé l’année précédente. Les stations de travail de bureau apparaissent, souvent avec l’Unix de Berkeley qui inclue un logiciel de réseau au protocole IP. Le passage à une machine dédiée à l’Internet par site tend à remplacer la connexion du réseau local entier. Le Conseil d’Activités de l’Internet IAB (Internet Activities Board) remplace l’ICCB. Sortie de l’Unix Berkeley 4.2 BSD, comprenant le protocole TCP/IP. Le Réseau Européen Académique de Recherche EARN (European Academic and Research Network) s’établit. Il fonctionne de façon très similaire à celle de BITNET, financé par IBM. FidoNet est développé par Tom Jennings.
1984:
Le Serveur de Noms de Domaines (Domain Name Server – DNS) est introduit. Le nombre de machines connectées à l’Internet dépasse les 1 000. Le Réseau Unix japonais JUNET (Japan Unix Network) est construit, utilisant UUCP. Le Réseau Commun Académique JANET (Joint Academic Network) est lancé en Angleterre, utilisant les protocoles des « Livres Colorés ».
1985:
Début du Lien électronique de la Terre Entière WELL (Whole Earth ‘Lectronic Link).
1986:
NSFNET est créé (vitesse de l’épine dorsale : 56kbps). NSF réalise la connexion de 5 centres de super-calcul pour rendre accessible cette très grande puissance à tous (JVNC de Princeton, PSC de Pittsburgh, SDC de l’UCSD, NCSA de l’UIUC, Theory Center de Cornell). Ceci permet l’explosion du nombre des connexions, particulièrement de la part des universités.
Le premier « Freenet » (ou aussi nommé « Libertel » au Québec) à Cleveland vient en ligne sous les auspices de la Société pour l’Accès Public à l’Informatique SoPAC (Society for Public Access Computing). Par la suite la gestion de ce programme sera assumée par le Réseau Public National de Téléinformatique NPTN (National Public Telecomputing Network) en 1989. Le Protocole de Transfert des Nouvelles par Réseau NNTP (Network News Transfer Protocol) est conçu pour améliorer la performance des Nouvelles sur TCP/IP. L’Enregistrement d’Échange de Courrier MX (Mail eXchanger) développé par Craig Partridge permet à des machines reliées à des réseaux non-IP d’avoir des adresses de domaine. Le nom du grand USENET change; le groupe de Nouvelles « moderated » changea en 1987. BARRNET (Bay Area Regional Research Network) se crée en utilisant les lignes haut débit. Il est opérationnel en 1987.
1987:
NSF signe un accord de coopération pour gérer l’épine dorsale du NSFNET avec l’entreprise de Réseaux Merit (Merit Networks, Inc.). (L’engagement d’IBM et de MCI s’est fait par Merit). Merit, IBM et MCI ont fondé plus tard l’ANS. UUNET naît soutenu par les fonds d’Usenix pour fournir un accès commercial à UUCP et Usenet. Expérience à l’origine de Rick Adams et Mike O’Dell. 1,000ème RFC: « Guide de référence des RFC ».
Le nombre de machines connectées à l’Internet dépasse les 10 000. Le nombre de machines reliées à BITNET dépasse les 1 000.
1988:
Le 1er novembre – Un « worm » Internet creuse le Net, touchant 6,000 des 60,000 machines sur L’Équipe d’Intervention d’Urgence Informatique CERT (Computer Emergency Response Team) est formée par la DARPA en réponse aux besoins mis en évidence lors de l’incident du « Morris worm ». Le Département de Défence (DoD) choisit d’adopter l’OSI et voit l’utilisation de TCP/IP comme un intérim. Le United States Government OSI Profile (GOSIP) définit ce jeu de protocoles comme pouvant être supportés par les produits gouvernementaux.
Le réseau Los Nettos est créé sans aucune aide fédérale, mais avec celle de membres régionaux (Caltech, TIS, UCLA, USC, ISI). L’épine dorsale du NSFNET est améliorée en T1 (1,544 Mbps). Le Réseau Fédéral Californien d’Éducation et de Recherche CERFnet (California Education and Research Federation network) est créé par Susan Estrada. La Conversation par Relais Internet IRC (Internet Relay Chat) est développée par Jarkko Oikarinen.
Premières liaisons régionales du Canada à NSFNET: Onet par Cornell, RISQ par Princeton, Bcnet par l’Université de Washington. D’autres pays se connectent à NSFNET: Canada, Danemark, Finlande, France, Islande, Norvège, Suède.
1989:
Le nombre de machines connectées dépasse les 100 000. Les Réseaux IP Européens (RIPE) se créent ( avec des prestataires de services européens) pour assurer la coordination administrative et technique nécessaire à la création d’un réseau IP pan‑européen.
