Le MicroMensuel du Québec – Février 1993

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 1

Fichier original disponible ici : MMQ0001.pdf

╥ ╓─╥─╖ ╓─╥─╖
║ ║ ║ ║. ║ ║ ║
║ ╓──╖ ║ ╨ ║╥╓──╖╥──╖╓──╖║ ╨ ║╓──╖╓─╖ ╥╓──╖╥ ╥╓──╖╥
║ ╟── ║ ║║║ ║ ║ ║║ ║╟── ║ ║ ║╙──╖║ ║╟── ║
╙──╜╙──╜ ╨ ╨╨╙──╜╨ ╙──╜╨ ╨╙──╜╨ ╙─╜╙──╜╙──╜╙──╜╙──╜
╖ ╓───╖ ╓
║ ║ ║ / ║
╓──╢╥ ╥ ║ ║ ╥ ╥╓──╖╟──╖╓──╖╓──╖
║ ║║ ║ ║ ╟╖║ ║╟── ║ ║╟── ║
╙──╜╙──╜ ╙───╜╙╙──╜╙──╜╙──╜╙──╜╙──╜

Volume #1 – Numéro #1
Février 1993

┌─ Centre d’édition ──────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

TechnoBytes BBS – (514)278-1963 – 14.4k/v.32bis (1:167/223)
Ouvert de 6h à minuit tous les jours de la semaine.

Pour avoir la plus récente copie du MMQ, faites une requête de MMQ
sur TechnoBytes BBS.

┌─ Édition, rédaction et montage ──────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

L’édition et le montage de cette copie a été effectuée
par Constantin Koutrias assisté de Philippe Gamache.

NOTE: Cette copie a été formatée pour impression.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 2

┌─ Sommaire ───────────────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Note de l’éditeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 2
Formulaire d’application pour le MMQ. . . . . . . . . . .Page 3
Le club RAM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 3
L’héritage de Qader (2e Chapitre) . . . . . . . . . . . .Page 7
Les fichiers BATCHs (8e partie) . . . . . . . . . . . . .Page 14
Les amoureux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 20
Chronique TurboPascal . . . . . . . . . . . . . . . . . .Page 20

┌─ Note de l’éditeur ──────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Eh bien oui! Un nouveau journal télématique qui traite de
plusieurs sujets. Le MicroMensuel du Québec est la suite
du MicroMensuel de Montréal qui a bien fonctionné pendant
une période de temps importante, et maintenant le voici
en version “provinciale”.

Ce mois-ci pour en fêter la première édition, j’aimerai
lever un “toast” au nouveau journal télématique du Québec.
Pour partir en grand on a des articles des plus intéressants
à vous faire lire et relire. Des conseils techniques, des
nouvelles littéraires, des informations, de l’humour et
encore plus, constitue ce premier numéro du journal qui est
orienté vers des sujets généraux.

Si vous êtes usager d’un babillard où que vous faites de
l’informatique, le MicroMensuel du Québec est un plus pour
vous. N’hésitez pas à nous faire parvenir vos articles.
Tout article bien structuré sera publié sans problèmes.

Bonne fête à tous les amoureux! 🙂
Constantin Koutrias

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 3

┌─ Formulaire d’application du MMQ ────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

J’aimerai recevoir le MicroMensuel du Québec au travers de
mon “mailer” dès sa sortie. Je consens à ce qu’il soit mit
en HOLD sur TechnoBytes BBS si je suis longue distance
de TechnoBytes BBS. Je ferai un poll à tous les 1er du mois.

Nom du babillard: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Nom de l’opérateur: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro du babillard: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Numéro de l’opérateur: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Adresse réseau: [. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]
Ville: [ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ]

A envoyer sous forme NetMail sur TechnoBytes BBS (1:167/223)
Merci de votre attention.
Constantin Koutrias

┌─ Le club RAM ────────────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Les clubs informatiques ont connu leurs périodes de vaches
grasses il y a environ une dizaine d’années. Ils poussaient
alors comme des champignons. Chaque ville avait le sien. Le
club R.A.M, Regroupement des Amateurs de Micro-Ordinateurs
(R.A.M.) Inc a vu le jour en 1980 à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Il est toujours en opération et chaque année il permet à
environ 150 membres de se rencontrer et de partager leurs
expériences informatiques. Les membres sont surtout originaires
de la région immédiate de Saint-Jean-sur-Richelieu mais nous
avons même des membres actifs à Laval et sur la rive-sud de
Brossard à Sutton.

En 1980, c’est la période héroïque de la micro-informatique.
Presque tous les usagers avaient des TRS80, des Atari400, des
Superboard de Ohio Scientific et des PET de Commodore etc. Tous
ces ordinateurs chargeaient leur programme à partir d’une
cassette. Les plus chanceux avaient un Apple II de 48K avec deux
lecteurs de disques de 128K. On ne parlait pas de MS-DOS ou de
Commodore 64, mais le NEC plus Ultra était d’avoir une
compatibilité avec le système d’exploitation CP/M (prédécesseur
de MS-DOS) afin de pouvoir exécuter des programmes de
Mini-Ordinateurs tel Dbase, Wordstar, etc.

Le club RAM, comme les autres clubs, a connu ses périodes de
crises et de changements profonds. Mais contrairement à

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 4

plusieurs autres, il a survécu et progressé. Ce qui lui a permis
d’évoluer et de demeurer présent avec force dans la région est
probablement le fait qu’il n’a jamais été dédié à un seul
micro-ordinateur.

Au tout début, le club comptait surtout des adeptes de TRS80
et de AppleII avec quelques membres qui avaient des boards de
développeur SDK85, etc. Les groupes ont évolué côte-à-côte. Les
CoCo (Color Computer), les Commodore 64, les Adam etc. ont tous
eu leur vogue jusqu’à ce que le sous-groupe Apple domine en
termes de nombres de membres. IBM est alors arrivé sur le marché
et quelques usagers ont ouvert une sous-section MS-DOS qui
comptait 5-6 membres sur 150. Peu à peu, les membres ont relégué
leur Coco et leur Apple aux oubliettes pour s’équiper en
ordinateurs compatibles IBM. Personnellement, j’ai acheté mon
premier ordinateur MS-DOS en 1983. Un Pc Junior avec 256K de
mémoire et deux lecteurs de disquettes. Le tout au bas prix de
3 000 dollars. Je me souviens encore du moment où un premier
membre est arrivé à une réunion avec un disque rigide pleine
hauteur. Nous en salivions tous de voir ce disque de 5 megs. De
l’espace à profusion quoi! Aujourd’hui, le club RAM compte
presque exclusivement des usagers MS-DOS. Il y a encore un
sous-groupe Atari mais le nombre d’usagers baisse d’année en
année. Il faut dire qu’il est difficile de trouver autre chose
que du MS-DOS hors de Montréal. Même le MacIntosh n’est pas
disponible chez nous.

Le club RAM a aussi su s’adapter au niveau des besoins des
membres. Au tout début, on y parlait surtout de programmation
basic, d’assembleur. On discutait des nouvelles bébelles qui
venait tout juste de sortir, du nouveau programme qui rendait
désuet celui que vous veniez à peine d’acheter. En 1981 les
membres ont même fabriqué leur coupleur acoustique de 300 baud
et fait leur logiciel de communication. Les éditeurs de ligne
ont été remplacé par des éditeurs de texte avec un paquet de
contorsions pour générer les accents français. Avec le temps les
logiciels commerciaux sont devenus de plus en plus puissants et
disponibles de telles sortes que les programmeurs sont de plus
en plus rares dans les clubs de micro-ordinateurs.

Il a alors fallu aider les gens à se débrouiller avec ces
nouveaux logiciels. Wordperfect 4.2 n’avait rien de très évident
pour un débutant surtout quand il était question d’imprimantes!

Aujourd’hui, même ce rôle prend de moins en moins de place. Une
grande part des nouveaux usagers commencent directement avec
Windows et les logiciels se ressemblent à peu près tous de telle
sorte qu’ils peuvent souvent se dépanner seuls.

Alors quels sont les services qu’un club informatique peut
offrir en 1993. Je crois qu’ils sont multiples.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 5

1) Même les utilisateurs de Windows réalisent un jour ou
l’autre qu’il est utile de temps en temps de passer à l’infâme
“C>” alors, ils ont alors besoin d’aide au niveau de DOS et de
ses commandes. C’est pourquoi nous offrons à chaque année des
cours sur le MS-DOS.

