La nanotechnologie au secours de la contrefaçon

CD - YvesMartin.net

Les nanotechnologies, on le sait maintenant, ont des applications pratiques dans des domaines très divers tels la microélectronique pour la conception de puces, la biologie pour la création de nouveaux médicaments, la mécanique pour construire des robots microscopiques, etc… et pourrait maintenant être utilisée pour contrer la fraude ! En effet, des chercheurs de l’Institut pour les matériaux composites et biomédicaux (Imcb) du CNR (Conseil National des Recherches) de Naples, ville qui justement souffre d’être à l’avant-garde ou les faussaires font des affaires d’or, viennent de mettre au point un système capable de démasquer les objets contrefaits.

Il s’agit en fait d’un matériau innovant, constitué d’une matière plastique renfermant des nanoparticules métalliques. Exposé à des radiations ultraviolettes et sous certaines fréquences, un peu comme le font les détecteurs de faux billets, le métal des nanoparticules émet une lumière particulière colorée par fluorescence, qui variera en fonction de sa composition. Cette lumière donnera donc une information précise sur la composition de son alliage ou du taux de sa pureté intrinsèque. Il est donc très facile de modifier la structure des nanoparticules pour changer la couleur de la lumière, un peu comme un numéro de série. Ainsi, un fabricant peut intégrer un alliage ou un métal d’une pureté précise qui pourra être identifié avec précision par cet appareil, et qui sera en quelque sorte, une étiquette invisible et unique. L’avantage principal de cette technologie est de pouvoir identifier très facilement et avec une grande précision, l’authenticité d’un objet. Cette technologie reste quand même difficile à reproduire puisqu’il faut connaître avec précision la couleur et la fréquence utilisée pour identifier l’objet qui utilise cette carte d’identité à base de nanoparticules…

Mais cette technique ne se limite pas à cette seule application. Ce matériau pourrait aussi être utilisé en électronique pour améliorer l’efficacité de cellules photoélectriques ou des diodes LED, des senseurs photoconducteurs, des afficheurs de couleurs… mais permettre aussi d’autres applications telle la conception plus efficace de filtres capables de bloquer les radiations ultraviolettes, pour les appareils photo, etc.

Source : Rome, 10 juillet 2008 – http://www.cnr.it/cnr/news

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