Premiers relais entre un distributeur commercial de courrier électronique et l’Internet. Mail MCI entre la Corporation pour l’Initiative National de Recherche CNRI (Corporation for the National Research Initiatives) et Compuserve, en passant par l’Université d’État de La fusion du CSNET avec BITNET donne naissance à la Corporation pour le Réseau de Recherche et d’Éducation CREN (Corporation for Research and Education Networking).
L’Internet Engineering Task Force (IETF) et l’Internet Research Task Force (IRTF) sont créés au sein de l’IAB. Le Réseau Australien Académique de Recherche est créé par l’AVCC et le CSIRO; Il sera mis en service l’année suivante. « L’œuf du coucou » (« Cuckoo’s Egg ») écrit par Clifford Stoll raconte l’histoire vraie d’un groupe de pirates allemand qui a infiltré un grand nombre de services américains. De nouveaux pays se connectent à NSFNET: l’Australie, l’Allemagne, l’Israël, l’Italie, le Japon, le Mexique, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, le Porto-Rico, l’Angleterre.
1990:
l’ARPANET cesse d’exister.
La Fondation pour la Frontière électronique EFF (Electronic Frontier Fundation) est créée par Mitch Archie est développé par Peter Deutsch, Alan Emtage et Bill Heelan à McGill.
Hytelnet est lancé par Peter Scott (Université de Saskatchewan). « The World » vient en ligne (world.std.com), devenant ainsi le premier prestataire commercial de services d’accès « dial-up » à l’Internet. L’Environnement de Développement de l’OSI ISODE (ISO Development Environment) est créé pour fournir une approche à la migration vers l’OSI du Département de Défense. Le logiciel ISODE permet aux applications de fonctionner sur TCP/IP. CA*net, constitué de 10 réseaux régionaux, fait office d’épine dorsale canadienne avec une connexion directe à NSFNET. D’autres pays se connectent à NSFNET: Argentine, Autriche, Belgique, Brésil, Chili, Grèce, Inde, Irlande, Corée du Sud, Espagne, Suisse.
1991:
La NSF lève la restriction sur l’utilisation commerciale du Net, ce qui entraîne la création de nouvelles entreprises telles que: Commercial Internet eXchange Association (CIX) créée par General Atomics (sur CERFnet), Performance Systemes International (sur PSInet) et UUNET Technologies (sur Alternet). Le Wide Area Information Servers (WAIS) est inventé par Brewster Kahle, de chez Thinking Machine Corporation. Gopher est lancé par Paul Lindner et Mark P. McCahill de l’Université du Minnesota. Le système de cryptage PGP, Pretty Good Privacy (Assez Bonne Sécurité) est diffusé par Philip Zimmerman.
L’US High Performance Computing Act (Gore 1) établit le Réseau National d’Éducation et de Recherche NREN (National Research and Education Network). L’épine dorsale du NSFNET est améliorée en T3 (44,736 Mbps). Le trafic de NSFNET dépasse le TéraOctet par mois et 10 Milliards de paquets par mois. De nouveaux pays continuent à se connecter à NSFNET: Croatie, République Tchèque, Hongkong, Hongrie, Pologne, Singapour, Afrique du Sud, Taiwan, Tunisie.
1992:
L’Internet Society (ISOC) est concédé. Le World Wide Web voit le jour au Centre d’Étude et de Recherche Nucléaire (CERN), développé par Tim Berners-Lee. Le nombre de machines connectées franchit 1,000,000. Premier multicast audio MBONE en mars, puis vidéo en novembre. L’IAB est reconstituée en tant qu’Internet Architecture Board (et non plus Activities) et devient partie intégrante de l’Internet Society. Veronica, un outil de recherche dans les bases de données Gopher (gopherspace) est diffusé par l’Université du Nevada. La « World Bank » se connecte en ligne. L’« Internet Hunt » est commencé par Rick Gates. Des pays se raccordent à NSFNET: Cameroun, Chypre, Équateur, Estonie, Koweït, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Slovaquie, Slovénie, Thaïlande, Venezuela.
1993:
L’InterNIC est créé par la NSF pour fournir les services spécifiques à l’Internet:
– Services de répertoires et de bases de données (AT&T),
– Services de recommandations (Network Solutions Inc.),
– Services d’informations (General Atomics/CERFnet). La Maison-Blanche se connecte en ligne (http://www.whitehouse.gov/):
– Le Président Bill Clinton: president@whitehouse.gov,
– Le – vice-président Al Gore: vice-president@whitehouse.gov.
(et d’après une blague répandue, la Première Dame Hillary Clinton:root@whitehouse.gov).
Des Vers (« worms ») d’un genre nouveau font leur apparition sur le Net – WWW Worms (W4), rejoint par les Araignées (« spiders »), les Vagabonds (« wanderers »), les Rampants (« crawlers »), et autres Serpents (« snakes »)
La Radio de Discussion sur Internet (Internet Talk Radio) commence à émettre.
Les Nations-Unies (UN) se branchent en ligne.
