Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 1

Fichier original disponible ici : MMQ0004.pdf

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– Le journal télématique qui s’impose au Québec. –

Volume #1 – Numéro #4
Mai 1993

┌─ Centre d’édition ──────────────────────────────────────────┐
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TechnoBytes BBS – (514)278-1963 – 14.4k/v.32bis.
Ouvert 24h tous les jours de la semaine.

Pour avoir la plus récente copie du MMQ, faites une requête de MMQ
sur TechnoBytes BBS au travers de votre mailer.

┌─ Édition, rédaction et montage ──────────────────────────────┐
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L’édition et le montage de cette copie a été effectuée
par Constantin Koutrias.

NOTE: Cette copie a été formatée pour impression.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 2

┌─ Sommaire ───────────────────────────────────────────────────┐
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Note de l’éditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 2
Formulaire d’application pour le MMQ. . . . . . . . . . . Page 3
Le château de fer (3e Chapitre) . . . . . . . . . . . . . Page 3
Le TurboPascal par Jean Gravel. . . . . . . . . . . . . . Page 9
Le TOP 5 des taglines . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 12
Les grandes innovations canadiennes . . . . . . . . . . . Page 13
L’expert et le plagiat. . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 14
Chronique TurboPascal . . . . . . . . . . . . . . . . . . Page 15
ENIAC 1941, le premier calculateur électronique . . . . . Page 19

┌─ Note de l’éditeur ──────────────────────────────────────────┐
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eh non! La température nous gâte pas dans le sud du Québec où
le MMQ est édité. Disons que cela fait deux semaines maintenant
qu’on a que de la pluie. Même mon parapluie en a pris pour son
rhume. 🙂 Il a cracké !!! En espérant qu’on aura au moins un
été cette année. 🙁

Ce mois-ci nous avons d’excellents articles pour les
programmeurs débutants/intermédiaire de TurboPascal. Le Château
de Fer poursuit ses aventures et un intéréssant article sur le
plagiat informatique, et le code d’éthique des usagers sur un
babillard.

Le MicroMensuel du Québec a toujours besoin de vous pour des
articles. Le journal est fait pour vous, et c’est à vous de
partager vos connaissances avec les autres. N’hésitez pas à
nous faire parvenir vos articles. Tout article bien
structuré sera publié sans problèmes.

Le temps n’est qu’un passage…
Constantin Koutrias

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┌─ Formulaire d’application du MMQ ────────────────────────────┐
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J’aimerai recevoir le MicroMensuel du Québec au travers de
mon “mailer” dès sa sortie. Je consens à ce qu’il soit mit
en HOLD sur TechnoBytes BBS si je suis longue distance
de TechnoBytes BBS. Je ferai un poll à tous les 1er du mois.

Nom du babillard: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Nom de l’opérateur: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro du babillard: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro de l’opérateur: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Adresse réseau: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Ville: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]

A envoyer sous forme NetMail sur TechnoBytes BBS.
Merci de votre attention.
Constantin Koutrias

┌─ Le Château de fer ──────────────────────────────────────────┐
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CHAPITRE 2

Un vieil ennemi

Le lendemain, Télem se promenait dans le parc,
réfléchissant à un système qui faciliterait la levée des
illusions dans l’ordre dans lequel elle avaient été créées.
Il avait en tête une idée de sortilège qui permettrait peut-
être d’atteindre ce but. C’est alors qu’il vit Dame Eléono-
ra, l’Archimage, assise sur un banc en train d’enseigner à
un groupe de novices. Elle était très âgée et, bien que les
affaires de la confrérie ne fussent pas très accaparantes,
elle ne parlait pas souvent aux aspirants-magiciens.

– Bonjour, Télem, dit-elle en le voyant. Viens te joindre à
nous. Nous sommes justement en train de parler des affaires
du royaume d’Erkléion.

Télem s’assit au milieu du groupe d’une dizaine de
novices assis en demi-cercle face au banc. Ghen, qui était
là, le salua vaguement. Aucune trace d’Alys.

– Je viens d’entrer en communication par la pensée avec un

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 4

des nôtres qui est en Erkléion, expliqua Eléonora. Le royau-
me est au bord de la guerre civile. Nous savons que le
royaume était en réalité contrôlé par les magiciens
renégats, et en particulier par les trois Ducs-magiciens. Il
y a un peu moins de deux ans, ces magiciens y ont pris le
pouvoir et déclaré la guerre au royaume de Télésgrie.

L’armée d’Erkléion a été arrêtée et détruite face à la ville
d’Arieste et la plupart des magiciens renégats tués. Ceux
qui ne connaissent pas l’histoire pourront demander à Télem
de la leur raconter: c’est grâce à lui et à l’anneau de
Qader que les Ducs-magiciens ont pu être arrêtés avant que
le chaos ne s’empare complètement de la région (1).

Quelques nouveaux, arrivés sur l’île avec le dernier
bac, un mois auparavant, se retournèrent vers Télem. Raconté
comme le faisait Eléonora, cela semblait avoir été une belle
aventure, mais le jeune magicien était passé près d’y
laisser sa vie et il n’aimait guère qu’on évoque ces mauvais
souvenir.

L’Archimage continua:

– Il faut croire que certains magiciens ennemis ont survécu
à leur défaite, ou alors que quelques-uns n’avaient pas
participé à l’invasion, parce que le pouvoir des magiciens
renégats est en train de se reconstituer en Erkléion. Après
la défaite, le peuple avait exigé que le roi abdique, car il
avait été manipulé par les magiciens. Quelques révoltes
paysannes ont également éclaté, contre les nobles soupçonnés
d’abriter des “sorciers” ou d’en être eux-mêmes. Actuelle-
ment, il semble que les magiciens qui restent sont en train
de regrouper leurs forces pour prendre le pouvoir.
——————–
Lire L’héritage de Qader dans la même collection.

– Qui dirige les magiciens renégats, cette fois? demanda
l’un des novices.

– Je ne le sais pas, répondit Eléonora. Certainement
quelqu’un d’extrêmement puissant. Les renégats sont diffi-
ciles à regrouper. Leur chef a dû employer la violence et la
menace pour y parvenir.