2) Même si le besoin d’aide au niveau des logiciels est moins
considérable qu’avant, ça demeure quand même un besoin pour
un certain nombre d’usagers qui rencontrent des difficultés.
Chaque réunion du club comporte donc une période de questions à
ce sujet.

3) Mais à ce que je constate, la zone de difficulté qui sera
la plus grande dans les prochaines années est probablement au
niveau de la configuration du hardware et du software. Ce
n’est pas toujours évident de faire fonctionner une carte de
sons avec un scanner et un lecteur de CD-ROM surtout quand la
souris et le modem vole les mêmes interruptions! Et on ne
parle pas des conflits au niveau de la mémoire étendue.

4) Les démonstrations de nouveaux logiciels attirent aussi un
public considérable surtout quand un représentant de WordPerfect
vient présenter une version bêta de WordPerfect.

5) Rencontre sociale. Il s’agit aussi d’un autre point
important. Plusieurs usagers viennent à nos réunions pour
rencontrer de vieux amis et discuter d’un peu de tout avec eux
tant durant la réunion qu’après. Ca se poursuit souvent
jusqu’à 2-3 heures du matin.

6) Continuité. Un autre avantage de se regrouper sous la
formule d’un club, c’est de permettre aux dirigeants et aux
membres actifs de prendre un “break” de temps en temps. Par
exemple, le babillard du club existe depuis environ 10 ans et
quand l’ancien sysop a pris sa retraite, il a été remplacé par
un autre qui le sera à son tour quand il aura son voyage. La
continuité est ainsi assurée et les membres bénéficient d’un
service de qualité.

Le club RAM offre donc les services d’un babillard
électronique relié à plusieurs réseaux de messageries.
Les ressources financières d’un ensemble de membres, nous
permettent d’offrir un produit de qualité à un prix raisonnable.
Actuellement, le babillard comporte une capacité de 800 megs de
disque rigide en plus d’un CD-ROM. Le modem est évidemment un
14400 V32bis et HST.

En résumé, le club RAM offre maintenant les services suivants
à ses usagers:

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 6

1) Réunion mensuelle générale sur tous les sujets touchant la
micro-informatique. Il y a généralement une période de
questions et une démonstration d’un logiciel. Cette réunion se
tient tout les deuxièmes vendredi de chaque mois.

2) Réunion mensuelle pour les usagers Atari et IBM. Ces
réunions sont plus spécifiques aux utilisateurs de ces deux
ordinateurs. Elles ont lieu le troisième vendredi de chaque
mois.

3) Exposition annuelle par les membre du club. Cette année
elle aura lieu le 3 et 4 avril au Centre Fernand Charest à
Saint-Jean-sur-Richelieu.

4) Un babillard électronique avec 800 megs d’espace disque et un
CD-ROM. Modem US Robotics V32bis et HST. Numéro du babillard:
de St-Jean: 347-5983 et de Montréal: 949-7841.

Les coûts ne sont pas très élevés. La première année, nous
chargeons 50.00$ et 30.00$ les suivantes. Les étudiants de moins
de 21 ans paient respectivement 38.00$ et 18.00$.

Toutes nos réunions ont lieu à la salle du Patro Normandie qui
est situé derrière le restaurant Van Houtte qui est lui-même
situé en face de l’hôpital du Haut-Richelieu
à Saint-Jean-sur-Richelieu. C’est à deux pas de la sortie de
l’autoroute 35 qui donne sur l’autoroute des cantons de l’est.
Pour ceux qui s’imaginent que Saint-Jean-sur-Richelieu, c’est
à côté de Val D’Or, sachez que ça me prend environ 30 minutes
pour aller de chez moi au centre-ville de Montréal.

On vous attend à une prochaine réunion. On est pas sorteux et
les premières réunions sont gratuites et sans engagements de
votre part. Sinon, composez le 949-7841 et venez faire un tour
sur notre babillard électronique, RAMBAB. Il est disponible
sans interurbain à partir de n’importe quelle ville qui n’est
pas interurbain avec Montréal.

François Desrosiers, SysOp de RAMBAB.

┌─ Le TOP 5 des taglines ──────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

1. Un nudiste ne craint pas les Pick Pockets.
2. Pourquoi celui qui ronfle s’endort toujours le premier?
3. :.::: ::..: ::.::. :..:: (Tagline en Braille)
4. On devrait tous aller voir un psyKellogg’s
5. Pour partir pressez ESCAPE, pour revenir pressez HOME…

Avis à tous ceux qui se reconnaissent. 🙂

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 7

┌─ L’héritage de Qader ────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

CHAPITRE 2

Un jour – c’était vers la mi-octobre – un étranger pénétra dans
la forge et s’adressa à Télem. Il était vêtu richement, mais
sans excès; il était à pied, âgé, mais encore très en forme.
Son regard n’inspirait aucune confiance à Télem. L’homme, en
effet, regardait partout et nulle part à la fois. Par moments,
il observait des objets fixement, avec agressivité semblait-il.

Il disait s’appeler Solimac, et rechercher une marchande nommée
Ethel. Méfiant, Télem lui répondit qu’elle était décédée.
L’étranger insista, disant qu’il avait appris qu’elle possédait
un objet très rare, qu’il recherchait depuis des années.

Télem pensa immédiatement à l’anneau. Sa mère ne lui avait-elle
pas dit qu’il pourrait susciter la convoitise?

Heureusement qu’il ne portait jamais l’anneau à la forge, de
crainte de l’endommager! Mais si Ethel avait toujours
conservé le secret sur l’anneau, comment ce Solimac pouvait-
il être au courant de son existence? Il répondit que l’objet
avait sans doute été vendu, parce qu’Ethel avait une grande
clientèle.

– Pas pour cet anneau-là! s’emporta l’étranger, qui sembla
immédiatement regretter d’avoir trop parlé.

Les craintes de Télem se confirmaient: Solimac était vraiment à
la recherche de l’anneau! Il décida de l’égarer en l’amenant
sur une fausse piste. Il lui donna quelques noms: ceux des
créanciers qui avaient été les plus impitoyables envers sa
mère.

Ce soir-là, Télem regarda son anneau à la lueur d’une
bougie. L’anneau, depuis deux ans, était une grande source
de frustration pour lui: il avait l’impression d’avoir
entre les mains un mystère qu’il ne réussirait jamais à
percer. L’anneau était rond sans ornement. En jade, semblait-il,
mais avait-on jamais vu du jade vert abriter une lueur rouge?
Télem avait bien pensé consulter un joaillier, mais avait
suivi les recommandations de sa mère. Maintenant que la menace
se précisait, avec cet étranger qui rôdait autour, il réalisait
à quel point il avait bien fait de garder l’anneau caché.

Mais aurait-il à cacher l’anneau toute sa vie? Le pourrait-il
seulement? Un jour, quelqu’un finirait bien par soupçonner qu’il
l’avait en sa possession. Peut-être l’étranger s’en doutait-il?

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 8

Ce n’était pas une perspective rassurante.

*****

Le lendemain matin, à la forge, tout le monde ne parlait que
d’une chose: les mystérieux événements de la nuit dernière.
En effet, un usurier avait été tué à l’autre bout de la ville.
La garde était intervenue et un étranger avait pris la fuite en
détruisant par magie une des portes de la ville fortifiée,
fermée pour la nuit. Télem n’eut aucun mal à deviner qui était
le coupable. L’usurier qui avait été assassiné était un de ceux
dont il avait donné le nom à Solimac.

Tout le monde en parlait parce qu’en réalité on ignorait
tout des activités quotidiennes des magiciens. Plusieurs
légendes faisaient référence à leurs exploits, et on leur
attribuait quantité de pouvoirs surnaturels. On pensait même
que certains rois prenaient parfois des magiciens à leur
service en tant que conseillers. Mais tout cela n’était que
rumeur, et de mémoire d’homme, personne n’avait jamais fait de
magie dans la ville!