Acte National de l’Infrastructure de l’Information des États-Unis.
L’Internet commence à prendre de l’ampleur dans le monde des affaires et celui des médias.
Mosaic secoue l’Internet comme une tempête; WWW s’accroît avec un taux annuel de croissance du trafic de 341,634%. La croissance de Gopher est de 997%.
D’autres pays se connectent à NSFNET: Bulgarie, Costa-Rica, Égypte, Îles Fiji, Ghana, Guam, Indonésie, Kazakhstan, Kenya, Liechtenstein, Pérou, Roumanie, Fédération russe, Turquie, Ukraine, UAE, Îles Vierges.
1994:
ARPANET/Internet célèbrent leur 25ème anniversaire.
Des communautés commencent à être câblées directement à Internet (Lexington et Cambridge, Massachusetts)
Le Sénat américain met en place des serveurs d’information.
Des sites de magasinage arrivent sur Internet.
La première cyberstation RT–FM émet depuis Interop à Las Vegas.
L’Institut National pour les Standards et la Technologie NIST (National Institute for Standards and Technology) suggère que le GOSIP incorpore le protocole TCP/IP et qu’il délaisse les exigences de « l’OSI seulement ».
Le Cabinet Canter & Siegel (Arizona) inondent l’Internet de courriers électroniques de publicité pour un service de loterie. Les « citoyens du réseau » répliquent massivement contre cette attitude sous forme de « flame ».
Le trafic de NSFNET dépasse le TéraOctet / mois. Eh oui, on peut dès maintenant commander sa « pizza Hut » par le service en ligne!!
WWW détrône Telnet pour devenir le 2ème service le plus populaire sur le Net (après les ftp) basé sur le pourcentage de la distribution du trafic de paquets et d’octets sur NSFNET.
Le premier ministre japonais est en ligne (http://www.kantei.go.hp)
Le Trésor de Sa Majesté la Reine d’Angleterre est en ligne (http://www.hm-treasury.gov.uk)
Le premier ministre Info Tech de Nouvelle-Zélande est en ligne (http://www.govt.nz)
La première cyberbank First Virtual s’ouvre au monde des affaires. Des stations de radio commencent à réémettre sur le Net: WXYC à l’U.of NC, WJHK à l’O.of KS-Lawrence, KUGS à Western WA U. L’Association de Réseau Trans-Européen de Recherche et d’Éducation TERENA (Trans-European Research and Education Network Association) naît de l’union du RARE et de l’EARN, avec des représentants de 38 pays, aussi bien que du CERN et de l’ECMWF. Le but de TERENA est de « promouvoir et participer au développement d’une infrastructure internationale d’information et de télécommunication de haute qualité au bénéfice de la recherche et de l’éducation ».
D’autres pays se connectent à NSFNET: Algérie, Arménie, Bermudes, Burkina Faso, Chine, Colombie, Polynésie française, Jamaïque, Liban, Lituanie, Macao, Morocco, Nouvelle-Calédonie, Nicaragua, Niger, Panama, Philippines, Sénégal, Sri Lanka, Swaziland (?), Uruguay, Ouzbékistan.
1995:
NSFNET redevient un réseau de recherche. Le trafic de l’épine dorsale principale des États-Unis est maintenant routé par les prestataires interconnectés. La police de Hongkong déconnecte toutes les colonies de prestataires Internet, sauf une, à la recherche d’un « hacker ». 10 000 personnes sont ainsi privées d’accès au net.
Radio HK, la première radio dédiée à Internet 24 heures sur 24 commence à émettre. Le trafic de WWW en nombre de paquets dépasse celui des ftp en mars, puis en avril en nombre d’octets.
Les prestataires américains traditionnels d’accès en ligne (Compuserve, American Online, Prodigy) commencent à fournir un accès à l’Internet. Bon nombre d’entreprises relatives à l’Internet passent dans le public, avec Netscape en tête.
Et ça n’est pas fini ! …
Source: Hobbes’ Internet Timeline Copyright © 1995 Robert H Zakon
Se connecter à Internet
« Un ordinateur, un modem, un abonnement et vous êtes connectés… »
1ére étape
Se connecter à Internet est maintenant chose facile. Beaucoup de fournisseurs d’Internet sont apparus ces derniers temps, seulement attention, il faudra, en bon consommateur, comparer les prix et les services proposés. Fournissent-ils les outils comme Mosaic ou Netscape (qui permettent de « naviguer » dans Internet), ont-ils les newsgroup (les conférences dans lesquelles on peut discuter, poser des questions sur un ou plusieurs thèmes que l’on aura choisis), un site « ftp » (l’endroit où l’on pourra aller chercher les fichiers), les outils de recherche comme Archie ou Veronica, puis-je créer ma propre page Web, avec quel espace maximum, etc.