Télem remarqua soudainement Maître Serratis qui
arrivait, marchant et courant à la fois.

– Télem, Ghen! lança-t-il, tout essoufflé. Alys vous
réclame. Elle est gravement malade.

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*****

Maître Delphen était déjà auprès de la malade. Alys
avait le souffle court et la sueur perlait sur son front.
Elle ne semblait pas être très consciente de ce qui se
passait autour d’elle : elle était brûlante de fièvre et
marmonnait parfois deux ou trois mots inintelligibles avant
de retomber dans sa torpeur.

– Son état se détériore rapidement, dit Maître Delphen. Il y
a cinq minutes, elle était encore capable de parler.

– Elle ne va pas mourir, tout de même? demanda Ghen. La
magie va la guérir!

– J’ai déjà tout essayé, répondit le vieux magicien. Il n’y
a aucun sortilège qui fasse l’affaire.

– Mon épée, Aradril, a le pouvoir de guérir les blessures,
dit Télem. Je cours la chercher.

Lorsqu’il revint, quelques minutes plus tard, Maître
Serratis était en train de se concentrer sur Alys. Il resta
en transe quelques secondes, puis se releva.

– Laissez-moi faire, dit Télem.

Il passa tranquillement l’épée au-dessus d’Alys. La
jeune fille remua un peu, comme si elle rêvait, et gémit.

– Je ne pense pas qu’Aradril puisse quoi que ce soit pour
ton amie, dit Maître Serratis au bout d’un moment. Elle est
possédée par un démon.

– Un démon? s’exclama Ghen.

– Les démons sont des êtres malfaisants venant du centre de
la Terre. On peut les appeler avec des rituels spéciaux, les
évocations. Les magiciens renégats eux-mêmes n’évoquent plus
que rarement des démons. Ils sont trop imprévisibles, trop
malins.

– Mais alors, d’où sort-il, celui-là? demanda Télem.

– Les démons ont la possibilité de se déplacer une fois
rendus sur Terre; ils peuvent ainsi effectuer et maintenir
un sortilège à une très grande distance du magicien.
Autrement dit, il y a quelqu’un loin d’ici qui a évoqué ce
démon et qui lui a demandé de rendre Alys malade. Si ce
n’est pas une maladie mortelle, le démon est en mesure de la
faire durer indéfiniment.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 6

– Mais c’est affreux! dit Télem. Qui voudrait faire une
chose pareille à Alys?

– Ca, il faudrait le demander au démon lui-même. Avec votre
aide, c’est possible, mais c’est un rituel qui prend
quelques heures à préparer.

*****

L’Archimage Eléonora avait tenu à se joindre au
rituel. Maître Serratis avait accepté son offre avec joie:
ils ne seraient pas trop de quatre magiciens pour contrôler
le démon lorsqu’on lui parlerait. Il ne tenait toutefois pas
à répandre la nouvelle, de crainte de provoquer la panique
sur l’île de Gort. Il redoutait, en effet, que le collège de
magie ne soit en train de subir une attaque à distance et
qu’Alys soit seulement la première victime.

Maître Serratis avait dessiné des signes sur le
visage d’Alys, puis fait transporter son lit au milieu d’un
cercle qu’il avait tracé à même le plancher. La pièce
n’était éclairée que par quelques bougies. Dame Eléonora,
Serratis, Delphen et Télem méditaient en se tenant par la
main, à quelques pas du cercle. Ghen, qui n’était pas encore
magicien, se contentait d’observer.

Lorsqu’il eût jugé qu’ils avaient accumulé assez de
puissance magique en eux-mêmes, Maître Serratis commença à
psalmodier des paroles étranges, tout doucement d’abord,
puis de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’il en vienne à
crier. En autant que Télem pouvait comprendre, il s’agissait
d’un mélange de cajoleries et de menaces visant à convaincre
le démon de se manifester.

De la fumée sortit de la bouche et des narines
d’Alys. Elle monta en volutes paresseuses, prenant lentement
la forme d’un petit être gras, possédant de grandes dents
pointues. Il était d’une laideur abominable, brunâtre avec
des taches vertes qui rappelaient des moisissures, mais
plutôt transparent.

– Comment t’appelles-tu? demanda Serratis au démon.

Télem, qui tenait toujours les autres magiciens par
la main, sentit un peu de pouvoir magique lui échapper.
Maître Serratis avait besoin de toute l’énergie possible
pour contraindre le démon à lui répondre.

– Hhrytsn, lui répondit le démon d’une voix qui ressemblait
à un crachement.

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– Hhrytsn, pourquoi t’en est-tu pris à Alys?

– Un magicien m’a appelé sur Terre et a enfermé une partie
de mon énergie vitale dans un cristal. Il m’a obligé à la
tourmenter en échange de ma libération. Et si je n’étais pas
lié par ce cristal, je te broierais les os pour ton
insolence, humain!

– Qui est ce magicien?

– Je ne peux le dire qu’à une seule personne: Tétragram-
maton. Est-il ici?

– Je suis là, répondit Télem, surpris et inquiet.

– Le Duc-magicien Prentziq te lance un défi, lui répondit le
démon, chaque mot résonnant comme une injure. Tu dois venir
l’affronter seul à sa forteresse, le Château de Fer. Tant
que tu n’y seras pas allé, Alys souffrira.

– C’est impossible, Prentziq est mort…

Télem se sentit soudainement drainé de presque toute
son énergie magique. Maître Serratis, blême, avait le visage
couvert de sueur. Il semblait mal en point.

– Telle est la volonté de Prentziq! Lança encore le démon,
avant de réintégrer le corps d’Alys.

Serratis perdit connaissance.

*****

– Ce Prentziq était le chef des Ducs-magiciens du royaume
d’Erkléion, n’est-ce pas? demanda à Télem Maître Serratis, à
peine remis de sa lutte contre le démon.

– Oui… Mais il devrait être mort! Il a été happé par le
chaos lors du siège d’Arieste, voilà un an et demi.