Toutes ces rumeurs alarmèrent Télem au plus haut point. Solimac
n’était pas qu’un meurtrier: c’était selon toute vraisemblance
un de ces mystérieux magiciens… Quel était donc cet anneau
pour lequel un magicien était prêt à tuer? Et surtout, que se
passerait-il si Solimac venait à deviner qui avait réellement
l’anneau en sa possession? Que devait-il faire? Fuir? Mais pour
aller où? Si la magie était aussi puissante qu’on le prétendait,
comment réussirait-il à échapper à Solimac? L’ouvrage ne
manquait pas à la forge et Télem finit par s’apaiser un peu
et à se concentrer uniquement sur ce qu’il faisait.

Au milieu de la matinée, une femme dans la vingtaine vêtue à la
manière d’une voyageuse vint voir Télem à l’atelier.

– Salut. Je me nomme Arista, et je viens de Phered, en
Ptémorie. De très loin au nord, bien plus loin qu’Arieste,
ajouta-t-elle, se rendant compte que Télem n’avait jamais
entendu parler de Phered.

Instinctivement, Télem se raidit un peu. Venue de si loin? Pour
lui? Ou pour cet anneau? Deux étrangers en deux jours, cela
commençait à faire beaucoup. Arista lui inspirait une
certaine confiance mais, se remémorant les événements de la
veille, il s’efforça de retrouver ses réflexes de méfiance.

– Je ne vois pas en quoi cela me concerne.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 9

– Je crois que tu es en danger. J’ai appris par la famille
de l’homme assassiné hier soir – je suppose que tu as enten-
du parler de cette terrible histoire – que c’est toi qui as
donné son adresse à Solimac. On m’a également dit que Soli-
mac recherchait un anneau qui aurait appartenu à ta mère. A
ce qu’on m’a dit, elle détenait de son vivant certains
objets magiques.

– Elle était antiquaire, c’est tout. Elle faisait croire aux
clients naïfs que ce qu’elle vendait portait bonheur, impro-
visa Télem.

– Peut-être… Je ne connais pas personnellement Solimac,
mais je crois que c’est un homme dangereux. Il va revenir
pour essayer de te soutirer d’autres renseignements, tu peux
en être certain. Es-tu sûr que tu ne sais rien à propos de
cet anneau?

– Vraiment, je ne vois pas de quoi vous voulez parler,
mentit Télem. Elle a dû le vendre, elle avait beaucoup de
dettes avant sa mort, je suppose qu’on vous l’a dit.

– Tu sais, je pense que les gens ont raison: Solimac est
certainement un magicien. Il va essayer de récupérer cet
anneau par tous les moyens. Je suis sans doute la seule à
pouvoir te protéger. Réfléchis à tout ça. Tu peux me trouver
à l’auberge.

*****

Télem, réfléchissant à la situation en soirée, se
sentait piégé. Deux personnes, en deux jours, étaient venues
s’informer de cet anneau dont il croyait l’existence ignorée
de tous. Et la seconde, Arista, semblait se douter de
quelque chose.

Mais enfin, pourquoi cet intérêt subit pour cet
anneau? Sa mère l’avait eu durant des années. Pourquoi tout
le monde cherchait-il à l’avoir, maintenant? Parce qu’il
était magique? Cela restait à prouver: quels pouvaient bien
être ses pouvoirs? La seule façon de savoir aurait été de
demander à ceux qui le cherchaient: ils devaient bien savoir
pour quoi ils se donnaient tout ce mal.

Il était cependant hors de question de vendre
l’unique héritage de sa mère à Solimac. Il voulait savoir à
quoi servait son anneau, et peut-être même, comment sa mère
l’avait obtenu, mais il se moquait de l’argent. Le savoir
lui importait bien plus que la richesse.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 10

Arista avait affirmé être la seule personne capable
de le protéger contre la rapacité de Solimac. Il réalisa
tout-à-coup que la seule personne capable de contrer un
magicien était sans doute un autre magicien… Arista, une
magicienne? Voulait-elle également s’emparer de l’anneau? La
situation paraissait de plus en plus compliquée. Télem
jongla une partie de la nuit avec l’idée de fuir la ville,
mais il ne savait pas où aller. Il finit par s’endormir d’un
sommeil agité.

*****

A son arrivée à la forge, le lendemain matin, de
bien mauvaises nouvelles l’attendaient. On racontait en
effet qu’un groupe d’étrangers avait tenté d’entrer de force
dans la ville durant la nuit, et que plusieurs gardes
avaient été tués. On s’interrogeait beaucoup sur les motifs
de ces étrangers et sur les liens qui pouvaient exister avec
le meurtre de la veille et cette histoire de magiciens.

Télem se garda bien de raconter ce qu’il savait. Une
chose lui apparaissait clairement, maintenant: il devait
absolument se trouver un protecteur. Entre Solimac, un homme
violent et un meurtrier, et Arista, qui au moins semblait
vouloir lui éviter le pire, le choix était évident. Il irait
rencontrer Arista.

Prenant avec lui l’anneau et abandonnant son
travail, il se dirigea vers l’auberge. Elle était bondée.
Télem fit d’abord le tour de la salle commune, puis passa à
la salle du foyer où quelques hommes fumaient la pipe en
silence. Il ne vit nulle part Arista. De retour à la salle
commune, il aperçut l’aubergiste occupé à servir des
clients. Se faufilant entre les tables, il parvint à le
rejoindre, au moment où il réintégrait son comptoir.

– Savez-vous où je puis trouver Arista, une femme de
Ptémorie?

– Elle ne sort pas beaucoup. Chambre huit, à l’étage!

Télem gravit l’escalier, trouva la chambre huit,
frappa, mais n’obtint pas de réponse. Il frappa encore:
rien. Il essaya d’ouvrir la porte. Elle s’ouvrit, mais
contrairement à son attente, Arista n’était pas là. Sans
être luxueuse, la chambre avait l’air confortable, surtout
comparée avec la chambrette qu’occupait Télem au-dessus de
la forge. Un lit, une table de chevet avec une cruche d’eau,

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 11

une tinette. Et dans un coin, sur une malle, un gros livre
avec une épaisse reliure de cuir.

Télem entra sans hésiter et se saisit du livre: il
n’en avait pas vu depuis le temps où sa mère tenait
boutique. C’est dans de gros bouquins au parchemin épais
comme celui-là qu’il avait appris à lire. Il y avait un
titre en lettres dorées inscrit au dos de l’ouvrage:
Ajucidis Enamen Orteloq. Il ouvrit le livre au hasard, vers
le milieu. Le texte était incompréhensible, en langue étran-
gère. Une phrase, pourtant, écrite à l’encre rouge alors que
le reste du texte était écrit à l’encre noire, attira son
attention: “Azataq nebra Claqno-Mokloq”. Ces quelques mots à
la sonorité si étrange l’intriguèrent d’autant plus qu’il se
demandait pourquoi on avait pris la peine de les écrire
d’une autre couleur, et il résolut de demander à Arista ce
qu’ils signifiaient. Il feuilleta le reste du manuscrit
rapidement, toujours sans en comprendre un mot. Il déposait
le livre lorsqu’il entendit une voix derrière lui:

– Je m’attendais bien à ta visite, mais certainement pas à
une pareille indélicatesse de ta part! dit Arista qui
revenait. Suis-je allée fouiller chez toi pour retrouver cet
anneau?

– Comment savez-vous que je l’ai? demanda Télem, qui réalisa
une fraction de seconde trop tard qu’en posant cette
question il avouait posséder l’anneau.

– Simple intuition. Quand quelqu’un ment, il est un peu plus
nerveux qu’à l’accoutumée, et il se trahit par ses gestes ou
son regard. Ecoute, nous n’avons pas beaucoup de temps.

Solimac n’est pas seul, et il serait désastreux que l’anneau
tombe entre ses mains plutôt qu’entre les nôtres.

– Les vôtres?

– Disons que je suis membre d’une confrérie qui considère
qu’on doit faire un usage modéré et réfléchi de la magie.
Solimac n’en fait pas partie.

– Mais, alors… vous êtes vraiment magicienne! Je m’en
doutais! Pourquoi voulez-vous l’anneau? Pourquoi êtes-vous
plusieurs à le rechercher? A quoi sert-il?