Un bon compromis (janvier 1996) c’est:
- 40 à 120 heures par mois (4 heures par jour!) pour $15 (canadiens) à $40 par mois;
- 0,50 à 1$ de l’heure supplémentaire, pas de limites journalières;
- 1 à 4 Mo d’espace sur le disque dur du fournisseur (ou du site);
- Facture mensuelle, détail accessible en temps réel sur le site du distributeur;
- Pas de frais initiaux;
- Kit de départ fourni (IBM ou Macintoch);
- service téléphonique non saturé et disponible;
- ratio maximum de 7 à 15 usagers par modem.
Si cela ne vous dit encore rien, le mieux est de téléphoner aux fournisseurs ( chercher dans les magazines, journaux, revues informatiques,…) et leur poser les questions sur leurs services et leurs disponibilités, le type de matériel nécessaire, etc.
Si vous désirez avoir un « vrai » site Internet, c’est-à-dire branché 24h/24h sur le réseau Internet, il vous en coûtera au moins (en moyenne) $150 par mois de location de la ligne téléphonique pour être relié 24h/24h à Internet, une machine dédiée au serveur, un modem et faire la demande à Internet d’une adresse personnalisée (le nom du « domaine »). Vous pouvez réaliser vous-même vos pages Web et le contenu de votre serveur ou bien faire réaliser le travail par des compagnies spécialisées. Un site complet de A à Z peut coûter entre $3000 et $30,000 selon les besoins. Vous pouvez utiliser un site existant et travailler dans un système d’exploitation que vous connaissez comme Windows (pour IBM et compatibles PC). Ceci vous prendra des outils particuliers, selon le système d’exploitation que vous utilisez, et faire le lien Internet avec un protocole bien précis : « TCP/IP » (le site avec lequel vous ferez affaire sera alors transparent pour les utilisateurs qui viendront se brancher sur votre serveur), ou bien avoir un site complet et autonome, travailler sous UNIX ou Linux, ayant ainsi un lien DIRECT sur le réseau Internet. Vous pouvez ensuite louer autant de lignes téléphoniques traditionnelles que vous le souhaitez (en fonction des demandes que vous évaluerez) et les brancher avec des modems pour que les utilisateurs puissent se connecter sur votre site Internet.
Synoptique simplifié d’Internet
Comme le montre le dessin ci-dessus, Internet n’est pas une structure établie d’avance, mais un ensemble de connexions entre différents réseaux. On dit qu’Internet est une structure de type « anarchique ».
2ième étape
Avec tous les outils nécessaires, la configuration des logiciels vous ayant été expliquée par les fournisseurs de service (ce qui n’est pas trop compliqué en soi), la découverte d’Internet peut commencer. Vous trouverez en annexe quelques adresses intéressantes sur Internet. Ceci vous permettra de vous familiariser rapidement avec les termes utilisés, les commandes et le logiciel de navigation dans Internet.
Pour « naviguer » dans le réseau Internet, il faut utiliser des logiciels adaptés et simples à manipuler. « NETSCAPE » est un outil très populaire et indispensable, c’est le grand frère de « Mosaic », mais offrant beaucoup plus de possibilités. En effet, dans une même interface, nous pouvons visualiser des images provenant des sites du « World Wide Web » (ou encore WWW ou parfois nommé W3), mais aussi télécharger des fichiers provenant d’un site « ftp », aller dans les « newsgroup » ou encore envoyer un message « e-mail » directement à partir de la même interface (ce qui n’est pas directement possible avec « Mosaic »). C’est un logiciel fonctionnant sous Windows (pour les ordinateurs IBM et compatibles PC), sous Macintoch ou UNIX. Il permet, grâce à une interface graphique très pratique, de se déplacer de site en site avec un environnement graphique et à l’aide d’une souris. Son utilisation est très simple, et ses capacités sont fabuleuses. Dans une page Web, cliquez sur le bouton de droite et vous sauvegarderez dans votre ordinateur l’image sur laquelle le curseur de la souris se trouvait, vous pourrez enregistrer les pages Web pour les visualiser plus tard, regarder le code source, écrit en langage « HTML » (le langage HTML sont des codes d’instructions utilisées pour créer dans un site, une page avec du texte et des images ou encore une page Web. Ce langage est très évolutif et accessible à tout le monde. De plus il n’est pas très compliqué à comprendre).
Une page Web avec Netscape
Bref, en deux étapes qui sont loin d’être insurmontables, vous pouvez maintenant regarder de plus près Internet, découvrir ce monde fascinant et sans limites (ou presque !).