– Le chaos est une chose très imprévisible, intervint Dame
Eléonora. Il n’est pas complètement impensable qu’une
personne qui aurait été happée puisse en être rejetée. Mais
dans quel état, je me le demande. Dans le chaos, rien n’a de
forme fixe: je frissonne rien qu’à penser à ce qui peut y
arriver au corps de quelqu’un. Sans parler de la folie, qui
doit vite s’emparer de celui qui est exposé à cet univers
sans lois.

– Pourtant, il en est revenu, dit Télem.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 8

– Que pouvons-nous faire? demanda Maître Delphen.

– La seule manière de renvoyer le démon serait de s’en
prendre à ce cristal qui le retient sur Terre, répondit
Maître Serratis. Les démons sont malfaisants, mais ils
n’aiment pas s’attarder dans notre univers. Une fois libéré,
Hhrytsn retournerait vite chez lui. Nous ne pouvons pas
faire grand-chose, je le crains.

– A part relever le défi, dit pensivement Télem.

– Tu n’y penses pas! Prentziq est un magicien terrible!

– Penses-tu que je l’ignore? Je l’ai déjà affronté une fois,
et il m’a pratiquement vaincu: de suis passé à un cheveu de
perdre à tout jamais l’anneau de Qader. Mais cette fois, je
serais mieux préparé: je suis magicien, et j’ai toujours
l’anneau pour me protéger.

– J’admets que tu es l’apprenti le plus doué que j’aie
jamais eu, mais de là à être un véritable magicien!
s’emporta Maître Serratis. Il te reste encore bien des
choses à apprendre avant d’atteindre le niveau de Prentziq.
Et s’il te lance un défi, c’est qu’il a dû préparer quelque
chose de sournois!

– Nous n’avons pas d’autre choix! Nous ne pouvons tout de
même pas laisser Alys dans cet état sans rien tenter. Moi,
en tout cas, je ne le peux pas!

Maître Serratis ne trouva rien à répondre. Télem lut
la résignation dans le regard d’Eléonora. Il partirait.

Chapitre 2 du Château de Fer, roman de Philippe Gauthier
publié aux Éditions Paulines en avril 1990. Disponible chez
votre libraire pour $7.95.

Ou commandez directement auprès de Philippe Gauthier ($7.00 et
pas de TPS à payer).

Il y a aussi Le Chateur de Fer et Le Destin de Qader.

Prix pour les 3: 20$.

Pour information envoyer ca au 1:167/580 ou au 1:167/506,
à Philippe Gauthier.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 9

┌─ Le TurboPascal par Jean Gravel ─────────────────────────────┐
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╔═════════════════════════════════════════════════════════════════════════════╗
║ Cette chronique est à l’intention de ceux qui possèdent ou veulent se ║
║ procurer un micro-ordinateur et qui souhaitent découvrir les possibilités ║
║ de la programmation. ║
║ ║
║ Le langage Pascal sera utilisé pour la bonne raison qu’il est le seul que ║
║ je connaisse (Hummmm…). ║
║ ║
║ Tout au long des articles qui paraîtront sous ce thème, le but reste le ║
║ même: “affirmer la compréhension des objets et techniques de programmation ║
║ en «enseignant» au micro-ordinateur à générer les résultats désirés tout en ║
║ apprivoisant un langage particulier.” ║
║ ║
║ Vous pourrez me communiquer vos commentaires et vos suggestions par le ║
║ biais de la conférence FM-REDACTION qui sert de support au journal ║
║ télématique MMQ. ║
╚═════════════════════════════════════════════════════════════════════════════╝

INTRODUCTION AU PASCAL: Éditeur et compilateur
===============================================

Un programme étant une suite d’instructions, tous les langages de
programmation nécessitent un éditeur de texte et un compilateur
de texte. L’éditeur permet d’entrer les instructions alors que
le compilateur les code pour le rendre exécutable par le micro-
ordinateur. Le programmeur tape les instructions dans un fichier
texte, commande au compilateur de faire son travail puis utilise
le fruit de sa programmation. Tout au long de la chronique
“Introduction au Pascal” on utilisera le compilateur Turbo-Pascal
de Borland.

L’éditeur n’est autre qu’un traitement de texte de base,
permettant de se déplacer dans un texte, d’effectuer des
corrections, de sauvegarder et de récupérer des textes à l’aide
de commandes simples.

Prenant pour acquis qu’on dispose du Turbo-Pascal et qu’on est
prêt à le faire fonctionner, on entre dans l’éditeur en tapant à
l’indicatif du DOS la commande “TURBO” et on confirme avec la
touche . Voici les commandes de l’éditeur qui sont
couramment utilisées:

Alt-X: sortir du programme;
F2: sauvegarder le texte en cours;
F3: récupérer un texte;

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 10

Alt-F3: sauvegarder et sortir du texte en cours;
Alt-F5: montrer le résultat, les impressions, du programme
exécuté;
F9: commander de compiler les instructions du texte en
cours;
Ctrl-F9: commande de compiler puis d’exécuter le programme
obtenu.

Lorsqu’on exécute un programme il arrive qu’il boucle
indéfiniment sur lui-même. On peut l’interrompre temporairement
en pressant sur la touche ou l’interrompre complètement
en pressant les touches .

Lorsqu’on édite un texte, c’est-à-dire une suite d’instructions,
on utilise les touches d’édition courantes , , ,
, , , , etc. Le compilateur est
intégré à l’éditeur. Il s’active avec la touche . Toutes
les instructions sont procédées de haut en bas, de la droite vers
la gauche. Le compilateur vérifie si toutes les instructions
sont cohérentes et si le programme résultant est exécutable.
S’il repère une ambiguïté quelconque, le compilateur donne un
message d’erreur et montre en surbrillance la ligne en cause. Si
votre programme est “sans erreur prévisible”, le compilateur
donne un message indiquant que la compilation s’est terminée avec
succès. On peut alors faire fonctionner le programme et vérifier
s’il effectue le travail souhaité.

Notre premier programme
———————–

Le langage Pascal possède ses règles de syntaxe et ses mots
réservés. Le mot “Program” par exemple, apparaissant à la
première ligne de l’exemple suivant, indique au compilateur que
les instructions subséquentes font partie du programme. Dans un
programme Pascal, on distingue deux sections importantes. La
“section des déclarations” et la “section des instructions”.

