Quand je regarde tes yeux humides qui me disent qu’ils veulent rester mais qu’ils ne le feront pas,
Quand je sens ta main se poser sur la mienne et enlacer mes doigts doucement, avec infiniment de gentillesse, d’amour et de tendresse,
Quand je découvre chaque fois tant de passion autour de nous, contenue et blessée par le temps,
Quand tu passes ta main dans mon dos et que cela me fait l’effet d’une caresse merveilleuse que l’on voudrai goutter pour l’éternité,
Quand je te serre si fort pour un moment et que je sens tes formes merveilleuses m’envoûter,
Quand de mes mains, les frissons t’envahissent du bout de tes seins jusqu’au brasier qui voudrait exploser,
Quand nos lèvres se touchent, fièvreuses et enjouées de milles désirs et que que rien d’autre n’existe ,
… Je ne peux m’empêcher de t’aimer comme tu ne pourrais pas t’imaginer !
Si parfois je te blesse en allant trop loin dans mes sentiments,
Si Pascal, mon maître et ma philosophie te déroutent en restant trop attachée à cette terre,
Si la fatigue fausse ton jugement et blesse mon âme à chaque regard,
Si nos conversations évitent nos rires et nos plaisanteries libertines,
Si l’avenir semble si lointain mais que l’on ne veut y penser,
Si l’azure se couche seule chaque jour pour continuer son éternel mouvement soir et matin,
Si nos coeurs s’entrechoquent et voudraient crier un peu plus chaque seconde,
… Tu me diras qu’il est impossible que je sache combien tu m’aimes !
Quand nous atteindront les plus hauts sommets,
Quand notre philosophie retrouvée, nous parleront de poésie et de littérature,
Quand nous découvrirons l’histoire de nos mondes et que nous les partageront,
Quand nos coeurs battront de nouveau, riants, voulant vivre à tout prix,
Quand nos sourires feront briller la plus lointaine des galaxie,
Quand la lune rencontrera le soleil et que nous le diront à nos petits enfants,
Quand nous parcourrons le monde main dans la main sans la lâcher jamais,
… Alors, nous nous dirons ensemble combien nous nous aimons…