Nouveaux outils sur Internet
Bien entendu, l’évolution des ordinateurs et Internet sont des choses qui vont de pair. Le multimédia ayant fait une percée importante dans nos machines d’aujourd’hui (cartes de son, CD-ROM, enregistrement digital, télévision interactive, son 3D, écrans haute définition, téléconférences vidéo, communications via satellites, etc.), il est normal qu’Internet bénéficie aussi de ces nouvelles technologies. Il est possible maintenant, au travers du réseau Internet, de discuter « vocalement » avec un ou plusieurs interlocuteurs en temps réel. On peut aussi discuter à l’aide de son clavier en direct, on appelle ça le « WebChat » ou encore l’« IRC ». Ceci se fait au travers de conférences avec des logiciels appropriés. Certains serveurs sur le World Wide Web vous permettent de le faire directement sans ajouts de programme spécifique… Il est aussi possible, dans le même ordre d’idées, de transmettre des images en temps réel et créer des « vidéo-conférences ». Cette dernière technologie est assez récente, et elle nécessite des modems reliés sur des lignes numériques à haut débit.
Les radioamateurs du monde entier ne sont pas oubliés. Il communiquaient autrefois avec un micro (ils le font encore), aujourd’hui ils le font aussi avec un clavier et un ordinateur. Ceci leur permet de se connecter sur des BBS, aller chercher des cartes météo, décoder du morse ou du packet radio, mais aussi de se brancher sur Internet ! Au lieu d’être reliés avec un fil à la patte, ils ont une antenne sur le toit de leur maison ou de leur véhicule. Les vitesses de transmissions sont généralement plus lentes et les possibilités moins importantes, mais rassurez-vous, la technologie évolue vite.
En voici quelques-uns …
Comme toutes nouvelles choses, il faut utiliser des outils nouveaux. Pas question de reprendre nos vieux ustensiles rouillés et inadaptés… Internet est donc un nouveau monde, il possède beaucoup de possibilités, et s’offre une large gamme de produits pour travailler. Nous avons déjà parlé de Netscape qui permet de naviguer dans les pages Web de l’Internet. Mais Netscape (ou Mosaic) ne sont que des navigateurs dans Internet, pour y accéder au travers de notre modem, il faut établir une connexion. Cette connexion est normalisée avec un protocole appelé TCP/IP. Un utilitaire appelé « Trumpet » sous Windows va permettre la connexion avec Internet et vos outils sur votre ordinateur. Une version personnelle de Netscape permet maintenant d’établir une connexion slip ou PPP sans ajout d’utilitaire supplémentaire pour établir le lien avec Internet. « Windows 95 » pour IBM et compatibles PC et la version « système 7 » de Apple intègrent déjà ce protocole.
Une connexion SLIP en TCP/IP avec « Trumpet » pour Windows.
… une fois la connexion établie, vous pouvez utiliser Netscape pour naviguer dans Internet au travers des pages du World Wide Web, aller dans un site ftp pour télécharger un fichier, faire auparavant une recherche avec Archie pour savoir ou se trouve le logiciel que vous désirez avoir et à quelle adresse se le procurer, faire une recherche dans Veronica pour trouver un texte parlant de la dernière mode, utiliser le e-mail pour envoyer un message en temps réel à un amis à l’autre bout du globe, parler en mode IRC dans un forum au quatre coins de la terre, participer aux messageries électroniques dans Usenet, etc., bref, comme vous pouvez le voir, les possibilités ne manquent pas…
Étant donné l’immensité de cet environnement qu’est Internet, il faut aussi pouvoir y faire des recherches, un peu comme les pages jaunes de l’annuaire. Au travers d’Internet, vous pourrez utiliser « Yahoo » (www.yahoo.com) ou « Lycos » (www.lycos.com) ou encore « Webcrawler » (www.webcrawler.com) pour trouver d’après un mot clé, une adresse correspondant à une description précise. En annexe, vous trouverez quelques adresses utiles pour faire des recherches sur le Web d’Internet.
Les « NewsGroup » (conférences en groupe)
Il existe actuellement (novembre 1995) plus de 16,000 conférences ou « NewsGroup » sur l’Internet et ceci explique sa popularité. Les forums de discussion (on les nomme aussi forums électroniques) constituent ce que l’on appelle « Usenet ». C’est, en quelque sorte, un sous-groupe d’Internet. Le but et l’objectif de Usenet sont de gérer la formidable masse de messages qui circulent chaque jour dans les conférences ou les NewsGroup .
Mise à jour (janvier 2007) …
Parler d’Internet c’est indéniablement parler des conférences disponibles sur USENET. Ces « NewsGroup » (conférences, forums de discussion ou groupes de nouvelles) sont des communautés de discussions qui traitent toutes de sujets que vous pourriez imaginer. Il existe actuellement (janvier 2007) plus de 130,000 conférences sur l’Internet (sources : www.usenet.com) et ceci explique sa popularité. Les forums de discussion constituent ce que l’on appelle le réseau « Usenet ». C’est, en quelque sorte, un sous-groupe d’Internet. Le but et l’objectif de Usenet sont de gérer la formidable masse de messages publics qui circulent chaque jour dans les conférences. Ces forums sur USENET sont donc publics et tout le monde peut les consulter, ce qui fait toute la différence avec les courriels (ou courriel) qui, eux, sont de nature privés.