Le Pascal n’autorise pas l’usage de constantes ou de variables
tant qu’elles ne sont pas déclarées en début de programme.
Ainsi, dans l’exemple, avant d’utiliser la variable “A” dans une
instruction, on doit la déclarer comme étant une variable (var)
pouvant contenir un entier (: longint). Le type de la variable
est un “longint”, “long” pour grand et “int” pour entier.

L’exemple 1 affiche les exponentiations successives d’une nombre
donné.

Program Exemple_1;
var A,B : longint;
label Boucle;

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 11

begin
readln(A);
B:=1;
Boucle:
B:=B*A;
writeln(B);
readln;
Goto Boucle;
end.

La première ligne du programme identifie le titre du programme;
le programme porte le nom “Exemple_1”.

La deuxième ligne déclare deux variables, “A” et “B” comme étant
des entiers.

La troisième ligne déclare un label, “Boucle:” comme étant un
point d’embranchement sur lequel peut pointer une instruction
“GOTO”.

Les quatrième et dernière lignes du programme déterminent
respectivement le début et la fin des instructions. Les lignes
intermédiaires sont les instructions du programme. On peut donc
dire que la section des déclarations comprend toutes les lignes
comprises entre “Program …;” et “begin” et que la section des
instructions comprend toutes les lignes comprises entre “begin”
et “end.”.

L’instruction “readln(A);” commande d’entrer (read: lire) la
valeur de la variable “A” au clavier, “B:=1;” assigne la valeur 1
à la variable “B”, “B:=B*A;” est une autre assignation qui
enregistre la valeur “B*A” dans la variable “B” et “writeln(B);”
commande d’imprimer (write: écrire) à l’écran la valeur de la
variable “B”. L’instruction “readln;” permet une pause entre les
itérations successives. Remarquez que toutes les déclarations et
instructions se terminent par un point-virgule “;” excepté le mot
“begin” et le label “Boucle:”.

Après avoir transcrit l’exemple dans l’éditeur, assurez-vous de
son intégrité en tentant de le compiler . Si un message
d’erreur survient, révisez les lignes et recompilez.

On remarque que l’Exemple 1 n’utilise pas la fonction “y^x”
habituellement disponible sur une calculatrice. La raison en est
bien simple: cette fonction n’est pas définie dans le langage
Pascal. Le problème se contourne facilement et efficacement.
Plutôt que d’évaluer à chaque boucle la valeur de la puissance de
“A”, on multiplie par “A” le résultat obtenu au dernier tour.
Ainsi, tour à tour la valeur de “B” prend les puissances de “A”:
“B = “A” au premier tour, “B = A^2” au deuxième tour, etc.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 12

Lorsqu’on aura bien compris le premier exemple, on pourra faire
précéder la ligne “readln(A);” de la ligne “write(‘Entrez un
nombre: ‘);” et remplacer la ligne “writeln(B);” par la ligne
“writeln(‘Exponentiation = ‘,B);” pour réaliser comment on peut
formater les impressions à l’écran.

La ligne qui imprime le résultat des puissances successives de
“B” montre la souplesse de cette fonction. On peut commander
d’imprimer plusieurs sortes d’objets dans une même instruction en
séparant chacun d’eux par des virgules. Le texte doit être donné
entre des apostrophes. Si une apostrophe fait partie du texte, on
la double afin que le compilateur comprenne que l’apostrophe
n’indique pas la fin du texte mais bien le caractère apostrophe.

Dans le prochain numéro, on expliquera les notions de boucles et
du même coup on éliminera les risques de “programmation
spaghetti” qu’entraîne inévitablement l’usage de l’instruction
“GOTO”.

Jean Gravel directement de Rimouski

┌─ Le TOP 5 des taglines ──────────────────────────────────────┐
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1. Pour la secrétaire en camping : WordPerfect au propane.
2. òó/\/\ Bon v’là qu’la nana ce fait du cinoche! M’enfin!
3. Chasse au lapin: Cachez-vous et imitez le son des carottes.
4. J’étudie en gérontagologie: l’étude des vieilles tags.
5. Je vais CD, je suis XTnué, DIR que ça RAM FOR.

Avis à tous ceux qui se reconnaissent. 🙂

┌─ Les grandes innovations canadiennes ────────────────────────┐
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Abraham Gesner : Kerosene (1846)
George-E. Desrabats : Impression Halftone (1869)
Alexander G. Bell : Telephone (1874)
Sandford Fleming : Fuseaux Horaires (heure standard) (1883)
James Naismith : Basketball (1891)
Reginald Fessenden : Premiere transmission radio (1891)
F Banting & C. Best : Insuline (1922)
William Stefenson : Communication visuel WirePhoto (1922)
Joseph-A. Bonbardier : Snowmobile (1937) Ski-Doo (1952)
Norman Breakey : Rouleau a peindre (1940)
John Hopps (CNR) : Pacemaker (1950)
George J. Klein : Antenne radio satellite retractable (1962)
Graeme Ferguson : Format de film IMAX (1970)
S Abbott & C. Haney : Jeu Trivial Pursuit (1982)

Merci à Martin Albert

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┌─ Annonces classés ───────────────────────────────────────────┐
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Cette nouvelle section sera ouverte dés qu’il y aura des
annonceurs. AVIS AUX INTÉRÉSSÉS. Les intéressés à y placer une
annonce quelconque devront me contacter sur mon babillard,
TechnoBytes BBS – (514)278-1963 ou en NetMail pour discuter du
tarif et de l’annonce en question.
Constantin Koutrias

┌─ Le Regroupement d’Aide à la Programmation du Québec (RAPQ) ─┐
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Imaginez un peu que vous venez de finir un logiciel dont vous
êtes particulièrement fier. Que risque-t-il de lui arriver? Il a
une chance sur deux de pourrir sur votre disque dur, faute d’être
connu.