– Pas si vite! Je ne connais pas toutes les réponses moi-
même! J’étais de passage dans cette ville par hasard lorsque
j’ai entendu parler du meurtre du banquier par un magicien;
une enquête rapide m’a menée jusqu’à toi. Je ne sais rien

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 12

sur cet anneau, sinon qu’il doit être puissant pour que
Solimac se donne tant de mal afin de l’avoir. Et comme toute
source de pouvoir, l’anneau peut être utilisé pour le bien
comme pour le mal. Ceux qui ont commencé à le rechercher
sont des magiciens renégats, qui voudraient en faire un
usage inconsidéré, et c’est pourquoi il faut le soustraire à
leur influence. Arista s’interrompit, et regarda Télem d’un
regard pénétrant, comme si elle voulait le jauger.

– Quel âge avez-vous messire Tétragrammaton?

– Quatorze ans.

– Je n’ai pas le droit de réclamer cet anneau: c’est le
tien. Mais il est évident que la confrérie des magiciens
doit garder un oeil dessus et qu’il faudrait l’identifier
afin de savoir pourquoi les magiciens renégats le désirent
tant. Te plairait-il de voyager?

– Vous voulez dire partir? Loin d’ici?

– Au moins jusqu’à la capitale du royaume, Arieste. Il y a
là un mage important. C’est lui qui devra statuer sur le
sort de l’anneau. De plus, tu y seras en sécurité, ce qui
n’est pas le cas ici avec Solimac qui rôde autour d’ici.

L’aventure! La connaissance! La magie! Tétragram-
maton n’hésita pas un instant à acquiescer. Cela le
changerait du métier de forgeron. Arista lui plaisait, et il
était prêt à lui faire confiance. Après tout, puisqu’elle
était magicienne, il lui aurait été facile de prendre
l’anneau de force, si elle l’avait voulu.

– Je suis contente que tu acceptes, dit Arista. Je m’occupe
des préparatifs du voyage. Nous partons demain! En atten-
dant, pas un mot de ce que je t’ai dit aux autres: il faut
garder le secret autour des activités des magiciens.

*****

Télem revint chez Rethren, lui résuma l’essentiel de
son histoire et lui annonça son départ. Le vieillard ne
parut pas particulièrement surpris.

– Je m’y attendais, dit-il. Ton grand-père était un
aventurier, et ta mère le fut un moment aussi, avant de
revenir se fixer à Venner, si toutefois on peut parler de se
fixer pour une femme qui voyageait tant… Qui sait où elle
a pu trouver cet anneau? Mais je vais t’aider. Suis-moi.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 13

Dans la forge, Rethren se dirigea avec excitation
dans un coin, pressa un noeud dans le bois, découvrant ainsi
un compartiment secret. Télem vit le pommeau d’une épée,
dont le forgeron se saisit vivement.

– Regarde, Télem mon gars! C’est Aradril, l’épée d’étoile!

Peu avant ta naissance, ta mère a rapporté de voyage une
pierre tombée du ciel près de son campement, un soir: un
morceau d’étoile, un métal d’une pureté exceptionnelle. Ta
mère me l’a donnée pour que j’en fasse ce que je désire.
J’aurais voulu en faire quelque chose de beau, mais nous
vivons malheureusement dans un monde violent, où les forge-
rons passent le plus clair de leur temps à fabriquer des
armes. Aradril est donc une arme… Son fil est inaltérable,
rien ne peut l’ébrécher. Elle est également très légère.

– Mais c’est un bien trop beau cadeau! Tu ne pourras jamais
en faire une autre semblable!

– Prends-là, tu la mérites et tu en auras bien plus besoin
que moi. Il y a une chose que tu ne sais pas encore: Aradril
est faite pour la guerre, mais si celui qui la porte est
sage, elle peut servir pour la paix. C’est dans ce sens que
je souhaiterais qu’on l’utilise.

Ne laissant pas à Télem le temps de réfléchir sur le
sens de ces paroles, il cria:

– Regarde comme elle est dure!

Ce disant, il brandit l’épée et l’abattit sur une
enclume. Aradril y fit une profonde entaille. L’épée resta
intacte. Le forgeron tint l’épée en l’air un moment, dans la
pénombre, et Télem remarqua une lueur argentée autour de la
lame de l’épée. Sous cette douce lumière, Rethren ne
ressemblait plus du tout au vieux forgeron avec lequel il
avait travaillé. Il semblait plus jeune, plus sage, ses yeux
brillaient d’un éclat que Télem ne lui connaissait pas.

– Vois, dit Rethren, la lueur de l’étoile!

Chapitre 2 de L’Héritage de Qader, roman de Philippe Gauthier
publié aux Éditions Paulines en avril 1990. Disponible chez
votre libraire pour $7.95.

Ou commandez directement auprès de Philippe Gauthier ($7.00 et
pas de TPS à payer).

Il y a aussi Le Chateur de Fer et Le Destin de Qader.

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 14

Prix pour les 3: 20$.

Pour information envoyer ca au 1:167/580 ou au 1:167/506,
a Philippe Gauthier.

Le premier chapitre est disponible dans le MicroMensuel No. 15.

┌─ Les fichiers BATCHs – 8e partie ────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

Et bien, une autre page de tourner. Je laisse le MMM comme
Co-Editeur, ainsi que Benjamin comme éditeur. On laisse notre
place a la jeunesse. Benjamin s’en va au semi-professionnel, et
moi pour ma part je n’avais plus le temps, alors je me suis
résigné a ne faire que des articles.

De plus, l’APQ (Association des Programmeurs du Québec) devrait
bientôt sortir une revue sur l’informatique, la programmation
et l’association elle-même.

Ce mois-ci, un article TRES intéressant, mais pas a lire.
Bizarre mais vrai. Je vais faire des articles sur des TRUCS et
ASTUCES, alors… Et ce mois-ci, des programmes utiles pour vos
BATCH.

Si comme lui vous avez des commentaires a me faire parvenir, ou
bien des questions, n’hésitez pas. Je vous répondrais soit par
courrier, soit dans mon prochain article, ou soit dans le
Courrier du lecteur du MMQ. Merci!

Bon il faut une explication RAPIDE de comment transformer ce
texte et fichier.

1- Coupez le texte aux lignes pointillées avec un éditeur de
texte ASCII.

2- Au DOS entrer la commande DEBUG où Fichier est
le nom du fichier que vous avez créé avec l’éditeur de texte
et Ext est l’extension de ce fichier.

3- Si vous êtes vraiment pas capable (ça arrive) rechercher les
fichiers qui seront énumérés a la fin de l’article.

A- CL.COM

Ce petit logiciel est vraiment amusant. C’est comme la commande
CLOCK du DOS mais on a l’avantage de pouvoir le faire
disparaître de la mémoire. Plus besoin de “reboot” l’ordinateur.

Pour le faire marcher il suffit de taper:

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 15

CL

Pour le faire arrêter il faut taper:

CL/U
sans espace.