On comprend rapidement que la gestion d’une telle quantité de messages ne doit pas être simple, il en circule environ 3,5 milliards par jour ! Sa gestion nécessite d’identifier chaque conférence (ou nouvelles) et pour le simple utilisateur, choisir parmi les plus de 120,000 conférences risque d’être long et décourageant. Heureusement il existe de nombreux logiciels équipés de filtres qui aident à faire les choix souhaités. Pour simplifier les choses, on a réparti les conférences en plusieurs groupes, classés par type et par géographie, créant ainsi une hiérarchie dans Usenet, ce qui simplifie de beaucoup les recherches. De plus, étant donnée la grande quantité de messages à gérer, les messages ne seront conservés que très peu de temps (en général 1 à 2 semaines), car cela nécessite de très grosses capacités de stockages informatiques. Il existe cependant des services spécialisés dont la rétention des messages peut excéder plusieurs années. Ces services sont souvent payants, mais très pratiques pour faire des recherches. « Google Groups » est une bonne façon de découvrir et faire ses premiers pas dans Usenet.
La définition des conférences est simple. Chaque groupe est classé par type (« comp. » pour computer, « sci. » pour science, etc. et par zone géographique « fr. » pour France, « mtl. » pour Montréal, etc.) et chaque type est composé de plusieurs conférences (quelques exemples de types et d’extensions sont répertoriés dans le tableau ci-dessous). Les conférences sont identifiées avec des mots simples et explicites, souvent en anglais, mais rassurez-vous, il existe aussi des conférences exclusivement en Français (avec les type fr, mtl…).
Exemples d’extensions d’adresses utilisées dans Internet
Exemples de conférences disponibles pour Montréal (Canada) sur Usenet
L’utilité des conférences est multiple. Le propre de l’homme est de s’exprimer et depuis des siècles il le fait au travers de tous les médias disponibles. Les deux principaux objectifs des discussions sont de se tenir informé sur un sujet bien précis et de trouver de l’information. Bien entendu, ceci n’est pas limitatif, et on trouvera bien d’autres utilités aux messageries électroniques. Ces forums sont très utiles quand il s’agit de trouver quelque chose de rare ou d’unique. Les entreprises de gestion du personnel les utilisent régulièrement pour y poster des annonces de recrutement pour de futurs employés. On trouve aussi là, une formidable source pour les petites annonces planétaires, bref, cette formidable masse d’information est là pour rester, tant sa popularité reste entière depuis ses débuts. Pour les plus jeunes, on y trouvera aussi des communautés qui nécessiteront la surveillance des parents, car comme tout y est public et libre, il n’y a pas de limites en ce qui peut être dit, lu ou vu !
Sur Usenet, n’importe qui peut créer un groupe de discussion, mais il faudra au préalable, se conformer au règlement et au code d’éthique de la communauté Usenet. En effet, il existe de nombreuses conférences, aussi avant de vouloir en créer une autre, assurez-vous qu’elle n’existe pas déjà ! Après les avoir identifiées, on choisira et on sélectionnera les conférences qui nous intéressent. Le piège est de ne pas sélectionner trop de conférences, car vous allez rapidement être submergés par les messages et ne pouvoir les lire tous.
Pour lire les messages des conférences de Usenet, il existe de nombreux logiciels (ou lecteurs de nouvelles). Le plus populaire est sûrement Outlook Express de Microsoft, fourni gratuitement avec votre système d’exploitation sous Windows, mais pour les utilisateurs plus avancés, on préfèrera des outils plus sophistiqués comme FreeAgent (gratuit) ou NewsRover (un des meilleurs à mon avis)… Mais ce ne sont là, que quelques logiciels parmi tant d’autres.
USENET, peu connu du public, tend pourtant à être popularisé. C’est un endroit unique et très riche en informations de toutes sortes. Une source inépuisable et accessible à tous.
(…)
Pour lire les nouvelles, plusieurs utilitaires sont disponibles, mais encore une fois, « Netscape » sera suffisant.
Les newsgroup sous Netscape
Attention, les messageries électroniques sont très populaires et très intéressantes. Les informations sont disponibles très rapidement, et les messages souvent très instructifs, mais il ne faudra pas toujours prendre pour acquis ce qui est écrit, aussi, il est souvent souhaitable de vérifier leur authenticité.
Free Agent (version Freeware), un autre utilitaire spécialisé pour lire les NewsGroups
Composition des principaux groupes de Nouvelles |
||
alt | (alternative) De tout !… En passant par Michael Jackson aux fromages de France ! | |
arpa | prédécesseur d’Internet, maintenant un « sous »-réseau | |
biz | (bizness) Activités commerciales | |
can | Canada. Notre beau pays, on en parle ! | |
comp | (Computer) Ordinateurs, informatique, et tout ce qui s’y rapporte | |
fr | France. Messageries en Français et originaires de France | |
misc | (miscellaneous) Divers. | |
mtl | Montréal. exemple mtl.general (information générale à Montréal) | |
nato | l’Otan | |
nouvelles | Tout ce qui concerne Usenet et son fonctionnement | |
qc | Québec et toutes les informations régionales, politiques, etc. | |
rec | (recreational) Divertissements, jeux, etc. | |
sci | Sciences (sauf l’informatique) | |
soc | (social) sujet de sociétés et de culture. | |
talk | Débats en général sur des thèmes très divers. | |
Ce tableau n’est pas complet, mais les principaux groupes de Nouvelles y sont représentés.