Le Regroupement d’Aide à la Programmation du Québec a pour objectifs
la promotion de nos programmeurs québécois (et leurs produits), la
distribution des logiciels à travers le Québec, la mise sur pied de
réseaux d’aide ainsi que la mise sur pied d’un réseau de ßeta
testeurs pour tester les logiciels.

Voici les services que nous nous proposons d’offrir :

– Distribution des logiciels via mailers

– Messagerie RAPQ Net

– Listes : ßeta testeurs
Sites
Programmeurs

Bien sûr, plusieurs autres services sont en préparation et
s’ajouteront un peu plus tard. Nous sommes ouverts à vos
commentaires et suggestions (si vous payez le cognac, gnac, gnac).

C’est ouvert à tous, à tous les types d’ordinateurs et à tous
les langages.

Tous les renseignements nécessaires sont disponibles sur
plusieurs SBE dans votre région. Vous pouvez aussi venir chercher
la documentation sur les SBE suivants :

RAPQ BBS
(514)671-4464
Fido 1:167/506 – FrancoMédia 101:190/508

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 14

FREQ { RAPQ-F Documentation en Français
{ RAPQ-A Documentation en Anglais
{ APPLYTXT Application en format textes

FREQ RAPQ Documentations, Application, et LOGO en
archive autoextract

Dernière version est la 2.00

François Marquis (Fondateur-Responsable de l’information)
Philippe Gamache (Fondateur-Président)

┌─ L’expert et le plagiat ─────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Comment un expert judiciaire, dont le témoignage guidera le
juge tout au long d’un procès ou d’une procédure d’injonction,
fait-il le lien entre la technologie qu’il examine et le monde
judiciaire qu’il est appelé a instruire?

M. François Wallon est vice-président de la Cie nationale des experts
judiciaires en informatique et techniques associées. Il est aussi
vice-président de l’Association québécoise pour le développement de
l’informatique juridique. Lors d’une récente conférence, M. Wallon
expliquait sa façon d’occuper la fonction d’expert, dans le cadre d’une
procédure ou l’on reprochait a une partie d’avoir plagie le logiciel
de l’autre.

L’approche de M. Wallon diffère de celle de plusieurs autres experts qui
restreignent leur mandat d’expertise a l’examen des codes source. M. Wallon
considère qu’avec l’avènement de nouvelles technologies, d’ateliers de génie
logiciel et de certains langages de quatrième génération, il est possible de
diminuer de beaucoup le caractère
distinctif de la programmation d’un auteur dans le logiciel. Il
considère de plus qu’il est facile pour un informaticien habile de modifier les
codes source de façon automatique ou semi-automatique.

Dans ce contexte, M. Wallon pousse l’examen plus loin, et procède en cinq
étapes. La première consiste évidemment a obtenir les codes source et les codes
objet de deux logiciels à comparer. M. Wallon exigera de plus de consulter les
systèmes de développement. La première comparaison peut alors avoir lieu. La
deuxième étape consiste a établir la nature des liens entre les codes source
et les codes objet de chaque logiciel.

Cela permet de constater, entre autres, si les codes objet ont été compressés ou cryptés. La troisième consiste en un interrogatoire approfondi de chaque
partie, mené par l’expert hors-cour. L’examen préalable des codes, combine a
l’interrogatoire, permettra davantage de constater le degré de maquillage
existant ou non dans les codes.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 15

C’est à cette étape-ci que l’inclusion de marqueurs particuliers, tels qu’une
faute d’orthographe délibérée ou un numéro d’assurance sociale crypte, pourra
être utile. La quatrième étape inclut un nouvel examen des codes, a la lumière
des renseignements acquis au cours des trois premières. Cet examen pourra se
faire à l’aide de logiciels spécialisés permettant de vérifier, entre autres,
des dates figurant dans le logiciel. Enfin, l’expert vérifiera la présence des
marqueurs particuliers évoqués par une partie dans le cadre de l’interrogatoire,
et en viendra a ses conclusions.

Dans le cadre de l’élaboration d’un logiciel, surtout s’il s’agit d’un logiciel
dit “vertical”, de nombreux programmeurs ne se préoccuperont pas d’inclure des
signes distinctifs au code. Pourtant, le temps et l’énergie a inclure dans le
code des clés, ou des signes particuliers permettant de reconnaitre le travail
d’un programmeur par rapport a celui d’un autre, sont de loin inferieurs au
temps et a l’énergie passes a tenter d’imaginer comment “pincer” celui ou celle
qui a plagié.

Mieux vaut être prévoyant!

Par Michel A. Solis
InfoTech magazine
Avril 1993, Vol. 14, no 4

Merci à Jean Gravel – Rimouski

┌─ Chronique Turbo-Pascal ─────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Ce mois-ci je vais vous parler un peu de gestion d’écran. Voici
Premièrement une routine qui permet d e faire un affichage d’un
écran de façon efficace avec Thedraw en crunched mode.

Personnellement je l’ai testé sur plusieurs cartes vidéos, et le
monocrome (Hercules/MDA) n’affiche rien à l’écran avec cette
routine. Alors, pour des petits projets “maison” sur carte CGA,
EGA et VGA c’est tout simplement parfait.

{ Fichier DISPLAY.PAS }

Program display_ansi;

{ Sauvez votre dessin dans TheDraw comme suit
ALT-S pour save
P pour pascal
C pour crunched
dessin1 pour le nom de la constante utilisée
et dessin pour le nom du fichier
}

—————————————————————————-

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 16

uses uncrunch;

{$I dessin.pas}

type screentype = array[1..dessin1_length] of byte;

Var screen : screentype absolute $B800:0000;

Begin
uncrunc(dessin1, screen, dessin1_length); {Dessine le dessin à l’écran}
end.