—–8<————-vvvv-coupez ici——————————————–

n cl.COM
e100 E9 7B 1 9C 2E FF 1E 74 2 FB 2E 80 3E 7D 2 1 75 7 2E FE E 73 2 74
e118 1 CF 2E C6 6 73 2 12 50 53 51 52 56 57 1E 6 FC B8 40 0 8E D8 BF 68
e130 2 8B 16 6E 0 A1 6C 0 F8 D1 DA D1 D8 BB 4 80 F7 F3 3C C B3 61 72 2
e148 B3 70 2E 88 1E 71 2 76 2 2C C 22 C0 75 15 2E A2 7C 2 1E 2E C5 36
e15F 78 2 80 3C 0 75 3 E8 6A 0 1F B0 C E8 52 0 B9 6 0 D1 E0 D1 D2 E2 FA
e178 BB 8C 88 E8 41 0 BB 47 2 E8 3B 0 B8 0 B8 80 3E 49 0 7 75 3 B8 0 B0
e191 8E C0 8B 3E 4E 0 81 C7 82 0 B4 30 BE 64 2 B9 F 0 2E 80 3E 68 2 30
e1A9 75 6 2E C6 6 68 2 20 2E AC AB E2 FB 7 1F 5F 5E 5A 59 5B 58 CF F7
e1C0 F3 B3 A F6 F3 5 30 30 2E 89 5 83 C7 3 8B C2 2B D2 C3 50 53 51 52
e1D7 B4 2A CD 21 8A C2 98 B3 A F6 F3 5 30 30 3C 30 75 2 B0 20 2E A3 64
e1EE 2 2E FE 6 7C 2 5A 59 5B 58 C3 2E 80 3E 7C 2 0 75 3 E8 CF FF EA 0
e206 0 0 0 50 E4 60 3C 2E 75 22 1E B8 40 0 8E D8 A0 17 0 1F 24 C 3C C
e21E 75 12 B0 20 E6 20 FB 2E 80 36 7D 2 1 75 3 E8 8 0 58 CF 58 EA 0 0
e236 0 0 51 57 1E 6 B8 40 0 8E D8 B8 0 B8 80 3E 49 0 7 75 3 B8 0 B0 8B
e24F 3E 4E 0 81 C7 82 0 8E C0 B0 0 B9 1E 0 F3 AA 7 1F 5F 59 C3 64 64 DB
e267 DB 68 68 3A 6D 6D 3A 73 73 20 61 6D 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 BC 0 1
e281 A1 81 0 80 CC 20 3C 2F 74 65 B4 34 CD 21 2E 89 1E 78 2 2E 8C 6 7A
e298 2 E8 37 FF B8 8 35 CD 21 2E 89 1E 74 2 2E 8C 6 76 2 BA 3 1 B8 8 25
e2B1 CD 21 B8 28 35 CD 21 2E 89 1E 5 2 2E 8C 6 7 2 BA F9 1 B8 28 25 CD
e2C9 21 B8 9 35 CD 21 2E 89 1E 34 2 2E 8C 6 36 2 BA 9 2 B8 9 25 CD 21
e2E1 BA DB 3 B4 9 CD 21 B8 0 31 BA 28 0 CD 21 2E 88 26 DA 3 B0 8 BE 3
e2F9 1 B9 BB 0 E8 BE 0 B0 28 BE F9 1 B9 B 0 E8 B3 0 B0 9 BE 9 2 B9 29
e312 0 E8 A8 0 2E 80 3E DA 3 75 74 43 2E 83 3E D8 3 0 BA 20 4 75 3 E9
e32A 86 0 2E 8E 6 D8 3 2E 80 3E DA 3 65 75 D 26 C6 6 7D 2 1 BA FD 3 B0
e343 0 EB 6E 2E 80 3E DA 3 64 BA 56 4 75 61 26 C6 6 7D 2 0 E8 DE FE BA
e35B E 4 B0 0 EB 53 1E 26 C5 16 5 2 B8 28 25 CD 21 1F 1E 26 C5 16 74 2
e373 B8 8 25 CD 21 1F 1E 26 C5 16 34 2 B8 9 25 CD 21 E8 B1 FE 1F 6 8C
e38A C3 26 A1 2C 0 50 48 8E C0 26 3B 1E 1 0 75 15 7 B4 49 CD 21 72 E 7
e3A2 B4 49 CD 21 72 7 BA EB 3 B0 0 73 5 BA 3F 4 B0 1 50 B4 9 CD 21 58
e3BA B4 4C CD 21 B4 35 CD 21 8B FB F3 A6 75 7 2E 8C 6 D8 3 EB 8 2E 80
e3D1 3E DA 3 75 74 D8 C3 0 0 0 43 6C 6F 63 6B 20 6C 6F 61 64 65 64 2E
e3E8 D A 24 43 6C 6F 63 6B 20 75 6E 6C 6F 61 64 65 64 2E D A 24 43 6C
e3FF 6F 63 6B 20 65 6E 61 62 6C 65 64 2E D A 24 43 6C 6F 63 6B 20 64 69
e416 73 61 62 6C 65 64 2E D A 24 43 61 6E 27 74 20 6C 6F 63 61 74 65 20
e42D 72 65 73 69 64 65 6E 74 20 63 6C 6F 63 6B 2E D A 24 43 61 6E 27 74
e444 20 75 6E 6C 6F 61 64 20 63 6C 6F 63 6B 2E 7 D A 24 53 77 69 74 63
e45B 68 65 73 20 61 72 65 3A 9 2F 75 9 55 6E 6C 6F 61 64 D A 9 9 2F 65
e473 9 45 6E 61 62 6C 65 D A 9 9 2F 64 9 44 69 73 61 62 6C 65 D A 24
Rcx
38B

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 16

W
Q

———-8<———^^^^- coupez ici —————————————–

B- DISKFREE.COM

C’est un petit programme qui envoi un ERRORLEVEL si une
certaine condition par rapport au reste de KiloOctets qu’il
reste sur le disque dur ou la disquette.

Pour l’utiliser il faut taper:

DISKFREE d: kb
où d: est le disque (ou disquette) a utilisé et kb le nombre de
kilooctets.

Le logiciel retournera un “ERRORLEVEL” de 0 si il reste plus de
X(le nombre entré dans la variable “kb”) kilOctets (où est égale
à), de 1 si il est moins de la variable “kb” et un 255 si il y a
une erreur.

——–8<—-vvvv- coupez ici ————————————————

nDISKFREE.COM
e100 FC BB 03 00 BF A5 01 BE 85 01 8A EF AD 86 CC AA FE C0 E2 FB 4B 75
e116 F5 B9 FF FD BA 00 02 52 B4 3F CD 21 5F 72 66 8B F7 50 8B C8 B0 2A
e12C F2 AE 75 5B B0 0D F2 AE 87 F7 BB 00 01 B2 04 AC 3C 2A 72 FB 74 4C
e142 57 BF A3 01 B9 40 00 8A E1 F2 AE 5F 75 3B FE C1 2A E1 88 27 43 FE
e158 CA 75 E0 56 BE 00 01 AD 86 C4 8B D0 AD 86 C4 5E B1 02 D2 E0 D3 E0
e16E D2 E2 D3 EA D0 E1 D1 EA D1 D8 E2 FA 86 C2 AA 8A C4 AA 8A C2 AA EB
e184 B1 30 0A 41 1A 61 1A BF 00 02 58 F7 D8 99 33 DB 8B CA 8B D0 B8 01
e19A 42 57 CD 21 59 80 ED 02 CC 2B 2D
g=100
w200
q *XX3401-004335-011192–72–85-12893-E—DSKFREE.COM–1-OF–1
iD+diX+DCwFnNsj29IE17T1zWzWtcU0yT+5wwuK9q922oyiAqEDNInDPIwgB+J-9H2ZIFG-1
Pr-m9W+lCHYl63-9Jo3GFG-7PaAi623gP0-GOKRcR5AUIaJnNL7qNKFCPrEUNKtjRKRc64pZ
PKxmSGGs++auLk5B6QoUYDq9y2xDjfs0+z89mh5dwuLwVzR4Ffw++OqJiV++un8EfNKm2Cgv
fNKm2CgwfNKm2Ch-fNKm2ChXfNKm2ChYfNKm2ChZfNKm2ChafNKm2566dB5hGbHoQzUnmHDP
oSp8R9zFox5hGbGyoRC3qrELoSp8R9bFos1v-b69oSp8REGhZP6EoRAiWcwQ+M1t0bEuAxi1
yE7o7h5hGbGLQVzFvIdoZh5HoSp8R7LFox5hGbGIoRC+yk7n5Wu8jmk-f6fMJcjr8zDnd3vf
W8k0m61J+1nzRPnfAx5hGbI2fNKm2B5HUDg6Qh9FvIdp-8qJgV1Fos1v3r90oSp8REGhZP6E
oRC-sxw+Vhzfh1D+-fg++JC9q6j6Wx09u6jkWzX9+k+00UE3++++++++-UQ60E20+++1-+I4
+++++++++++50+Y80kkBY+++XAciWFOK+vEknG499U6++6095Wk+XheXOFCA-aQHWFtX+VE2
9bwHu3o-cEeC++1+Aw09q6jsiTxzzD8isq31+++aC+Jpxc1BUDTNWEtV2vY-+8I+oyC1kkW1
szUsNE0+EBcfucgyTVO-zk+0QkSzAU23WEr5u-Nm8+A8+1sU-W8l-BDjFnjjQVa78cAN+5E5
-lOI+U-p1WcE3LQ5Wzo+7Sg1uSA-Wxw1qYtrIFG8SlCVYGjMVPE8E2dLepzHtzeCocjbyu4U
YmuC-fyzdVOtE+3P8wzwwud6xVIIRYQ8JM+yl+BmE2c+eUZe2ltmBvU-K9jTc0cuQWeoNyIX
kIE869F6ik2H3o0XGKbZG3h71Ed8VGc+3rC-MU4oUU674cYKPM2CPlA8c+1+R+msE++cir++