Quelques chiffres…
Internet c’est aujourd’hui, plus de 60 millions d’utilisateurs (chiffres novembre 95). Il y avait à la fin 1994 prés de 21700 commerces répertoriés sur Internet, contre 9000 en 1991 !
D’après le CERT (Computer Emergency Response Team de Pittsburgh), le nombre de serveurs reliés à Internet, lequel dessert plus de 75 pays, a augmenté de 4700% en 1994 par rapport à 1988 ! Durant le dernier trimestre 1994, le nombre d’ordinateurs branchés à Internet a augmenté de 26%, pour s’établir à 4,8 millions d’ordinateurs ! (sources RISQ, Réseau Interordinateur Scientifique du Québec). L’augmentation la plus importante a été observée dans les pays de l’Europe de l’Est. Où le nombre d’ordinateurs branchés au réseau a crû de 40% durant cette même période.
On estime qu’il y avait un million d’utilisateurs sur Internet en 1988, ce chiffre est passé à plus de 20 millions en 1994 ! Aujourd’hui il dépasse les 40 millions d’usagers…
(source le journal « Direction INFORMATIQUE », Vol.8 No.3 MARS 1995)
Interprétation d’une adresse Internet
Un usager, se connectant sur Internet, est identifié au sein du réseau tout entier par son adresse personnelle, adresse électronique bien entendu. Cette adresse est unique au monde, et elle ne peut être confondue par une autre personne ou un autre organisme. Comme l’adresse personnelle de votre domicile, les adresses d’Internet peuvent être décomposées et identifiées facilement. Ainsi, du premier coup d’œil, on pourra savoir si l’adresse en question provient d’un organisme commercial, gouvernemental, militaire, lié à l’éducation ou autre…, de quel pays et de quels états ou provinces, car comme une adresse sur du courrier traditionnel, on y indique le nom de la personne, l’institution commerciale si elle existe, la rue, la ville, le code postal et le pays d’origine…
Pour simplifier les choses, Il faut séparer l’adresse électronique d’Internet en deux parties:
- Le nom de l’utilisateur
- sa situation géographique (en fait le nom du serveur et le nom du domaine)
Ces deux parties sont séparées par le signe « @ » (prononcer « at » ou « A commercial » en Amérique et « Arobasse » en Europe). Ainsi, à la droite du signe « @ » se trouve le nom de la personne ou de l’utilisateur, et à sa gauche, le nom de l’entreprise (facultatif), le nom du serveur (l’ordinateur identifié dans le réseau Internet) et le type d’organisme (se référer au tableau succinct ci-après).
Ainsi l’adresse personnelle: ymartin@grinfocorp.com se décompose ainsi :
l’utilisateur : ymartin (on aurait aussi pu mettre:
yves.martin)
l’entreprise : grinfocorp
Organisme : .com (commercial)
Ou encore : ymartin@francomedia.qc.ca
l’utilisateur : ymartin
l’entreprise : francomedia
Pays d’origine: qc.ca : Québec, Canada
On peut donc, en un coup d’œil, connaître la provenance d’origine et le type d’organisation qui vous envoie un message. Les adresses du « World Wide Web » (« www ») ou « ftp » ressemble aussi beaucoup à ça. Les derniers mots d’adresse suffiront en général à en connaître l’origine.
Pour les adresses « WWW » et « ftp », c’est un peu la même chose. C’est dans ces adresses que l’on y indiquera la provenance géographique et territoriale (pays, état, province, département, etc.). Voici quelques exemples :
http://www.francomedia.qc.ca/infocorp
(Une adresse du « WWW » commence toujours par « http:// » (HyperText Transfert Protocole) qui indique le type de protocole à utiliser, vient ensuite « www » pour indiquer qu’elle provient du World Wide Web, l’entreprise, l’organisme et l’origine (pas toujours!). En fait on peu choisir le dernier suffixe de l’adresse Internet entre le suffixe du type d’organisme ou son origine géographique et territoriale (ici : qc.ca), vient ensuite le nom du répertoire ou la page Web est stockée sur l’ordinateur.
ftp://ftp.francomedia.qc.ca
Une adresse « ftp » commence toujours par « ftp:// » (ftp// pour « File Transfert Protocole »)…
Note importante : Sur Internet, il faut respecter les lettres minuscules des lettres MAJUSCULES. Alors si l’adresse est incorrecte, écrivez-la en minuscule.