{ Fichier UNCRUNCH.PAS }
{ A compiler seulement }
{ Nécessaire pour DISPLAY.PAS }

—————————————————————————-

Unit Uncrunch;

Interface

procedure UNCRUNC (var Addr1,Addr2; BlkLen:Integer);

Implementation

procedure UNCRUNC (var Addr1,Addr2; BlkLen:Integer);

begin
inline (
$1E/$C5/$B6/ADDR1/$C4/$BE/ADDR2/$8B/$8E/BLKLEN/$E3/$5B/
$8B/$D7/$33/$C0/$FC/$AC/$3C/$20/$72/$05/$AB/$E2/$F8/$EB/$4C/
$3C/$10/$73/$07/$80/$E4/$F0/$0A/$E0/$EB/$F1/$3C/$18/$74/$13/
$73/$19/$2C/$10/$02/$C0/$02/$C0/$02/$C0/$02/$C0/$80/$E4/$8F/
$0A/$E0/$EB/$DA/$81/$C2/$A0/$00/$8B/$FA/$EB/$D2/$3C/$1B/
$72/$07/$75/$CC/$80/$F4/$80/$EB/$C7/$3C/$19/$8B/$D9/$AC/
$8A/$C8/$B0/$20/$74/$02/$AC/$4B/$32/$ED/$41/$F3/$AB/$8B/$CB/
$49/$E0/$AA/$1F);
end; {UNCRUNCH}
end.

—————————————————————————-

{ Fichier DESSIN.PAS }
{ Example de fichier sauvé avec TheDraw }
{ TheDraw Pascal Crunched Screen Image. Date: 03/31/93 }
const
DESSIN1_WIDTH=80;
DESSIN1_DEPTH=25;
DESSIN1_LENGTH=797;
DESSIN1 : array [1..797] of Char = (

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 17

#15,#16,#24,#24,#24,#25, #6, #4,’▄’,#12,#20,’▄’, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,
‘▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#16,’▄’,’ ‘,’ ‘,#11,’▄’, #6,#19,
‘▀’,#14,#22,’▀’,’▄’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#17,’▀’,’▄’,
#1,#16,’▄’,’ ‘,’ ‘, #2,’▄’, #9,#17,’▀’,’▄’, #5,’▀’,#13,#21,’▀’,’▄’,
#4,’▀’,#12,#20,’▀’,#16,’▄’,#25, #2, #2,’▄’, #9,#17,’▀’,’▄’, #5,’▀’,
#13,#21,’▀’,’▄’, #4,’▀’,#12,#20,’▀’,#16,’▄’,#25, #2, #3,’▄’,#11,#19,
‘▄’, #3,#16,’▄’,’ ‘,’ ‘,#15,’▄’, #3,#23,’▀’,#11,#19,’▀’,#16,’▄’,#25,
#2, #6,’▄’,#10,#18,’▀’,’▄’, #2,#16,’▄’,#24,#25, #6,#13,#21,’▄’, #4,
‘▀’,#12,#20,’▀’,’▄’,#16,#25, #2, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#16,
‘ ‘, #3,#23,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#16,#25, #3, #2,’▀’, #1,’▀’,
#9,’▀’,’ ‘, #2,#22,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#16,’▀’,’ ‘, #5,
‘▀’,#13,#21,’▀’,’▄’, #4,’▀’,#12,#20,’▀’,#16,’ ‘, #2,#22,’▀’,#10,#18,
‘▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#16,’▀’,’ ‘, #5,’▀’,#13,#21,’▀’,’▄’, #4,’▀’,#12,
#20,’▀’,#16,’ ‘,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’,#16,’ ‘, #7,
#20,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,#16,’▄’,’ ‘,#14,#22,’▀’,
‘▄’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,#24,#16,#25, #6, #5,#17,’▀’,#13,#21,’▀’,’▄’,
#4,’▀’,#16,#25, #3,#15,#23,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,#16,’ ‘,#15,#23,
‘▀’,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,#16,’▄’, #3,’▄’, #6,’▄’,#14,’▄’, #6,’▄’,
#25, #2,#14,’▀’,#22,’▄’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’,#16,’▄’, #9,
‘▄’,#25, #3,#14,’▀’,#22,’▄’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’,#16,’▄’,
#9,’▄’,#25, #3,#12,#20,’▄’, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,’▀’,#16,’ ‘,
#12,#20,’▀’,’▄’, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,
‘▀’,#14,#22,’▀’,’▄’,#24,#16,#25, #6, #9,#17,’▀’,’▄’, #5,’▀’,#13,#21,
‘▀’,#16,#25, #3, #7,#20,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’,#16,’ ‘,#12,#20,’▄’, #7,
‘▀’,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,#16,’▀’,#11,’▀’, #3,’▀’, #6,’▀’,#14,’▀’,#25,
#5, #6,’▀’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#17,’▀’,’▄’, #1,#16,
‘▄’,#25, #3, #6,’▀’, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#17,’▀’,’▄’,
#1,#16,’▄’,’ ‘, #4,#21,’▀’,#12,#20,’▀’,’▄’, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,#16,
‘ ‘,#13,#21,’▄’, #4,’▀’,#12,#20,’▀’,’▄’, #7,#16,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’,
#3,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#24,#16,#25, #6,#10,#18,’▄’, #1,’▀’,
#9,#17,’▀’,’▄’, #1,#16,’▄’, #5,’▄’,#13,’▄’, #4,#21,’▀’,#12,#20,’▀’,
‘▄’, #7,#16,’▀’,’ ‘, #4,#21,’▀’,#12,#20,’▀’,’▄’, #7,’▀’,#16,#25, #3,
#11,’▄’, #3,’▄’, #6,’▄’,’ ‘, #3,#23,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#16,
‘▄’,’ ‘,’▄’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,#17,’▀’,#16,’ ‘, #3,#23,’▀’,
#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#16,’▄’,’ ‘,’▄’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’, #9,
#17,’▀’,#16,’ ‘,#13,#21,’▀’,’▄’, #4,’▀’,#12,#20,’▀’,’▄’,#16,’ ‘, #5,
#17,’▀’,#13,#21,’▀’,’▄’, #4,’▀’,#16,’ ‘,’ ‘, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’,
#3,’▀’,#11,#19,’▀’,#24,#16,#25, #6, #2,’▀’,#10,#18,’▀’,’▄’, #1,’▀’,
#9,#17,’▀’,’▄’, #5,’▀’,#13,#21,’▀’, #5,#16,’▀’,#25, #2,#13,’▀’,#21,
‘▄’, #4,’▀’,#12,#20,’▀’,’▄’, #7,’▀’,#15,#23,’▀’,’▄’, #3,’▀’,#11,#19,
‘▀’, #3,#16,’▀’,’ ‘,’ ‘, #7,’▀’, #3,#23,’▀’,#11,#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,
#14,#22,’▀’,’▄’, #2,’▀’,#10,#16,’▀’,#25, #2, #7,’▀’, #3,#23,’▀’,#11,
#19,’▀’,’▄’, #6,’▀’,#14,#22,’▀’,’▄’, #2,’▀’,#10,#16,’▀’,#25, #2, #5,
‘▀’,#13,#21,’▀’, #5,#16,’▀’,’ ‘,’ ‘, #9,’▀’,#17,’▄’, #5,’▀’,#13,#16,
‘▀’,#25, #2, #4,’▀’, #7,#20,’▀’,#15,#23,’▀’, #7,#16,’▀’,#24,#24,#25,
#30,#11,’E’,’x’,’e’,’m’,’p’,’l’,’e’,’ ‘,’d’,’e’,’ ‘,’d’,’e’,’s’,’s’,
‘i’,’n’,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24,#24);