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 17

7gM5P0E-AypwjdcKTyWU78Y+znNT2kFR-3i+1FDcE+3Eu9s06JNLjVg+dWD8+3xSkwC9v9FA
3+08FU7ViEs+iVwHuEA-e-6Si++p1yF9U0pqHFCs-+pDZGoBIEo31JCJ9EpJ1EMBJlJ+1JYB
+0KAmcvOibiGe2cTkoAZlFN-9CYA0kE9HtFC0kI9Ikhd8UM9Jkj19++++MjLWxsvrrEN7c+z
zrEC7U++WYw-Aiovm5A2Ww49osD1-c0QuyAvprEPWxcT+0XfzkNo-mPzLk65uwE50PRL-vr1
h+-13kqcEkkaC4Q-QUN7CbI4ESIBEOSmlo5+EI+++711iFs+iWoH9csSZU-6+yXezvU1+31c
ZE2++E0IJMjgUykAJZT5FjUBNX6–jEKUrs2+boE++FcUVDcbEm1l+8szk++Iwb1WrM4WoM2
oS+1wCa+6+2+znHcmkMQWzU9k5EZJE-aAXZp1aMDjwRaI2n-s+daWIXfLI+RYZo0E-m8-vFt
OU7R-HUnQbIcUmUIzo3w6kJOTlsTU3K7TrrY-Xdp20d+-fVp0cj5-Q1zgLJByCiB2+3B+601
vU9zHUFo+yZpzsdKy9Eq+ULYDTzzR12gzcZSm2fwWIvuWkg3WaZKz+KjkUbu8lE7Ctdz-PVc
uwl7+XD+G3Ws0lw++3UEDekH6-h3RGIHWlsAoSA0JTS7VuMKzkMBH++qLQAZJchq0+jqRFtk
IygCzkug7zyLglEYDPbftTo+GjwKg-HcnDrcQzre-YZ32lAi0-Gm30Y+-9E2RUHcLDpNLZo4
Wg64UZJEI6aN2uPzLJlmmbdE2l8I2flV0l9cVTz1Pas915bzW+I+-3dw3MDyK5s1jZQ+WE0U
BW6KWcEY3dW9wCgBxxt+IFQkTyb5-VHzztHY4agHtTxo+U+4LXZKu9nzWwMG+BWs+2G9LUHB
6N6ZU+-N+6UCpM4by-LzzPF66288FUcEWos6WpM4-6L-+ig3UrvzaE7+8Pc3+1gKxVJn8sjO
IJEilsQi+++88-FsswO5iia9c+f0oy+3hVEG26a5H7H2326fQhKU4dU0c1y8zpY9k5I4UGOs
33EczLs0IDQ40bYk-rGUJE5bi1kdLUe1l+Wapu18B3MomCzIBAUo+eKt+1H4B0coEO14JUG1
yjzE6+Hwule8kZDMxa-GVuwH05E71ELUteYK-+bmFZ-+shG-uZ+vkbA5crA+ZCvf0QQ4Omo+
z82y6ZM4+kMcE-m1oYf60x7p265-+P6kQUcvn5A4VlQDe+MlleGpZp6xaJ8PhkZE1l-KJsjo
Wpk4Uo-FTr6CClu03gDcEVW8kkDc+w+t5c+0E-2XWrQ0xUE-R+O7BY405ygUCnMI1MjSu3F0
NbZ5+eAH1OY2ceAK18C23ZC+8SUwzpj1zkwvD-U-31m9-8U-REw1-sanDmX7+zi7RF5SM16+
d++CWkIQR+51+ES9I-1r+z07L-jTWrw4WWdd1cYyGXlJe+Ei+rk4kwk0-Es++AC9BUQ9xbGe
GV092mk1LNJ050q77QC75Z4Q46ZT1Zw4V+9DF+MCIUI3+56+0XMZzjwx0+-n+vU3UnvV76-w
5sgh0kYIqw9HCERn4cgoCp+cqbLpu4Po6SW8-NE+5CUQ-FRl2k-EWz01lUUtBrDdu4jzzlUM
cAA3–6+VBZEu5nyKpgZ6W+a0HDGGKsJ7EtM4RhH0qC5EUg036jMWO++++G03ZV+WEQ8tMD1
zAD1Knn1R-QbD0TXq6IicG87Fk628JUJc0YdQzA1Bsjy+zU2+VQ24ZL0C7+RlYiVIo3FElLz
Kl6+DSQT5UTwWzW9Rju90F+A63O1uELFuTCZGU4-u0FZWpvyUwE3k+MnkcD001jFRnK9oE-J
srIDOGE3oUD1WN5xWSgSWkI6yqO7LE6fo0YL+606wcZw+Y873Mj9WxzcBt8-JxaIJmKEWEW9
FUc0UbErE0qUI1891oa9o3g3Uy6+I4Tu05A1iUU+Cwdm15Q3+V2nukXcVzwI-SVDzx5f1KdZ
zihE-+NHu71xqphRU776++0D-ccK-6lE++GC3WuAV+a7Bd+KWHu6076Kz6uDjc+++6+mt0Og
E6n3VxOHWnNV2oN4W2RpI+1d2G3X2sjygLwm2E5+b58+wLxEWmI+kQx+v6jw8k-Ey57UWyQ4
5lM5IIbnd6+e6eeCrMTmVxa3eU0UEyUR+5Q9QYEw1LEFu-7+UUjpD0-o0+o2D+Zpt06-8ijU
qkR0eUf+RGU++IC4s-5tslKgGGkWR++c1kEWD3lp-s+w6bI02E1V0zP1uHPtKED80EH5hFu4
3YA1qk2+RSkfur9aWyK79cUKsku7E23q+6D3+XOgHC1uRD-VGzG7FU+jWyG796jYznOC-Do3
7O2ycpgHcHCX6cN97ccK-GUGOrM2m+++k7at0U0r+9yj2scQFjM-+E+8RTWx++0+ymho-UIh
RP6+-2IK0HZr9c1fA++UQWbrsED12hNouygGWzc9I1QDZsTFxy8GZxkG3VDF8EIdQy2++Ypw
-zTOxxW1qU0TicMOVnE24Xty-82+0uPcPU1fNXZxZc6CR9-SUno+TA6FN2I00++J1EI+CII8
RIM7xc7Y1XW9FEW78Uc6NCgi0UM1k+Y3E6jk8HJE3J08FK2W-1I2U2Ge-Xj4R+p8++7pUF2C
HE6EutwqFU3xUyk0Z72-zZJE+BSyhVHBxoE0+k-o07F0JiVWcTwOUwME0OBkHrbbWser1HO9
tPKU3AC1D+-xapFt3+0+Ecjuuki9-7YnkWj0Wx09y3EkF20r96hA0U287-rf0Ia9qM+zgE35
72K9kYdAwChJqI2jbkAGNJxD38-RWrs8UxxV-zvnU8EEFsDz+LIEHrs9+++MTDyN8IM44JM6
UKE0LztG+QQ2joHpF+dLzrO3GEU1-cd2ynTty5+5+0450jTfFUI0+TY6C+65LXCQ7h7EIXE1
B6YkHJPyWIPwCUUua0M1uME+lrEXoFWCs6jMxyc6R3TknbU1DQPs3b2xyfPto5Ri6mXCzUAb
hzkYcjWJ1IZBKkWu-NX+W0e9Fje9JjUIZABKzByRzdY-UF4GecTfv7+BZ8fgzCny6EBe6+Y+
UVs5C-6taYs+sEXFuTnndLA-d5Q0Ni1R-jwAJccHT2Np-E-NKJuII4o43O9a3cA+Q63xCjw3
Wpo8zoI8W+SkV4fgxlGawFo8R+c51IX+NiM+JyVLzEVZSknOC71QuRY+uR2+OYMkY1+rCYWi
JyC-+EE4++41TEM+R2IdKvto0HYSCQcEhtvrq6ZgcCdiK+-jW4yPMURjRLcnuzk+1DFlutLf
PHNckk3l3E3M755RJTSkmIp+RFxFc+3n4B3Q79WI3jsA-AXfzXo-4CPZf-Xo+lXaEscLW1rz
tA8Lh++yW2B5cAaYnDtNKE+c+63jFUOZ1EKxR0bf4VBS0Dx6iIM6WURIc0lMG4aWuJY-8G8+
zosHRRndGE2nadlk+62Y5EaO+80s2XgXQp5+U0XqymX3HUMKwKHqwMCbsSQF8tY7mIZIsU1f
32K3uRpN-EADT-gGI3Vp0eofI4NcWELf148IMc+nnq1zE+Gt3yWrzHs1-H4Q-E330bEuuNk+
3cHUxEK2dmRU+cFoMSY1zyhQ2L++DSgjzkJx3018wH++IGI2WDYE-CgDBAa-ojonsUCKmjsl