Exemples de formats d’adresses Internet
Type d’organismes | Pays | Provinces du Canada |
.com Commerciale | .be Belgique | .ab.ca Alberta |
.edu lié à l’éducation | .ça Canada | .bc.ca Colombie-Britannique |
.gov gouvernement | .ch Suisse | .mb.ca Manitoba |
.mil agence militaire | .fr France | .nb.ca Nouveau-Brunswick |
.org autres organisations | .mx Mexique | .nf.ca Terre-Neuve |
.net Fournisseurs d’Internet | .us États-Unis | .ns.ca Nouvelle-Écosse |
.nt.ca Territoires du Nord-O. | ||
.on.ca Ontario | ||
.pe.ca Ile-du-Prince-Édouard | ||
.qc.ca Québec | ||
.sk.ca Saskatchewan | ||
.yk.ca Yukon |
Comment utiliser la messagerie privée (courriel) sur Internet ?
Lire ou envoyer la messagerie sur Usenet ou son courrier personnel (courriel) est une des principales fonctions d’Internet. Il existe de nombreux utilitaires pour faire ce travail. Netscape pourra encore une fois être utilisé. Un des outils les plus répandus est certainement « Eudora ». Cet outil très pratique et plus puissant que Netscape pour cette tâche permet d’envoyer et de recevoir son courrier privé et peu même vérifier si de nouveaux messages sont arrivés automatiquement. Il garde en mémoire les messages et les archive dans des répertoires spécifiques. De plus, c’est un logiciel que l’on peut se procurer gratuitement avec une documentation très complète (version 1.52 Freeware). Une version commerciale plus avancée est aussi disponible. Vous pouvez vous procurer la dernière version en cours et sa documentation à l’adresse Internet suivante:
http://www.qualcomm.com
Les messageries « e-mail » avec « Eudora ».
Et INTERNET demain ?
Avec tous ces outils révolutionnaires, qu’adviendra-t-il d’Internet demain ?
Des compagnies, très connues comme Netscape et MasterCard, Microsoft et Visa se sont associés pour travailler conjointement au développement d’un protocole sécuritaire afin de permettre les transactions d’argent avec les cartes de crédit au travers du réseau Internet. La demande est très forte et du côté bancaire comme de celui du consommateur, ceci répond à la demande du moment.
Qui ne rêve pas de pouvoir consulter son (ou ses) compte(s) bancaire(s) à domicile, faire des transactions directement de chez soi, imprimer des relevés d’identités bancaires, payer le gaz, l’électricité, le téléphone sans bouger de son domicile, évitant ainsi les longues files d’attente… S’abonner à un journal local est aussi chose facile à travers Internet, le plus intéressant est de pouvoir le faire outre-mer… et puis si le papier vous manque, rien ne vous empêche d’imprimer votre journal chez vous !… Sans compter les nombreux services publics et commerciaux directement disponibles sur Internet. L’imagination ne s’arrêtera sûrement pas là. Rien n’empêche à quiconque d’offrir sur Internet des services originaux, des répertoires, des messageries électroniques, etc.
Depuis l’explosion de ce média de communication, les lignes téléphoniques traditionnelles commencent à être surchargées durant le jour sur le réseau Internet. Des réseaux parallèles existent , mais ceci ne suffira pas… la lenteur des modems actuels sur une ligne de téléphone normale ne suffit plus, et un engorgement est à prévoir (les modems 28.8 bps sont pourtant les plus rapides et l’homologation du protocole V34 vient tout juste d’être approuvée). On vend déjà à prix réduit ($55/mois) des lignes ISDN (numériques) 56,800bps, soit 2 fois plus rapides qu’une ligne normale…
Les frontières n’existent plus, les logiciels s’adaptent et deviennent polyglottes. Des programmes en Français si difficiles à trouver commencent à apparaître plus facilement grâce à Internet.
L’évolution technologique et la popularité du réseau Internet dans le monde font naître de nouveaux attraits à l’informatique, de nouvelles technologies, de nouveaux défis à conquérir…ou cela s’arrêtera-t-il ? Personne ne le sait, mais ce que nous pouvons déjà dire, c’est qu’Internet évolue vite, très vite même, et il n’est pas question d’attendre la fin du millénaire pour s’y mettre, à moins que cela soit déjà chose faite ou peut être par obligation ?
Nos enfants vivent et naissent avec la télématique. L’utilisation d’un ordinateur remplace nos vieilles ardoises et nos craies de calcaire blanc de nos collèges d’antant… Internet devient un outil populaire et indispensable.
Livre à lire sur l’histoire d’Internet
« Les sorciers du Net » de Katie Hafner et Matthew Lyon
Éditeur : Calmann-Lévy (1er décembre 2006), collection : Cybermondes
ISBN-10: 270212951X
ISBN-13: 978-2702129517