Gracieuseté de Maxime Savard pour le MMQ

—————————————————————————-

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 18

Pour poursuivre, ici j’ai une routine qui permet de changer le
font du DOS, comme le Code Page du DOS dans votre CONFIG.SYS.

unit chars;

interface

procedure GetImageChar(ch:char;var data);
procedure SetImageChar(ch:char;var data);

IMPLEMENTATION

procedure GetImageChar(ch:char;var data);

{ ch is the character witch gets read/written. Data is
the bitmap }

var ofset:word;
begin
ofset:=ord(Ch)*32;
inline($fa); { CLI }
portw[$3c4]:=$0402; { See PROGRAMMER’S GUIDE TO PC AND PS/2 }
portw[$3c4]:=$0704; { VIDEO SYSTEMS }
portw[$3ce]:=$0204; { RICHARD WILTON }
portw[$3ce]:=$0005; { And THIS TEXT }
portw[$3ce]:=$0006;
move(ptr($a000,ofset)^,data,16);
portw[$3c4]:=$0302;
portw[$3c4]:=$0304;
portw[$3ce]:=$0004;
portw[$3ce]:=$1005;
portw[$3ce]:=$0E06;
inline($fb); { STI }
end;

procedure SetImageChar(ch:char;var data);

{ ch is the character witch gets read/written. Data is
the bitmap }

var ofset:word;
begin
ofset:=ord(Ch)*32;
inline($fa); { CLI }
portw[$3c4]:=$0402; { See PROGRAMMER’S GUIDE TO PC AND PS/2 }
portw[$3c4]:=$0704; { VIDEO SYSTEMS }
portw[$3ce]:=$0204; { RICHARD WILTON }
portw[$3ce]:=$0005; { And THIS TEXT }
portw[$3ce]:=$0006;
move(data,ptr($a000,ofset)^,16);

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 19

portw[$3c4]:=$0302;
portw[$3c4]:=$0304;
portw[$3ce]:=$0004;
portw[$3ce]:=$1005;
portw[$3ce]:=$0E06;
inline($fb); { STI }
end;

end.

—————————————————————————-

uses chars;

const
(* Sablier *)
sablier : array[1..14] of byte =
($00,$FE,$82,$82,$82,$44,$28,$10,
$38,$54,$BA,$FE,$FE,$FE);
(* Sablier *)

Type code = array[1..14] of byte;

var tmpimage: code;
i : byte;
begin
getimagechar(‘a’,tmpimage);
setImageChar(‘a’,sablier);
readln;
setimagechar(‘a’,tmpimage);
end.

Gracieuseté de Maxime Savard pour le MMQ

—————————————————————————-

Alors merci de votre attention et donnez-moi des nouvelles par
NetMails.

Constantin Koutrias

┌─ ENIAC 1941, le premier calculateur électronique ────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

“…Parfois des voix s’élèvent pour indiquer
une crainte; cette machine de plus en plus
puissante ne va-t-elle pas un jour supplanter
l’homme ? De telles prédictions n’inquiètent
pas les ingénieurs. « On pourras toujours
couper le courant », répondent-ils.”

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 20

En 1642, Blaise Pascal, fils d’un percepteur d’impôt faisait pour
son père de longues additions. Alors qu’il était âgé de 19 ans, il
imaginas une machines capable d’effectuer des additions. Dans un
petit coffret, il disposa des cylindres et des roues. Sur la partie
supérieur du coffret, des cadrans circulaires portais des chiffres
0 à 9. Les cadrans représentaient les unités, les dizaines, les
centaines, etc. La machine inventer par Pascal est considéré comme
un des premier véritable calculateurs digitaux. En 1671, Leibniz,
un savant Allemand, la perfectionna.

C’est J.W. Mauchly, physicien Américain qui, en 1941, eu
l’idée d’adapter des dispositifs électronique au calculateur
mécaniques. Désormais ce ne serons plus de pièce mobile qui ferons
les calculs, mais plutôt la course des électrons au travers un
circuit complexe; à une vitesse se reprochant de la vitesse
lumière.

Le calcul des tables de tir pour l’armée américaine demandait
énormément d’opérations arithmétiques. Mauchly se joignit au membre
du personnel de l’école Moore de technologie électrique de
l’Université de Pennsylvanie, et suggéras la construction d’une
machine à calculer utilisant des tubes électroniques analogue à
ceux qu’emploient la radio et la télévision.

Le premier calculateur électronique fut mis en service en
février 1946. Le projet avait été gardé secret pendant la guerre.
On l’appelait l’ENIAC (Electronic Numerical Integrator And
Calculator). En 1951, on déménageait l’ordinateur au
Maryland sur un terrain d’essai de l’armée américaine ou il
continua d’effectuer des calculs pour résoudre des problèmes de
balistique soumit par l’armée.

L’ENIAC comprenais un demi-million de pièces dont plus de
18,000 tubes électroniques. Vue la complexité de cet appareil,
aucune personne ne pouvait connaître tous les détails du
mécanisme.