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 18

lndrulY0LYA-Lj5c7OLyUp4KD2MF83k22Q+vApPczk-NWzVKYS21Gzsvlp0HC-cEi+ecN5rz
z4uRYUYL+lBTLeOV+Ak+I4wtR+tp16By0+7z-c3eI07zVCmaF8D1a8SUC65yG5I6lkN49EoR
3OaIZVIA3PMJ-Wd13Eo-OJcXR-2+I+H0Y1Hv8IED0UFxzrE6+6Hc0DNNUqE0wwR2-UenfwP1
WLGWh57oDUgIfD2uG9+IlF68VHAMJyWc9sZ4-WJERrLzUonFAoSlPDxMYs2oCbk4JCYu+ToP
03CWppSA1lP0e-5w-RWtjj8iYTTEG3xkg-e-v6U+ksF3qHjgLo06O31chjDdsE24XYM6E1o0
+5AJ9fjH1hzFsqUczF2+zN5mFyTno-p+REuUGeFGe++UC82sXscOAcZqyUk-IWXfHTxC+81y
WpvuzoPuWUS6Fjow0Y+-fwM21IO80sU2Fcq4-E-snxMfo65uU+-w7mjkmWFKI2pPHMjEr3Sl
2eF2iXpB8oolXPMJn15ozU-peHg0n149lUj+RW3K1TF9Cm+v1XgGm5H3BUD08wPf+kbDJvWR
6RX+84Xw-fU3rSgTh2+0ZODR1p-8UDiDsl-MukFEu7HmIH0ljkE+UWAS2++W5UJKu2HsKIx2
g-mtv365Kk6-EaxmP++3MKtY62Af8m+h-axkSE0wQaZbO5EUAHYtAG+++-p7PbFg9U-2OLNd
N4IUNL630b6L1Ed-Mas5PK2II4kUQ+xbQa3h65E+dFZhOKtVR4ZjPVs+IloP+SUK+UAFRLA+
343bNHcUN5BfNb7ZOnm3EaGBRaIy05BdSWYc1WVS64h0SKVAfrAdDWoU+G4dok2U-k2-EDqr
-+20+F2IfNw–+Y-hXsU4+260E5dn-sU+5M-nUE0cZA60E6+39MIy4I20U6-2AMEzZ9m2BME
Ez0J4+5aEZsEEjU-x29q3+1Z+T2-M+70-k62c+8U4GwH+U62UU+3-UEI3EIH1VM3M4sF+Vsd
90U–u+1-EId3lQC+U2D90A09-631mcQ2lgQDEID+b+13mUe2mcS6ksQ8-QcrGAZ2mVO2+dj
1IaI-k9QHO6r6co7Ejfz
***** END OF XX-BLOCK *****

———8<—–^^^^- coupez ici ———————————————-

C- DSKREADY.COM

Ce programme est très simple. C’est un complément a DISKFREE,
puisqu’il vérifie si un disque donné est disponible.

Pour le faire fonctionner il faut taper:

DSKREADY d:
où le d: est le disque (ou la disquette) a vérifié.

ERRORLEVEL:

0 – Disque opérationnel.
2 – Lecteur pas prêt.
(pas de disquette ou la porte ouverte)
12 – Disquette non formater)
255 – Le lecteur est inexistant.

————8<—–vvvv- coupez ici ——————————————-

N DSKREADY.COM
E 0100 08 C0 75 13 A0 5C 00 FE C8 B9 01 00 31 D2 BB 1B
E 0110 01 CD 25 72 02 30 C0 B4 4C CD 21
RCX
01B
W
Q

———–8<—–^^^^- coupez ici ——————————————–  MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 19 Et bien, c’est fini pour ce mois-ci… Il me semble qu’il y en a amplement. A rechercher: MMMMV100.ARJ Version 1 de la BATCH “Move” qui a servit d’exemple dans la partie 2 et 3 de mon cours sur les BATCHs. Version plus complète en couleurs. MMMM150.ARJ Cette BATCH ce mois ci, avec toute les couleurs mais sans les remarques (REM) tous au long de la BATCH. Comme cela vous n’avez pas à la retranscrire. MMMASK1.ARJ Le programme ASK.COM déjà compiler pour vous. MMQCL.ARJ Le programme CL.COM déjà compiler pour vous. MMQDF.ARJ Le programme DISKFREE.COM déjà compiler pour vous. MMQDR.ARJ Le programme DSKREADY.COM déjà compiler pour vous. HS100.ARJ Help Sysop 1.00 Batch Compiler fait par Normand Moreau, qui sert a avoir des informations sur les sysops de notre région. APQ103.* (Version .ARJ .LZH .PAK .ZIP disponible) Texte et application pour l’Association des Programmeurs du Québec. (Il ce peut que la version 1.10 soit sorti). Philippe Gamache APQ BBS (Sur YaleBBS) (514) 671-4464 Membre de L’Association des Programmeurs du Québec. ┌─ Annonces classés ───────────────────────────────────────────┐ ╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛ Cette nouvelle section sera ouverte dés la prochaine édition. Les intéressés à y placer une annonce quelconque devront me contacter sur mon babillard, TechnoBytes BBS – (514)278-1963 ou en NetMail au 1:167/223 pour discuter du tarif et de l’annonce. Constantin Koutrias   MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 20 ┌─ Les amoureux ───────────────────────────────────────────────┐ ╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛ Ils ont vingt ans, trente ans, en fait ils n’ont pas d’âge Et se tiennent la main tout comme les enfants. Si leurs yeux sont absents, ne leur en veuillez pas, Ils sont bien au-delà des fracas de ce monde. Et si vous leur parlez, ne soyez pas choqués S’ils ne répondent pas… c’est qu’ils n’entendent pas… Ils sont dans un ailleurs tout en couleurs pastel. L’un ne vit pas sans l’autre et l’autre n’en voit qu’un… Eros a transpercé leurs deux coeurs d’un seul trait, Et touchés par Amour, ils marchent au soleil. Monique Nichols ┌─ Chronique Turbo-Pascal ─────────────────────────────────────┐ ╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛ Cette nouvelle chronique s’adresse aux amateurs de la programmation TurboPascal de Borland. En fait, cette section vous offrira plusieurs bons petits trucs et routines pour mieux accomoder vos programmes. Ce mois-ci je publie une routine du domaine publique qui explique les divers méthodes de tri de texte. Le voici donc: — Coupez ici ————————————————- (* ALLSORT.PAS: Démonstration de plusieurs niveaux de tri. Distribué en tant que produit du domaine public par Wayel A. Al-Wohaibi. ALLSORT.PAS a été écrit en Turbo Pascal 3.0 (mais il est compatible avec TP6.0) pendant que Wayel faisait ses cours en 1988. Ceci est produit, pour démontrer les divers algorithmes de tri. Aucune autre documentation est fournie. Il y a surement des bugs. 🙁 ALLSORT démontre simplement comment les éléments sont arrangés dans chacune des 8 divers types de méthodes de tri. *) program SORTINGMETHODS; uses Crt; const N = 14; (* NO. OF DATA TO BE SORTED *)  MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 21 Digits = 3; (* DIGITAL SIZE OF THE DATA *) Range = 1000; (* RANGE FOR THE RANDOM GENERATOR *) type ArrayType = array[1..N] of integer; TwoDimension = array[0..9, 1..N] of integer; (* FOR RADIX SORT ONLY *) var Data : ArrayType; D : integer; (*——————————————————————–*) procedure GetSortMethod; begin clrscr; writeln; writeln(‘ CHOOSE: ‘); writeln(‘ ‘); writeln(‘ 1 FOR SELECT SORT ‘); writeln(‘ 2 FOR INSERT SORT ‘); writeln(‘ 3 FOR BUBBLE SORT ‘); writeln(‘ 4 FOR SHAKE SORT ‘); writeln(‘ 5 FOR HEAP SORT ‘); writeln(‘ 6 FOR QUICK SORT ‘); writeln(‘ 7 FOR SHELL SORT ‘); writeln(‘ 8 FOR RADIX SORT ‘); writeln(‘ 9 TO EXIT ALLSORT ‘); writeln(‘ ‘); writeln; readln(D) end; procedure LoadList; var I : integer; begin for I := 1 to N do Data[I] := random(Range) end; procedure ShowInput; var I : integer; begin clrscr; write(‘INPUT :’); for I := 1 to N do write(Data[I]:5); writeln end;  MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 22 procedure ShowOutput; var I : integer; begin write(‘OUTPUT:’); for I := 1 to N do write(Data[I]:5) end; procedure Swap(var X, Y : integer); var Temp : integer; begin Temp := X; X := Y; Y := Temp end; (*————————– R A D I X S O R T ———————*) function Hash(Number, H : integer) : integer; begin case H of 3 : Hash := Number mod 10; 2 : Hash := (Number mod 100) div 10; 1 : Hash := Number div 100 end end; procedure CleanArray(var TwoD : TwoDimension); var I, J : integer; begin for I := 0 to 9 do for J := 1 to N do TwoD[I, J] := 0 end; procedure PlaceIt(var X : TwoDimension; Number, I : integer); var J : integer; Empty : boolean; begin J := 1; Empty := false; repeat if (X[I, J] > 0) then
J := J + 1
else
Empty := true;

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 23

until (Empty) or (J = N);
X[I, J] := Number
end;

procedure UnLoadIt(X : TwoDimension; var Passed : ArrayType);
var
I,
J,
K : integer;
begin
K := 1;
for I := 0 to 9 do
for J := 1 to N do
begin
if (X[I, J] > 0) then
begin
Passed[K] := X[I, J];
K := K + 1
end
end
end;

procedure RadixSort(var Pass : ArrayType; N : integer);
var
Temp : TwoDimension;
Element,
Key,
Digit,
I : integer;
begin
for Digit := Digits downto 1 do
begin
CleanArray(Temp);
for I := 1 to N do
begin
Element := Pass[I];
Key := Hash(Element, Digit);
PlaceIt(Temp, Element, Key)
end;
UnLoadIt(Temp, Pass);
ShowOutput;
readln
end
end;

(*————————– H E A P S O R T ———————–*)

procedure ReHeapDown(var HEAPData : ArrayType; Root, Bottom : integer);
var
HeapOk : boolean;
MaxChild : integer;

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 24

begin
HeapOk := false;
while (Root * 2 <= Bottom) and not HeapOk do begin if (Root * 2 = Bottom) then MaxChild := Root * 2 else if (HEAPData[Root * 2] > HEAPData[Root * 2 + 1]) then
MaxChild := Root * 2
else
MaxChild := Root * 2 + 1;
if (HEAPData[Root] < HEAPData[MaxChild]) then begin Swap(HEAPData[Root], HEAPData[MaxChild]); Root := MaxChild end else HeapOk := true end end; procedure HeapSort(var Data : ArrayType; NUMElementS : integer); var NodeIndex : integer; begin for NodeIndex := (NUMElementS div 2) downto 1 do ReHeapDown(Data, NodeIndex, NUMElementS); for NodeIndex := NUMElementS downto 2 do begin Swap(Data[1], Data[NodeIndex]); ReHeapDown(Data, 1, NodeIndex – 1); ShowOutput; readln; end end; (*————————– I N S E R T S O R T ——————-*) procedure StrInsert(var X : ArrayType; N : integer); var J, K, Y : integer; Found : boolean; begin for J := 2 to N do begin Y := X[J]; K := J – 1; Found := false;  MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 25 while (K >= 1)
and (not Found) do
if (Y < X[K]) then begin X[K + 1] := X[K]; K := K – 1 end else Found := true; X[K + 1] := Y; ShowOutput; readln end end; (*————————– S H E L L S O R T ———————*) procedure ShellSort(var A : ArrayType; N : integer); var Done : boolean; Jump, I, J : integer; begin Jump := N; while (Jump > 1) do
begin
Jump := Jump div 2;
repeat
Done := true;
for J := 1 to (N – Jump) do
begin
I := J + Jump;
if (A[J] > A[I]) then
begin
Swap(A[J], A[I]);
Done := false
end;
end;
until Done;
ShowOutput;
readln
end
end;

(*————————– B U B B L E S O R T ——————-*)

procedure BubbleSort(var X : ArrayType; N : integer);
var
I,
J : integer;

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 26

begin
for I := 2 to N do
begin
for J := N downto I do
if (X[J] < X[J – 1]) then
Swap(X[J – 1], X[J]);
ShowOutput;
readln
end
end;

(*————————– S H A K E S O R T ———————*)

procedure ShakeSort(var X : ArrayType; N : integer);
var
L,
R,
K,
J : integer;
begin
L := 2;
R := N;
K := N;
repeat
for J := R downto L do
if (X[J] < X[J – 1]) then
begin
Swap(X[J], X[J – 1]);
K := J
end;
L := K + 1;
for J := L to R do
if (X[J] < X[J – 1]) then begin Swap(X[J], X[J – 1]); K := J end; R := K – 1; ShowOutput; readln; until L >= R
end;

(*————————– Q W I C K S O R T ———————*)

procedure Partition(var A : ArrayType; First, Last : integer);
var
Right,
Left : integer;
V : integer;
begin

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 27

V := A[(First + Last) div 2];
Right := First;
Left := Last;
repeat
while (A[Right] < V) do Right := Right + 1; while (A[Left] > V) do
Left := Left – 1;
if (Right <= Left) then begin Swap(A[Right], A[Left]); Right := Right + 1; Left := Left – 1 end; until Right > Left;
ShowOutput;
readln;
if (First < Left) then
Partition(A, First, Left);
if (Right < Last) then
Partition(A, Right, Last)
end;

procedure QuickSort(var List : ArrayType; N : integer);
var
First,
Last : integer;
begin
First := 1;
Last := N;
if (First < Last) then
Partition(List, First, Last)
end;

(*————————– S E L E C T S O R T ——————-*)

procedure StrSelectSort(var X : ArrayType; N : integer);
var
I,
J,
K,
Y : integer;
begin
for I := 1 to N – 1 do
begin
K := I;
Y := X[I];
for J := (I + 1) to N do
if (X[J] < Y) then
begin
K := J;

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 28

Y := X[J]
end;
X[K] := X[J];
X[I] := Y;
ShowOutput;
readln
end
end;

(*——————————————————————–*)

procedure Sort;
begin
case D of
1 : StrSelectSort(Data, N);
2 : StrInsert(Data, N);
3 : BubbleSort(Data, N);
4 : ShakeSort(Data, N);
5 : HeapSort(Data, N);
6 : QuickSort(Data, N);
7 : ShellSort(Data, N);
8 : RadixSort(Data, N);
else
writeln(‘BAD INPUT’)
end
end;

(*——————————————————————-*)

BEGIN
GetSortMethod;
while (D <> 9) do
begin
LoadList;
ShowInput;
Sort;
writeln(‘PRESS ENTER TO RETURN’);
readln;
GetSortMethod
end
END.
— Coupez ici ————————————————-

Cette petite routine vous permettra surement de comprendre un
peu les divers principes de tri. A vous de choisir celui qui
conviendra le mieux à vos besoin. La traduction de l’entête a
été fait par Constantin Koutrias pour les besoins de la cause.

Constantin Koutrias

MMQ0001.DOC Le MicroMensuel du Québec – Février 1993 Page 29

┌─ Le mois prochain ───────────────────────────────────────────┐
╘══════════════════════════════════════════════════════════════╛

– Le 3e chapitre de l’héritage de Qader.
– Un article intéréssant sur OS/2.
– Les fichiers BATCHs 9e partie.
– Zyxel? Un modem ou une machine?
– et plusieurs autres surprises… à suivre…

À propos de ymartin

YMartin.com / ve2ymm.com
Cette entrée a été publié dans BBS. Ajoutez en favoris avec ce permalien.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire le pourriel. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.