La machine était composée de tubes électroniques (tubes à
vides) capables d’établir ou d’interrompre un courant électrique en
moins d’un millionièmes de seconde. Comme il n’y a pas de pièce
mécanique, le temps de réponse est très rapide. Seul compte la
marches des électrons, c’est ce qui rend le calcul rapide. Lorsque
le montage des circuits a été parfaitement réalisé, le calcul se
fait rapidement au moyen d’impulsion électrique.

Pour une même opération mathématique, une multiplication de dix
chiffres par dix chiffres. On fit une comparaison de vitesse entre
un comptable expérimenter se servant d’un crayon et d’une feuille
de papier, d’un second comptable qui fit les calculs à l’aide
d’une machine de bureau ordinaire (c’est à dire une machine à

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 21

calculer mécanique) et l’ENIAC. Alors que le comptable mit
trois minutes, et qu’avec la machine à calculer on solutionna le
calcul en dix secondes; l’ENIAC réussi en 1/350 ième de secondes.

Donc l’ENIAC étais 3,500 plus rapide que le calculateur de
bureau et 60,000 fois plus rapide qu’un comptable effectuant le
calcul d’une multiplication de dix chiffres par dix chiffres.

Un comptable exercé mit 20 heures pour résoudre un problème
(pour lequel avais été construit L’ENIAC) avec l’aide d’une machine
à calculer de bureau. L’ENIAC lui, réussi à résoudre le même
problème en une demie-minute.

Un fait à souligner cependant, l’ENIAC met un certain temps
pour déduire les instructions reçues, le travail qu’on lui demande
de faire et pour imprimer le résultat final.

Pour conserver les données, que le calculateur doit connaître
pour traiter les données; on se servait de ruban magnétique, de
tambours magnétiques, de tubes électroniques ou encore de colonnes
de mercures.

Le ruban magnétique avait un demi-pouce de large. Sa surface
est recouverte d’une substance qui se magnétise et se démagnétise
facilement. Cependant il y a un désavantage évident qu’en à
l’utilisation d’un ruban. Si le calculateur à besoin d’une donné
qui se trouve à la fin du ruban; il doit parcourir toutes la
longueur du ruban pour se rendre à la fin de celui-ci; et revenir
au début pour y trouver d’autre information dont il a besoin. D’ou
une perte de temps considérable.

Avec le tambour magnétique, on gagne beaucoup de temps en ce
sens. Le tambour, monté sur un axe, tourne à environs 3,000
tours/minutes. Sa surface comprend environs cinquante voies;
les données sont accessibles plus rapidement.

Pour avoir encore un accès plus rapide des données, on
imprimait des images sur la surface d’un tube cathodique sous
formes de charge électrique, comme celui des postes de télévision.
Cependant les images formées sur les tubes du calculateur ne sont
pas visibles à l’oeil nu, mais elles sont traduites par un rayon
électroniques.

Pour les colonnes de mercures, les chiffres s’inscrivent sous
formes d’ondes qui se déplacent à la vitesse de la lumière.

Plusieurs compagnies entre dans la course, le progrès pour les
calculateurs avancent rapidement. Une rapidité telle que cinq ans
après les modèles deviennent désuet. Comme ces appareils sont
montés avec des tubes à vides, donc pas encore de circuit imprimer,
transistor et circuit intégrer; leurs productions sont très

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 22

élevées. Tous les circuits sont montés à la main. Dans certain cas
les compagnies fabriques des machines de plus d’un million de
dollars. Pour rendre l’entreprise rentable, ces appareils sont
loués à gros prix. La location peut atteindre les 12,000 dollars
par mois.

En 1950, le calculateur SWAC (National bureau of Standars
Western Automatic Computer) est mis en service à l’université de
Californie. En 1952, ce calculateur obtient en 13 minutes et 25
secondes la solution d’un problème qui aurait pris cent ans à un
être humain se servant d’un calculateur de bureau.

Pendant la nuit des élections présidentielles des États-
Unis, l’UNIVAC, résolue un problème d’un autre genre. Novembre
1952, alors que les 3,400,000 votes n’ont pas encore été compté,
l’UNIVAC prédit la victoire d’Eisenhower avec 33 millions de voix
populaires et 438 voix du vote du collège électoral. La prédiction
s’avéra être à un million près du résultat final pour le vote
populaire et à quatre votes pour le vote électoral.

Plus de 8,000,000 opérations sont nécessaire pour établir le
modèles d’une aile d’avions. Comme la solution des opérations
doivent être obtenues suivant un ordre rigoureux; impossible de
calculer l’étape 200 avant de connaître le résultat de l’étape 199.
Il est impossible de répartir les calculs à diverses personnes pour
gagner du temps. Alors qu’il faudrait plus de sept ans à un
comptable, utilisant une machine de bureau; le 701 d’IBM résout le
problème en quelque minutes.

” Du fait de leur célérité, on
attribut souvent à ces ordinateurs
un pouvoir surhumain. En réalité ils
n’effectuent que des opérations dont
l’homme serait capable s’il ils dis-
posait du temps nécessaire…
Life 1965 ”

Source:
Les Mathématiques, LIFE Le monde des sciences. Page 20 à 32.
L’encyclopédie de la jeunesse, GROLIER. Vol 13, page 4440 à
4445

François Paquin pour le MMQ

┌─ Le mois prochain ───────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

– Le 3e chapitre d’un l’excellent roman de Philippe Gauthier.
– Un article intéressant sur OS/2 … Last call!!! 😉
– Comment rouler un babillard DOS sous une DOS-BOX OS/2.
– Une nouvelle série d’articles sur les logiciels de babillards.

MMQ0004.DOC Le MicroMensuel du Québec – Mai 1993 Page 23

– Une nouvelle littéraire; fait au Québec! 🙂
– Poésie sur l’été qui s’en vient. Je l’espère. ;-))
– La Chronique TurboPascal
– Le TurboPascal par Jean Gravel (la suite)
– et autres…

À propos de ymartin

YMartin.com / ve2ymm.com
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